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CAP - Saison 2011 - Synthèse Compétition - Victor NETO
COURSE A PIED   2011 - Compétitions
 

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Sainte-Lyon

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LEGENDES
Satisfait
Mitigé
Déçu
Récompense reçue

 
Route jeudi 30 decembre 2010   
CLERMONT-FERRAND Corrida de la Saint-Sylvestre 37° édition Acces Site Web
Corrida de la Saint-Sylvestre
20h00 10,7 km 100 m Participant : 1000
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 CHARTOIRE Fabien ? ? SEM 1976 Clermont Athletisme Auvergne
2 GUILLEMIN Gregory ? ? SEM 1975 EA Chambery
3 GUILCHER David ? ? SEM 1980 Clermont Athletisme Auvergne
N/C NETO Victor 6,3 km en 22'40 16,68 SEM 1971 AS IBM Lyon
N/C DEROCHES Denis 6,3 km en 22'40 16,68 SEM 1979 Non Licencié

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

Ma dernière compétition datant de mi-novembre, j'ai une envie très forte de me dépasser sur une course. L'inversion du parcours avec quelques changements apportent une configuration intéressante. Avec un chrono de 40 minutes pile il y a un an, j'ai pour objectif de faire mieux et d'être dans les 30 premiers au classement.

Le départ est donné en pagaille 5 minutes avant l'heure prévue, bien au delà de la ligne avec encore plein de spectateur juste devant nous ! Ca part très vite et je me positionne bien des le début. Il faut être vigilant tout le temps car il n'y a aucun balisage, des voitures ou des piétons qui sortent d'un peu partout, et rarement des bénévoles pour nous aiguiller dans les carrefours. Je croise les doigts pour garder en permanence des prédécesseurs devant moi. Je me retrouve rapidement dans le premiers peloton après l'élite (position approximative du peloton entre la 8e et la 15ème place). On retrouve également dans ce groupe, Denis, Fabrice Lonchambon, Jean-Paul Carvalho, un des jumeaux Labruyère, Christophe Monturet et pleins de personnes que je connais de vu où que je vois pour la première fois. Je veille à avoir en permanence quelqu'un devant moi, histoire de ne pas me perdre face aux conditions difficiles. Mais cela ne va pas être toujours possible, car le peloton a tendance à se lisser. Je me retrouve donc entre le jardin Lecoq et Cours Sablon un peu seul, me fiant à mes intuitions. Heureusement, la pagaille fait que comme ça coupe dans tous les sens faute d'avoir un vrai parcours matérialisé, on se retrouve de temps à autre à nouveau avec des personnes devant nous. Je garde un bon rythme et de bonnes sensations qui devraient me permettre d'aller au delà de mon objectif. Mais plus la course se poursuit, puis il y a des passages où l'on ne voit plus ses prédécesseurs, d'autant plus quand le brouillard s'en mèle. Après presque 6 kilomètres, nous sommes presque revenus à notre point de départ quand une moto nous indique notre erreur, un bon kilomètre auparavant ! Le groupe s'éparpille. Je décide d'arrêter comme la moitié des coureurs qui étaient à mes côtés. Cela n'a plus aucun sens et de valeur, d'autant plus que nous jouons avec notre sécurité.

Je repars à la fois déçu de ce manque d'organisation qui fait que je ne peux terminer cette course qui avait pourtant bien débuté et satisfait de retrouver le plaisir de la compétition et de bonnes sensations, impatient que cela recommence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

Cette année la désorganisation bat tous les records. Il n'y a même plus de ligne de départ, on entend à peine un coup de sifflet, les spectateurs sont en plein milieu... et ce n'est que le début...

L'habituelle voiture ouvreuse indique tant bien que mal le parcours, mais ne peut pas passer à certains endroits (comme au bout de 500m sous le pont en arrivant sur la rue des jacobins ).

Du coup, le parcours n'étant pas indiqué, tout le monde fait comme il peut, suivant ses prédécesseurs, ou coupant ca et là les virages, évitant les obstacles, les piétons, le tram, les voitures en marche...

L'arrivée sur la place de Jaude ou sur la place Dellile sont des grands moments. Ils faut se frayer un passage entre les promeneurs, au risque de renverser ou bousculer quelqu'un.

Je gamberge depuis un moment à me demander comment cela va finir, et la blague prend fin lorsqu'un groupe d'une dizaine de coureurs dont je fais partie prend le mauvais chemin et se retrouve presque à la maison des sports au bout de seulement 6 km.

La FSGT s'est montrée encore une fois incapable d'organiser cette corrida, même le classement des 5 premiers dans la montagne est faux, puisqu'il manque le 4eme qui doit être Thomas Lorblanchet.

Enervé je suis allé parler aux responsables sur la ligne d'arrivée qui avaient l'air complètement désœuvrés et dépassés. Je ne comprends pas que cette course puisse encore avoir lieu dans ces conditions, ou année après année les manquements aux règles les plus évidentes de sécurité sont plus nombreux.

 
Nature dimanche 5 décembre 2010   
LYON (69) La SaintéLyon 57° édition Acces Site Web
La SaintéLyon
0h00 68 km D+ 1300m - D- 1700m Arrivants : 3991
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 MOREL Denis 05:18:17 13,00 SEM
2 MEYSSAT Emmanuel 05:21:34 12,87 SEM 19
3 PASQUIO David 05:24:07 12,77 SEM 19
26 DEROCHES Denis 06:09:19 11,2 SEM 1979 Non Licencié
La SaintExpress
0h00 44 km D+ 800 m D- 1300 m Arrivants : 912
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 COCHEREAU Oswald 03:31:29 12,48 SEM
2 FARANO Sebastien 03:38:12 12,09 SEM 19
3 DELORE Alexandre 03:48:29 11,55 SEM 19

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

Très motivé pour cette course, j'ai surement un peu trop forcé dans les semaines S-3 et S-2 avant l'épreuve, porté par les bonnes sensations du moment et l'envie de bien préparer cette épreuve longue et exigeante. Cette surdose de km m'a valu à j-7 avant la course une douleur tibiale genre " tendinite du releveur " même si je n'en suis pas sûr, mais qui m'a en tout cas miné moralement les jours précédents la course, puisque après quelques jours de relâche je l'ai ressenti encore dans mon dernier footing.

C'est en ne sachant pas si je serais capable de tenir la distance que je me présente sur la ligne, n'osant même pas faire un footing d'échauffement de peur de ressentir quelque chose, même si j'ai espoir que cette douleur soit aussi un peu " psychologique ", et que l'excitation de la course la fasse disparaître ou tout du moins la masque.

La saintélyon est vraiment une " grosse machine " : plus de 10000 personnes rassemblées dans deux halls à saint- Etienne, la queue pour tout : dossard, pasta, dépose des sacs dans les bus pour rapatriement sur Lyon (certains s'en souviendront... ), des gens qui dorment à même le sol ou sur des gradins de fortune, les heures qui passent plus ou moins vite jusqu'à minuit, alors que le froid est vraiment perçant dehors. Toute une ambiance.

Je suis plus prévoyant que mes comparses et dépose mon sac à la dernière minute avant le rush, ce qui me permet d'être idéalement placé dans la zone de départ, avec certes plus de 30 minutes à attendre dans le froid sans pouvoir bouger.

A minuit pile la foule de plus de 5000 coureurs s'élance dans les rues, et je me place dans les 50 premiers à vue d'oeil. N'ayant pas branché mon GPS (ni mon chrono) par manque d'autonomie de ma montre, je n'ai que l'heure, et ne vois donc pas la vitesse, mais nous somme à plus de 15 km/h c'est une certitude.
J'ai plutôt de bonnes jambes, ma douleur est inexistante (et le sera toute la course), je décide donc de maintenir ce rythme voire d'accélérer encore. Je vois la tête de course se détacher et me retrouve avec des dossards préférentiels (50 premiers arrivants de l'an dernier), je double Maud Giraud pensant à ce moment qu'elle me repassera par la suite.

Arrive la première côte sur bitume puis les premiers passages non éclairés ou la frontale s'impose. Je suis surpris de ne pas trop souffrir ni me faire trop doubler en montée, sachant que je n'en ai pas beaucoup pratiqué à l'entrainement, ayant plutôt privilégié les séances de rythme dans l'ensemble.

Les écarts se creusent et les places se stabilisent asse vite, ce qui me surprend un peu, par rapport à 2008 ou, certes environ 150e à ce niveau, la course était beaucoup plus dense.

Les premiers passages enneigés arrivent, et l'état du sol me rassure un peu. La neige est relativement tassée, et y courir ne demande pas un effort inoui comme au trail hivernal du Sancy 2010 par exemple. Il y a certes des pertes d'adhérence ici ou là et une grosse perte de rendement, mais à cet instant je préfère avoir les pieds secs que trempés de boue comme il y a deux ans.

Le premier ravito arrive, on m'annonce tantôt 19eme, tantôt 24eme, quelques mètres plus loin, sans que personne n'ai doublé personne, je décide donc de prendre la solution la moins favorable, 24e.

Les montées succèdent aux descentes, puis aux passages roulants, et je gagne quelques places entre le km16 et le deuxième ravito. Je m'y arrête peu, comme à tous d'ailleurs, et ayant choisi de partir léger (ceinture un bidon et 5 gels plus couverture de survie), je m'oblige à prendre quelque chose de solide que je mange en courant.

La suite est à l'image de ce qui précède au niveau du parcours, avec des passages très enneigés et peu " damés " ou on s'enfonce carrément. Mes nike lunar glide sans guetres ni yak trax font bien l'affaire, car la semelle fine, comme je l'aime, permet d'avoir de bonnes sensations de pieds, utiles aujourd'hui pour voltiger entre les plaques de glace et de verglas, très nombreuses, les ornières et les pierres cachées par la neige.
J'ai des moments de grande forme, qui s'enchaînent avec de gros coups de moins bien, notamment dus au froid glacial qui prend la gorge, la tête et le ventre, souvent douloureux pour ce dernier pendant la course, avec des points de côté et des ballonnements terribles.

Je prends notamment un gros coup de bambou après la descente du bois d'Arfeuille que je fais à vive allure, que je sais être la mi-course environ, et après laquelle je prends un peu l'équivalent du mur du marathon pendant quelques kilomètres.
De plus le fait de doubler continuellement des randonneurs ou de rattraper au fur et à mesure des coureurs de la SaintExpress fait certes se sentir moins seul mais sera pesant à la longue.

Pour le reste le moral est bon car ma position est stabilisée vers la 18ème place, jusqu'au km 57, où, en suivant au loin des coureurs de la saint Express et randonneurs que je rattrape, je m'engage, comme une quarantaine d'autres participants (rando, STL, StExpress confondus ) sur un mauvais chemins.

A trois coureurs nous partons essayer une (fausse) piste en descente, qu'il faut remonter, puis une autre dans l'autre sens.
Je suis dépité et un peu enervé, car avant de retrouver notre chemin, une grosse dizaine de coureurs solo est revenue à ma hauteur ou passée devant. Je suis à deux doigts de lâcher prise mais rageant d'avoir perdu presque 10 minutes dans l'histoire et plus de 10 places, je décide de tout faire pour sauver les meubles.

Dans cette file de coureurs les solos saintélyon se reconnaissent vite : ce sont les seuls à courir, entre les randonneurs (qui marchent, normal) et les SaintExpress " queue de peloton " qui marchent aussi plus qu'ils ne courent.
Je vois devant beaucoup de dossards solo, des coureurs que je n'avais pas vu de toute la course, à par quelques uns que j'avais dépassé.
Je m'en veux énormément de m'être trompé de route et suis à la fois " blasé ", vidé de tout et enervé d'avoir à faire l'effort de redoubler le plus possible de solos.

Dernier ravito, je ne traine pas, et c'est parti pour " l'enfer " final. 12 km de bitume, surtout plat ou descente, hormis la terrible montée des acqueducs, où,comme le dit la plaquette de la course," chaque km semble en mesurer le double ".

C'est tout bonnement interminable et affreux pour les jambes, chaque pas est douloureux. Trois bénévoles mal renseignés, à plus de 5 minutes d'intervalles, me disent qu'il reste 2 km , ce qui finit de m'énerver.
Dans les trois derniers km, pour couronner le tout, sans voir son dossard, je comprends qu'un solo a la bonne idée de fondre sur moi. Je ne connais pas ma place, ne sait pas quelle distance il reste (sachant qu'il est 5h55 environ et que l'objectif moins de 6h est en train de s'envoler), je n'ai donc qu'un envie, conserver ma place.
On se tire une bourre dans l'absolu surement pathétique à 13km/h, mais là , j'ai l'impression d'être à la fin du seul 5 km que j'ai déjà couru, ou des rares cross auxquels j'ai pu participer. J'essaie à plusieurs reprises de lui saper le moral en accélérant " sans prévenir ", mais le bougre ne lâche pas l'affaire.
Ne sachant pas où est Gerland (alors qu'il est juste devant mon nez) et n'en pouvant plus d'accélérer sans cesse sans qu'il lâche, et alors qu'il est 3 m derrière moi, je lui fais signe " qu'il a gagné ", mais il s'empresse alors de me dire " non non, je te double pas, ca fait trois km que tu me tires !".

Ca me va, même si je lui dis que ce n'ai pas la peine, qu'il l'a mérité. On discute en terminant, il me dit qu'il a fini toutes ses STL en 5h30 précédemment, ce que confirme son dossard n°29 (son scratch 2009), et qu'aujourd'hui la neige était trop handicapante. On passe la ligne main dans la main. Au final il sera classé devant moi avec quelques secondes d'avance...allez comprendre, mais c'est anecdotique.

Bilan positif, voire très positif sur certes course, je ne me pensais pas capable de si bien y figurer, mais très grosse déception en ce qui concerne notre égarement et les 10 minutes (sûr) et 10 places que j'y ai laissé. (ne sachant pas ce qui se serait passé sans cette erreur... j'aurais peut être davantage craqué sur la fin ou au contraire encore doublé, impossible et inutile de le savoir)

Les jambes sont bien explosées et mentalement j'ai souffert mais cette course m'a encore beaucoup plu et j'y reviendrai surement, avec peut être des conditions moins exceptionnelles d'enneigement qu'aujourd'hui, qui a posteriori ont notamment eu l'avantage de garder les pieds relativement au sec et hors de la boue habituelle, en plus du côté magique et " réverbérant "que cette couche blanche a apporté