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CAP - Saison 2011 - Synthèse Compétition - Victor NETO
COURSE A PIED   2011 - Compétitions
 

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Sainte-Lyon

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LEGENDES
Satisfait
Mitigé
Déçu
Récompense reçue

 
Cliquer pour voir la galerie Trail dimanche 27 fevrier 2011   
LAVAULT SAINTE-ANNE (03) Trail de Lavault Ste-Anne 3° édition Acces Site Web
TRAIL découverte
09h00 24,3 km 1030 m Arrivants : 141
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 CHAVET Cedric 02:05:32 10,99 SEM 1975 SIFFA
2 CARRE Cedric 02:06:45 10,89 SEM 1974 Cap 03
3 SOILLY Olivier 02:07:58 10,78 V1M 1970 SA Thiers
16 NETO Victor 02:18:12 9,99 V1M 1971 AS IBM Lyon
Course nature
09h30 15 km 544 m Arrivants : 166
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 RODTS Nicolas 01:21:22 11,06 SEM 1987 SAUVETEUR DE L' EXTREME A ROYATONIC
2 ENGELDINGER Fabrice 01:22:18 10,94 V1M 1970 Cap 03
3 ARNAUD Laurent 01:26:24 10,42 V1M 1965 Chantelle
17 DEROCHES Denis 01:35:40 9,41 SEM 1979 Non Licencié

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

La course de trop ?

Tous les avis sont unanimes pour dire que Lavault Sainte-Anne est un des plus jolis trails de la région. J'ai voulu le faire en 2010, mais le vent a contraint à une annulation de dernière minute. Je n'ai pas envie de le rater à nouveau cette année, et pourtant la raison devrait m'inciter à ne pas le faire. J'ai été à nouveau père il y a quelques jours, et mes nuits sur cette dernière semaine sont très hachées et d'environ 4 heures de sommeils. Il y a bien un mois que je n'ai pas fait une sortie longue. Mes entrainements sont très réduits et ne dépassent quasiment jamais l'heure. A la limite pour être raisonnable, je pourrais me contenter du 15 km... Mais j'ai trop envie d'avoir le spectacle complet, et en prendre plein la vue, pour ce trail réputé magnifique.

La dernière nuit fut terriblement dure. Et la distance m'oblige à partir tôt pour une grosse heure de route... Je compte courir sans pression aussi, je laisse les compétiteurs se placer aux avant-postes de la ligne de départ. Je dois être sur la 4ème ou 5ème ligne. Je pars cool relativement à ce que j'ai l'habitude de faire. Ce n’est pas très gênant car la course démarre par une cote abrupte. Je remonte tranquillement les concurrents, sans trop forcer. Systématiquement je perds des places en côtes ou descentes, que je reprends sur les parties plates. Les paysages sont à la hauteur de la réputation. Un vrai régal ! La difficulté est elle aussi fidèle à mes attentes avec beaucoup de pente s abruptes, souvent en monotraces sinueux. On est obligé de se tenir aux arbres en descente et il m'est arrivé de finir sur les fesses où de perdre une chaussure.

Après une quarantaine de minutes, passant vers un bénévole, j'entends qu'il annonce que le troisième vient de passer. Il doit pas être loin de moi, bizarrement, à moins que j'ai mal entendu. Je pense être autour des 10 ou 15 ème places. Ca continue sur le même rythme. Devant le concurrent n'est pas loin. Pareil derrière. Le temps passe et déjà depuis un petit moment je reste sur ma position. Ca devient ensuite un peu plus flou où l'on rencontre des concurrents sur le 15 km. A peu près à mi-parcours nous arrivons à la magnifique passerelle traversant le Cher. A ma grande surprise un bénévole me confirme que je suis à la troisième place et que devant ce n'est pas loin... Je suis à la fois ravi et déçu. C'est une belle surprise, je ne me suis pas rendu compte de ma remontée progressive, mais moi qui pensait faire la course tranquille, voilà qu'une nouvelle pression vient s'ajouter. Surtout qu'il reste encore pas mal de distance et de difficultés.

Mais la fatigue liée à mes nuits courtes et agitées ne va pas tarder à faire son apparition. J'attrape assez vite un énorme coup de sommeil. Je vais tomber dans un état second, ne sachant plus si je suis en train de faire un rêve où dans la réalité. Mes yeux se ferment. Je lutte même si j'hésite à m'arrêter et dormir dans un coin. Dans ma tête je sors de la course. Mes adversaires vont peu à peu me reprendre. Les singles tortueux le long des gorges du Cher sont un calvaire. Je peine aussi à gravir les deux énormes rochers avec passage à la corde obligatoire. Je m'efforce de continuer même KO, en me disant que dans une heure tout cela sera finie. C'est vraiment extrêmement difficile, et je ne profite plus de rien. Où suis-je ? Il m'est arrivé de souffrir en entraînement ou en compétition, mais à ce niveau c'est une première.

Alors que l'on croit à une délivrance toute proche avec la ligne d'arrivée, lorsqu'on entend le speaker et aperçoit le parking, les difficultés continuent de plus belles sur plusieurs kilomètres avec un tunnel dans l'obscurité totale avec plus de 100 marches et des montées interminables. Mes yeux se ferment. Dur moment. Même la si près du but, j'hésite encore à m'arrêter pour dormir dans la nature, tellement je suis vidé et épuisé. Je me demande comment je tiens jusqu'à l'arrivée. Et pourtant je ne suis que sur une course d'une vingtaine de kilomètres !!! Lorsque je franchis enfin la ligne, je manque de m'effondrer. Je me dirige avec peine au ravitaillement et je dévore à la limite de tomber. Plusieurs personnes me demandent si ça va. Je lutte. Denis vient finalement me voir. Il me conduit à l'église voisine. Je m'allonge sur un banc, à la limite de l'endormissement. Inquiet il part chercher du secours. On m'amène dans une autre salle faisant office d'infirmerie. Je suis examiné et en profite pour récupérer de ce gros coup de fatigue, qui était prévisible si je n'avais pas fait "la course de trop".

Le manque d'entrainement et surtout de sommeil ne pardonnent pas. Côté personnel, les mois qui viennent s'annoncent très difficile quand à l'entrainement et la fraicheur. Je ne vois pas trop comment je vais pouvoir tenir un marathon en avril. J'en viens à me demander s'il n'est pas plus raisonnable de laisser de côté la course à pied et la compétition, pendant quelque temps...

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

Depuis le trail hivernal du Sancy, et à cause d'une gène récurrente à la cheville et au tibia gauche, j'avais décidé de faire une coupure. J'avais prévu 15 jours, puis finalement j'ai préféré la prolonger à 4 semaines, sans aucune activité sportive si ce n'est deux ou trois balades en forêt.

Je me présente au trail de Lavault la fleur au fusil, pour me remettre dans la bain, avec deux sorties de 45 minutes en footing dans les jambes en 5 semaines, et pas un mètre de dénivelé...
Ca promet, me dis-je, en voyant déjà la première côte au départ.

Le fait d'être en « compétition » m'aide cependant à me rentrer dedans, et, dans les parties pentues, la marche s'impose de toute façon le plus souvent au vu de la technicité du terrain.

Je peux ainsi rejoindre l'arrivée sans trop souffrir, et avec le plaisir d'avoir pu à nouveau trouver du plaisir à courir, même si mes soucis de cheville ne sont toujours pas réglés...

 
Cliquer pour voir la galerie Trail dimanche 20 fevrier 2011   
ROYAT RoyaTTrail 3° édition Acces Site Web
RoyaTTrail
10h00 14 km 670 m Participants : 198
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 GUILCHER David 00:59:05 14,22 SEM 1980 Clermont Athletisme
2 MEUDEC Yohan 00:59:50 14,04 SEM 1984 Team Platinium Nutrition Sport
3 BEAUME Benjamin 01:02:10 13,51 SEM 1982 Beaumont Athletique Club
9 NETO Victor 01:05:59 12,73 V1M 1971 AS IBM Lyon

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

6ème l'an passé sur cette épreuve en l'ayant terminé avec regret de ne pas avoir accroché le Top 5, j'arrive gonflé à bloc, pour faire au moins aussi bien. J'arrive relativement frais, car vu le dénivelé par rapport à la distance, c'est la dessus que peut se faire la différence.

Placé sur la deuxième ligne, je me mets très vite dans le wagon de tête autour de la 5ème place. Je tiens un bon rythme, mais en me retournant je m’aperçois que derrière ça suit aussi.

Lorsque le ravitaillement arrive à Charade, avant d'entamer la seule portion plate puis une belle et longue descente, je suis toujours 5ème, mais comme l'an dernier, je m'arrête pour m'hydrater, afin de mieux repartir. Mes deux successeurs qui courent ensemble choisissent de ne pas s'arrêter et me repassent devant. Je me dis que je les reprendrai un peu plus loin, comme je l'ai fait l'an dernier sur cette course.

Mais il n'y aura rien à faire, ils vont rester devant. Et pourtant j'y envois ; je suis plus rapide qu'il y a un an. A la fin de la descente, une épingle signifie le début de la nouvelle longue section de côte. Je vois dans la descente deux connaissances qui sont tout près à savoir le kakou Didier Remond, qui m'a toujours suivi de près jusqu'ici, et juste derrière Bruno Alvy qui effectue une jolie remontée. Je me dis que la côte qui suit devrait être en ma faveur. Mais il ne suffit pas de se dire pour faire... Très vite Didier Remond reviens à ma hauteur pour finalement me rattraper. Je prends un petit coup au moral, car l'an dernier c'est sur cette portion que j'avais fait la différence et repris mes adversaires... On continue à monter et dans le single track vers le 11ème kilomètre, c'est au tour de Bruno Alvy de me dépasser. J'ai beau continuer à pousser, ils seront meilleurs que moi et je devrais me contenter de tenir cette 9ème place jusqu'à l'arrivée. Ma vitesse s'est bien améliorée par rapport à l'an dernier, mais mes adversaires étaient plus performants que moi...

 
Trail samedi 12 fevrier 2011   
PLAUZAT Trail Nocturne 3° édition Acces Site Web
La Luciole
18h30 14 km 306 m Arrivants : 206
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 REYT Martin 00:54:49 15,32 SEM 1986 Team Trail Platinium
2 ALMOGUERA Frederic 00:55:38 15,10 SEM 1983 Ca Brioude
3 CHANTELAUZE Stéphane 00:57:03 14,72 V1M 1971 Courir En Livradois
9 NETO Victor 00:59:51 14,04 V1M 1971 AS IBM Lyon
100 THOME Michel 01:21:10 10,35 V1M 1971 AS IBM Lyon
La Plauzatoise
18h30 24 km 600 m Arrivants : 84
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 VERNET Eric 01:43:14 13,95 V1M 1967 Ca Brioude
2 NALIN Guillaume 01:43:19 13,94 SEM 1983 XTTR 63
3 MATHIEU Nicolas 01:46:13 13,56 SEM  
50 PEYSSON Christophe 02:17:06 10,50 V1M 1969 Pass Running
56 VILLIERE Fabien 02:19:15 10,34 SEM 1973 AS IBM Lyon
72 BESSAC Beatrice 02:27:55 9,74 V1F 1962 AS IBM Lyon
79 BESSAC Patrick 02:46:44 8,64 V2M 1959 AS IBM Lyon
La Jacky Bourret
16h30 9,8 km 200 m Arrivants : 101
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 THOMAS Xavier 00:39:05 15,04 SEM 1976 Usam Athle
2 FAVEYRIAL Christophe 00:40:10 14,64 V1M 1971 CLF Ambert
3 JARRIGE Michael 00:40:36 14,48 SEM 1984 AL Riom

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

 
 
1er V1M hors podium

Pour cette troisième édition, les conditions sont en total contraste avec ce que nous avons connu dans le passé. Après une épreuve 2010 froide et enneigée, nous avons à faire à une configuration inédite avec de la douceur (14° environ !) et des chemins secs. Celà, combiné avec la qualité d'organisation de la course et la réputation qu'elle est en train de prendre, fait qu'il y a beaucoup de monde, avec de très serieux concurrents, sur le 14 km.
Quelques centaines de mêtres après le départ, Martin Reyt se place déjà en tête, laissant derrière son coéquipier Yoan Meudec. Dans la première côte après un kilomètre environ, Stéphane Chantelauze suivi de près par Fabien Rigaud se positionnent dans les premiers rangs. Pour ma part, je garde un bon rythme, mais le niveau relevé de l'édition, fait que je ne suis jamais seul et me fait régulièrement doubler en côte. Je profite des quelques descentes pour refaire mon retard. Il n'y a pas de difficultés techniques, on peut donc envoyer un maximum sans être trop inquiet pour sa sécurité.
A la montée vers Ludesse (entre le km 4 et le 8), je me retrouve avec un autre concurrent que je ne connais pas. Il souffle fort, mais avance au même rythme que moi. Quand j'accelère, il ne tarde pas à revenir à mes côtés. Nous allons rester ensemble dans ce schéma jusqu'au ravitaillement km 8. Comme chaque année, je m'arrête, pour récupérer de la cote la plus exigeante de l'épreuve, qui précède le point de ravitaillement. Je reviens sur mon conccurent qui ne s'est pas arrêté. Et nous continuons une partie ensemble. Je reprend une allure plus élevée jusqu'à la fin de la course, où les difficultés sont derrière nous. Les frontales de mes adversaires ne sont jamais très loin. Néanmoins, ils avancent, et donc revenir sur eux et quasiment impossible. Il y a même une "fusée" qui me dépasse... Dans la descente après le 11ème kilomètre, j'arrive à reprendre un adversaire et j'envoie au maximum. Mais comme la course est nerveuse, ces efforts me permettent juste de maintenir ma position.
Au 13ème kilomètre, Eric Vernet, futur vainqueur du 24 km, revient à me côtés. Nous discutons. Il est sacrément en forme et encore très frais ! Il est en train de remonter tout doucement mais efficacement. Sacré talent ! On retrouve le bitume à la séparation des 2 distances pour 600 mètres environ. On est encore nombreux à être très près sur une poignée de secondes. Juste avant la ligne, sprint final et lutte contre Pierre Bastide, qui l'emportera finalement.