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CAP - Saison 2011 - Synthèse Compétition - Victor NETO & Denis DEROCHES
COURSE A PIED   2011 - Compétitions
 

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Mitigé
Déçu
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Trail samedi 30 juillet 2011   
AIME (73) La 6000D - La Course des Géants 22° édition Acces Site Web
La 6000D
07h00 62 km 4000 m Inscrits : 1078
Arrivants : 799 (74 %)
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 ANTOLINOS Fabien 05:44:07 10,81 SEM 1977 Team Running Conseil
2 THEVENARD Xavier 05:48:06 10,69 SEM 1988 Team Asics
3 GIGUET Pascal 05:52:22 10,56 V1M 1969 Team Scott
68 DEROCHES Denis 07:30:45 8,25 SEM 1979 Non Licencié
160 NETO Victor 08:16:02 7,50 V1M 1971 AS IBM Lyon
Trail des 2 Lacs
04h15 22 km 1100 m Arrivants : 382
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 BOURSEAUX Yannick 01:52:51 11,70 SEM 1975 SALOMON NORDIC
2 DELECROIX Benjamin 01:53:51 11,59 SEM 1984 AC VILLENEUVE D ASCQ
3 DELEPINE Arnaud 01:55:30 11,43 SEM
6 Decouverte
09h30 11 km 600 m Arrivants : 72
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 ROCCA Bruno 01:07:44 9,74 V2M 1957
2 ALARCON Yann 01:08:38 9,63 CAM CSP VALMOREL
3 MAQUINGHEN Christophe 01:11:32 9,23 SEM 1976 BOULOGNE AC

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

L'avant course :

C'est la 4ème édition consécutive de la 6000d à laquelle je participe avec les résultats suivants :
2008 6h36min et 131eme (ancien parcours environ 55km)
2009 7h25min et 65eme (parcours actuel environ 62 km)
2010 7h31min55s et 63eme
2011 7h30min45s et 68eme

Au niveau préparation cette année, après une semaine de coupure totale après la marathon des Burons, j'ai eu du mal à trouver de la motivation pour m'entraîner en juillet. Manque de forme et d'envie, des petites douleurs récalcitrantes çà et là...Bref, j'ai fait le strict minimum avec une seule sortie "longue" 1h45 et du dénivelé avec parcimonie car mes tendons le supportent moyennement ces temps-ci.

Pour le matériel de course, après de multiples hésitations, je pars en camel bag pour la stabilité dans les descentes par rapport à ma ceinture porte bidon qui bouge et frotte trop. Je ne prend pas de bâtons pour la montée car en 2009 j'avais eu du mal à m'en servir et je ne me suis jamais plus entraîné avec depuis. Je pars sans GPS, à cause de l'autonomie insuffisante de ma montre, uniquement en mode chrono.

La course :

Nous avons beaucoup de chance niveau météo car il a fait très mauvais jusqu'à jeudi. Là le temps s'annonce ensoleillé, malgré quelques passages nuageux en matinée. La course comptant au TTN cette année, le plateau élite est impressionnant, avec également un record d'inscrits au dessus de 1000.

Du départ à Plagne centre ( km 16,3 ) 105eme en 2h01min54s

On commence par 3 km de plat sur du bitume et du chemin où le fait de courir en chaussures de trail et en camel bag me donne l'impression d'être à 12km/h alors que Victor m'indique que nous sommes à environ 14,5 km/h, dans les 50 premiers.
Les premières pentes modérées arrivent et je commence à me faire doubler et Victor me prend jusqu'à une centaine de mètres. Arrivent ensuite les premières grosses pentes en sous bois où la marche s'imposent à tous ou presque et comme chaque année je prends une grosse claque à cet endroit. Je marche plus doucement que tous les concurrents qui m'entourent, visiblement plus aguerris et entraînés à cet exercice et perds environ 40 places en 5 minutes.
J'ai l'habitude de ce moment mais cette année j'ai vraiment l'impression de n'avoir rien dans les jambes. Surprise au bout de quelques minutes de galère, je vois Victor 60 m devant, visiblement lui aussi à la peine. Je mets quelques minutes à le rattraper puis on s'encourage et faisons route ensemble pendant presque 30 minutes.
Je suis un peu mois à la peine à ce moment et commence à m'échapper ensuite. Les places se stabilise, je commence même à redoubler des coureurs avant le premier ravitaillement de Plagne centre, où j'ai la bonne surprise d'arriver avec 3 min d'avance par rapport à 2010, alors que je pensais être plus mal.

De Plagne centre à Roche de Mio ( km 23 ) 102eme en 3h08min37s

Je me retourne souvent en quittant le ravito pour voir où en est Victor mais ne le voit pas, j'espère à ce moment là qu'il n'a pas trop craqué. Je poursuis ma route un peu remotivé par le chrono, et malgré de mauvaises sensations aujourd'hui. Je relance mal dans les quelques passages en faux plats menant à l'ascension de Roche de Mio, j'ai toujours l'impression de me trainer et me dis encore une fois ici que je manque sérieusement d'entraînement.
Je suis un peu surpris de voir les premiers concurrents de Trail de deux Lacs (22 km), partis il y a seulement 15 minutes, et dont le parcours rejoint le nôtre pour environ 5 km de côte. Des flots de coureurs nous doublent dans des singles parfois étroits et c'est un peu déstabilisant pendant quelques minutes, puis ce flot se calme et la pente devient plus forte ensuite ce qui gomme les écarts de vitesse.
J'arrive au point de contrôle de Roche de Mio avec encore 3 min d'avance par rapport à 2010 Je me retourne toujours pour voir où est Victor, regarde en bas du chemin menant au somment, et plus loin, mais toujours personne, il était pourtant dans ce chemin car il pointera en 3h15, soit 7 min après moi.

De Roche de Mio au Glacier ( km 27,5 ) 109eme en 4h06min05s

La montée au glacier est certes extrêmement raide, à effectuer à 3000m d'altitude, mais la faire sous le soleil avec une vue dégagée sur le sommet la rend plus agréable que l'an passé, sous la brume. Les premiers redescendent en sens inverse sur cet sorte d'aller retour, et je vois Benjamin Beaume visiblement pas au mieux, que j'encourage, mais qui abandonnera quelques minutes plus tard. Le visuel dans la dernière partie d'ascension est impressionnant, les coureurs et le public au somment sont minuscules, on a l'impression de montée à la verticale. Je me retourne pour admirer le paysage et en observant les coureurs qui me suivent, je semble reconnaître Victor, sans certitude cependant, mais en m'y reprenant à plusieurs fois, mes impressions se confirment et je suis rassuré sur sa forme. J'évalue difficilement son retard sur moi, mais une fourchette entre 5 et 10 min au vue de la pente qui nous sépare semble la bonne. Il pointera au sommet en 4h10min42s au sommet, soit un peu mois de 5 minutes après moi alors qu'il avait 7 minutes à Mio.

Du Glacier au Col de l'Arpette ( km 39) 87eme en 5h29min38s

Comme chaque année, j'attends ce passage de dégringolade vertigineuse avec impatience. La descente est toujours aussi technique et pentue dans ce pierrier instable, je commence à doubler, et ne souffrant cette année d'aucune crampe ni de trop gros échauffement au pied, je prends plus de plaisir pendant cette petite heure de descente très intense jusqu'au pied des cols du Caroley et de l'Arpette.
Cette montée est vraiment un chemin de croix après une heure de descente. La chaleur est bien présente et je n'ai plus rien dans le jambes, j'avais du doubler environ 25 coureurs dans la descente mais plusieurs me repassent dans cette ascension car je souffre vraiment et suis à la limite de l'hypoglycémie je pense car j'ai par moment la tête qui tourne et envie de vomir. Tant bien que mal je rejoins le sommet, mais je n'ai plus que 2 minutes de mieux sur mon temps 2010.

De l'Arpette à Plagne Bellecote ( km 42.3 ) 78 eme en 5h42min34s

Dans ce court passage intermédiaire en descente je retrouve des jambes et descend à vive allure, boosté aussi par le public nombreux dans la station traversée, et par l'envie de conserver mon avance par rapport à 2010. J'ai alors 4 minutes de mieux que l'an passé.

De Plagne Bellecote à Monchavin (km 50,7 ) 73eme en 6h32min34s

Ce passage est souvent délicat car il y a certes beaucoup de descente, mais qui s'alterne souvent avec des faux plats montants par faciles à négocier avec le peu de jus qui me reste en côte. Je marche dès que ca monte, trottine sur le plat et continue de me faire plaisir en descente. Je pointe avec 8 min d'avance par rapport à 2010 et espère encore alors améliorer mon chrono.

De Monchavin à Aime ( arrivée ) ( km 62 ) 68eme en 7h30min45s

La chaleur est bien plus pesante que l'an dernier et je trouve ce passage interminable. La parcours est joli en sous bois mais la succession de montée et descente en toboggan est assez usante. Je mettrai 7 minutes de plus qu'en 2010 et finis plus difficilement dans les rues d'Aime, au mental.

Bilan :
Au niveau chrono,1min10s de mieux qu'en 2010, c'est à dire rien, si ce n'est symbolique. Je suis venu sur cette course sans me préparer spécifiquement ni sérieusement et je l'ai payé cash dans les côtes. Les descentes me sauvent, ainsi que la connaissance du parcours. J'ai repris 41 places entre le sommet du glacier et l'arrivée, exactement comme l'an dernier, où j'étais aussi mal entraîné.
Content de l'avoir fait mais je ne suis pas dans une très bonne période niveau motivation, avec un peu de saturation je crois due aux relativement nombreuses courses courues dans l'année avec plus ou moins de réussite, qu'elles soient courtes ou longues.
Pour la suite et en particulier fin août, je ne suis vraiment pas sûr à ce jour d'être capable ni physiquement, à cause de douleurs aux tendons dues aux côtes, ni mentalement par manque de fraîcheur et d'envie, de me présenter au départ. A voir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

L'avant course :

3 jours avant le marathon des burons, mi-juin, j'attrape une aponévrosite plantaire. Je termine néanmoins le marathon des burons malgré la douleur qui me force à ralentir mon allure. A l'issue, je suis contraint à 3 semaines d'arrêt de la course à pied et à une reprise en douceur, avec du plat et de la piste exclusivement. Si les douleurs ont disparues, je me retrouve à deux semaines de la 6000D, avec une absence de préparation, sans sortie longue, sans séance de côte ou de rando course, et avec quelques kilos qui se sont bien installés. Je me rends même à Murol le 17 juillet pour faire le semi-marathon vallonné. Il est hélas annulé à cause de la météo. Il me reste en gros une semaine pour sauver les meubles, mais je manque de préparation et mon emploi du temps professionnel ne me laisse pas suffisamment de marge... A cela s'ajoute un manque d'envie et une grande flemme...
J'arrive donc la fleur au fusil pour cette 6000d, avec tout de même la chance d'être présent au départ, ce qui n'etait pas gagné un mois avant. Je ne m'attends pas à des miracles mais plutôt à tourner en 8 heures environ. De plus, je suis novice sur cette distance.
Côté météo, on s'en sort plutôt bien avec une nette amélioration des conditions, comparée aux jours précédents. Je pars plutôt léger et optimisé avec le strict minimum : une ceinture porte bidon avec 75 cl de boisson, des gels, un débardeur, et dans la poche un coupe-vent, un buff, des gants...

La course :

Du départ à Plagne centre ( km 16,3 ) 154eme en 2h06min59s

On retrouve quelques connaissances sur la ligne de départ comme Benjamin Beaume et Emmanuel Verriere. Comme je m'y attendais ça part tout de même assez vite. Je vois qu'il y a un bon niveau, sûrement à lié à ce que l'épreuve soit TTN. On fait un petit bout de chemin avec Denis. Il y a bien une soixantaine de personnes devant nous, après 2 ou 3 km. Ce début de course est plutôt plat et roulant avec rapidement une partie en sous-bois. Je suis depuis quelques minutes aux côtés de Fiona Porte, qui va l'emporter du côté féminine sur un rythme qui me convient, quand après 4 km environ démarre une forte portion de côte. Tout le monde passe immédiatement à la marche. Je comprends très vite mon malheur, quand je vois que tout le monde me dépasse en marchant ! Je paye déjà l'absence de rando course, où malgré mes efforts, je ne sais pas marcher efficacement. Dés le début de la côte, Emmanuel Verrière me laisse sur place et je le vois s'éloigner pour réussir son objectif de passer sous la barre des 7 heures. Denis etait encore en retrait, mais un peu plus loin, je l'attends et finalement, il va lui aussi me déposer ! Le flot de coureurs me dépassant est continu. Je regarde le GPS et voie l'altitude monter à vue d'œil. Juste avant le premier ravitaillement, on sors du sous-bois pour grimper une piste de ski assez pentue. Un concurrent me lance "1400 mètres en 2 heures, ça fait un sacré rythme tout de même..."

De Plagne centre à Roche de Mio ( km 23 ) 143eme en 3h15min32s

Le paysage est sublime et me fait oublier les efforts liés à cette côte qui n'en finit pas. Je suis à ma place, puisque à présent je me stabilise. Le flux massif de coureurs me dépassant a stoppé, mais je ne m'en rends pas réellement compte, car nous faisons route commune avec les participants du Trail des 2 Lacs. On serpente pour atteindre Roche de Mio qu'on voit de loin ; une belle étape à franchir, faisant partie de celles que j'ai préféré.

De Roche de Mio au Glacier ( km 27,5 ) 138eme en 4h10min42s

En sortant de Roche de Mio, on a le droit à une belle descente de 2,5 km. Je me régale sur cette portion car j'ai enfin l'occasion de dépasser plusieurs coureurs et je peux enfin courir. Au niveau conditions physique, je me sens très bien. Au km 25 on est au bas du glacier, qui est en fait un pierrier extrêmement raide (on va prendre 600 mètres de dénivelé positif en 2,7 km !), entre 2500 et 3100 mètres d'altitude. On croise les premiers coureurs, qui ont environ 45 minutes d'avance. Durant la montée, je croise Benjamin Beaume, autour de la 20ème place, qui me dit qu'il est cuit... Il sera contraint à l'abandon quelques minutes plus tard ; dommage. On voit tous les concurrents à la peine, à une vitesse proche du 0 km/h. J'enfile mes gants, pour pouvoir me mettre à 4 pattes sur les pierres si besoin. On ressemble à une horde de zombie, dans les films de Romero, avançant avec peine jusqu'au sommet du glacier. C'est dur, mais je m'en sors pas si mal au final.

Du Glacier au Col de l'Arpette ( km 39) 127eme en 5h40min29s

On attaque par une belle descente technique sur un pierrier bien coupant. Ca passe plutôt bien, je reste dans le rythme avec suffisamment de fraîcheur pour descendre sans m'arrêter. Cette section ascendante est agréable avec quelques passages sur des névés. Je me fait toutefois parfois surprendre par le balisage, me retrouvant à faire de sérieux écarts.
Au bas du glacier, la descente se poursuit sur un autre versant totalement différents avec plutôt des alpages avec de la végétation que des pistes de skis. On est sur des sentiers étroits, assez sinueux avec quelques petites bosses. Ca devient de plus en plus dur, car il faut sans cesse quasiment s'arrêter, marcher et relancer. Avant de rejoindre le col de l'Arpette, on a droit à nouveau à 300 mètres de dénivelé sur 2 km environ. C'est la partie que j'ai trouvé la plus difficile de l'épreuve, plus dur encore que la montée au glacier. On est sur un minuscule sentier assez instable qui tourne sans cesse, et après la succession de relance faite sur la portion précédente, l'effort demandé est plus important. Je me met à douter, lorsque je me retrouve aux côtés de coureurs ou coureuses avec des gabarits pas forcement adaptés à la course à pied, ou d'une joélette. Je tarde à réaliser que ce sont des coureurs du trail des 2 lacs !
Je perds beaucoup d'énergie sur cette montée et j'arrive vidé au sommet.

De l'Arpette à Plagne Bellecote ( km 42.3 ) 128 eme en 5h59min33s

La montée à l'Arpette m'a vidée. Je n'ai malheureusement plus la fougue que je pouvais avoir à la sortie de Roche de Mio où du glacier. Le chemin est plutôt roulant, sans difficulté technique. Malgré cela j'ai bien du mal à revenir sur les derniers du trail des 2 Lacs. Je commence à ressentir des douleurs dans les jambes et je n'ai plus de vitesse.

De Plagne Bellecote à Monchavin (km 50,7 ) 152eme en 7h04min32s

L'absence totale de jus se confirme. Il n'y a rien à faire malgré les descentes et passages roulants. Le moindre faux plat montant, même de quelques mètres me remet à la marche. Je retrouve un moment Jean-Michel Dunaud avec qui nous faisons un très court bout de chemin ensemble. Logiquement, il va vite s'échapper et prendre le large. Je paye le manque complet de préparation. Je ne savoure plus trop les paysages, d'autant plus qu'on est souvent dans les bois. J'ai l'impression d'avoir des morceaux de bois à la place de mes jambes...

De Monchavin à Aime ( arrivée ) ( km 62 ) 160eme en 8h16min04s

Bien qu'il y ait peu de kilomètres, cette section me parait interminable. On est dans d'abord longuement en sous-bois, sur un parcours que j'aurais adoré hors de ce contexte. Il s'agit d'un sentier vallonné sans être trop technique. Il n'y a toujours pas d'amélioration de mon état et de ma vitesse. Au sortir de ce sentier, après un passage verdoyant à Macot, on retrouve une piste cyclable sur 2 km, sous une forte chaleur. Le temps passe mais je n'avance toujours pas. A l'entrée dans le village de Aime, je passe à nouveau à la marche, car ça monte à peine... avant de franchir la ligne d'arrivée après 8h16, mais content d'être finisher !

Le bilan :
Quelle édition relevée ! Le trail français a tout de même un sacré niveau. La course est à la hauteur de sa réputation, magnifique ! Néanmoins, il est indispensable d'arriver préparé, comme ce ne fut pas le cas pour moi. Je termine à la place que je mérite. On n'a rien sans rien. Cette épreuve me permet de confirmer les doutes que j'ai déjà depuis plus de 6 mois : le long n'est pas fait pour moi, faute d'avoir les moyens de m'entraîner correctement. Peut-être dans quelques années, si je retrouve du temps, je reviendrai à ce format de course mais pour le moment, je vais plutôt m'orienter sur du court.