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CAP - Saison 2011 - Synthèse Compétition - Victor NETO & Denis DEROCHES
COURSE A PIED   2011 - Compétitions
 

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Sainte-Lyon

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Mitigé
Déçu
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Trail samedi 28 mai 2011   
CELLES-SUR-DUROLLE Celles Effort 7° édition Acces Site Web
Celles Effort
17h 11 km 300 m Arrivants : 152
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 SUC Patrice 00:37:36 17,55 V1M 1969 ASPTT Clermont Chamalieres
2 FAVEYRIAL Christophe 00:39:10 16,85 V1M 1971 Courir En Livradois Forez
3 BATISSE Thierry 00:39:22 16,77 V1M 1967 Non Licencié
13 DEROCHES Denis 00:43:19 15,24 SEM 1979 Non Licencié

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

J'avais plutôt aimé cette course et son parcours en 2010, je choisis donc d'y retourner cette année avec pour but de faire au moins le même temps. En début de semaine je place comme 8 jours avant deux séances dures puis suivent deux footings très cool et un jour de coupure, j'espère donc arriver plutôt frais.

Sur place la chaleur est comparable à celle de l'an dernier et le plateau au moins aussi relevé, avec P. Suc qui a quasiment course gagnée d'avance , puis C. Faveyrial en « outsider » ainsi qu'une délégation très étoffée de coureurs de la FCG Thiers, venus en voisins, et avec certains desquels (Batisse, De Amorin Pinto) j'avais bataillé l'an dernier jusqu'au dernier km.

Le premier tour du village est plutôt lent au vu des coureurs présents: à peine 16km/h, Suc en retrait, Faveyrial déjà aux avant postes, puis au deuxième passage le rythme s'accélère nettement. Je suis dès le début en difficulté, n'arrivant pas à suivre le rythme du groupe de tête alors que la première côte n'est même pas encore là. Je vois Batisse et De Amorin Pinto s'envoler alors que l'an dernier j'ai fini devant l'un des deux et fais jeu égal avec l'autre jusqu'à la dernière côte.

Je n'ai aucune bonne sensation, l'impression de na pas avancer, ni sur le plat, ni en montée, et pas même en descente. Je me demande alors l'origine de ma méforme: trop de km courus à l'entrainement ? La chaleur ? Encore un jour sans ?

Je finis avec 2 minutes de plus que l'an dernier, dépité, et un peu lassé de faire depuis quelques mois systématiquement moins bien que l'an dernier sur les mêmes compétitions...

 
Trail dimanche 22 mai 2011   
AURIAC L'EGLISE (15) Trail des Trois Ruisseaux 1° édition Acces Site Web
Parcours du 28 km
10h00 29 km 1245 m Incrits : 21
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 GUILCHER David 02:20:25 12,39 SEM 1980 Ferriere Sainte-Marie
2 ETUR Christophe 02:30:16 11,58 V1M 1970 RC Arpajon
3 NETO Victor 02:31:23 11,49 V1M 1971 AS IBM Lyon
Parcours du 12 km
10h00 12 km 500 m Inscrits : 40
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 CRAIPEAU Jeremie 01:05:51 10,93 SEM 1983 La Voie de L'Ecir
2 ROCHE Jean-François 01:10:12 10,26 V2M 1954
3 BOMBARDO Gregory 01:10:24 10,23 V1M 1963 ECR Murat

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

A un mois du Marathon des Burons, trail de 46 km, où mon objectif sera de tenir, sans souffrir et sans chercher à faire un temps, je suis à la recherche d'une compétition de 30 km environ. Les distances du trail de l'Amethyste n'étant pas adaptées, je décide de faire le trail des Trois Ruisseaux. Je comptais sur Denis pour m'accompagner mais au dernier moment après avoir été informé par l'organisateur du faible nombre de participants il décide de ne pas venir... Dommage, je comptais beaucoup sur lui pour faire une partie du parcours ensemble.

La course commence un peu tard, à 10h, et du coup la chaleur est déjà là. Ca risque d'être une des difficultés qu'il faudra gérer. J'hésite à prendre une réserve d'eau et donc à m'alourdir. Un bénévole et Frederic Bulidon me le conseillent. Je décide de suivre le même choix que David Guilcher, connu vainqueur d'avance, qui part sans rien. Sur la ligne de départ, il explique que ce n'est pas un choix mais une contrainte, son sac étant percé. Il faudra faire sans eau, et ne pas rater de ravitaillement (heureusement il y en 4 sur le parcours).

L'idée d'un départ commun est bonne, rendant la course moins confidentielle. Ca part direct en cote, sans faire semblant. Mais à ma surprise, l'allure n'est pas très élevée, même pour les coureurs du 12 km. Contre mon gré, je suis avec David Guilcher, voire devant sur les 500 premiers mètres. Enfin il repassera devant moi au premier kilomètre. Il me semble cependant qu'il y a d'autres coureurs devant, mais ce n'est pas facile à voir, étant donné que nous sommes sur un monotrace en pleine foret qui grimpe pas mal.
Je pense néanmoins être second du long parcours, mais vu qu'on est tous ensemble, je peux me tromper. Dans la montée, soudainement, Christophe Etur me dépasse en trombe. Je vois à son dossard qu'il est sur le même parcours que moi. Je le reprendrai un peu plus loin.
Entre le 4ème et le 5ème kilomètre, les versions courtes et longues se séparent. Et je découvre qu'entre David Guilcher et moi, il y a un autre coureur, Stéphane Fabre. Je me croyais second, je suis donc troisième. Il n'est pas très loin devant, je me dis que si les jambes suivent, il y aura peut-être moyen de revenir sur lui. Derrière moi, à quelques centaines de mètres il y a Christophe Etur, qui imprime un bon rythme. Malgré le faible nombre de participants, il y a de bons coureurs, qui font faire que je ne vais jamais être vraiment seul.

Le parcours est somptueux et vraiment agréable et varié. On peut globalement courir partout. Les côtes ne sont jamais trop abruptes, et quand il faut marcher ça ne dure pas trop longtemps. On traverse des forets, des estives, des rivières... On emprunte des grands chemins, des courtes portions de bitumes, des monotraces de tout types, des chemins herbeux, des parties en forêt, des parties dégagées... Bref beaucoup de variété, qui en fait un parcours très plaisant.

Peu après le huitième kilomètre, je me trouve devant une patte d'oie, avec un chemin qui descend et un qui monte très légèrement, mais aucun signalement. J'hésite et part sur le chemin de gauche, celui qui descend. Après quelques centaines de mètres j'aperçois au loin sur la partie haute, le second Stéphane Fabre. Zut ! Une erreur de parcours ! Je décide de ne pas rebrousser chemin mais de remonter en marchant le ravin. Lorsque je suis revenu sur le bon parcours, j'ai logiquement perdu une place. Je reviens vite sur Christophe Etur, avec qui nous échangeons un bon moment. J'ai laissé quelques forces sur cette erreur, tant au niveau physique avec la montée du ravin qu'au niveau mental. Du coup, je laisse Christophe prendre le devant. Il m'invite à m'accrocher à ses côtés, je lui dit de filer. Le profil nous montre qu'après le 12ème kilomètre, au point culminant, nous aurons à faire à pas mal de descente. Je garde donc mes forces pour cette portion.

Après ces 4 kilomètres, nous sommes à 1200 mètres d'altitude, et maintenant c'est pas mal de descente qui nous attend. J'en profite pour me lâcher et distancer de plusieurs minutes Christophe Etur. J'aperçois régulièrement le second, mais il garde un bon rythme. Il va être dur de le reprendre. Je continue à me régaler de ce magnifique parcours, jusqu'au 19-20ème kilomètre environ, où la chaleur aidant, j'attrape un énorme coup de pompe, un peu comme ceux que j'ai eu au Marathon d'Annecy ou au trail de Lavault Saint-Anne... Et, bien que le parcours soit plus descendant que montant, ma vitesse s'est sérieusement réduite. Je suis persuadé que je vais me faire rattraper et perdre plusieurs places. Je sors mentalement de la course, pressé que ça se termine et je me met à douter, sur ma volonté de continuer la compétition en course à pied. J'en ai assez de m'arracher...

Comme prévu, au km 24,5, m'arrêtant un bon moment au ravitaillement, je me fais reprendre par Christophe Etur, et me retrouve à la quatrième place. Je n'ai aucune idée du positionnement des poursuivants. Je suis persuadé que je me ferai encore reprendre, vu mon manque d’énergie et les douleurs qui sont en train d'envahir progressivement mes mollets. Je ne savoure plus rien. Le GPS m'indique que la délivrance approche. Mais pourtant nous sommes encore loin de l'arrivée lorsque on passe le 28ème kilomètre (distance officielle). Nous terminons par une descente extrêmement abrupte et technique, très glissante avec quasiment rien pour s'accrocher, et aucune idée sur ce qu'il reste avant la fin du parcours.

Lorsque j'arrive, je suis troisième. Le coureur Stéphane Fabre qui a fait toute la course à la seconde place s'est perdu après le dernier ravitaillement. J'arrive vidé. Je demande de l'eau, et mauvaise surprise, pas de ravitaillement à l'arrivée (!!!!).

Au final, je ressors mitigé de cette course à cause de cette nouvelle occurrence de ce gros coup de barre avant le 20ème kilomètre. Ce qui me perturbe le plus est que je ne connais pas la cause, et donc je ne sais pas ce que je dois faire pour éviter que ça recommence... Tout ça n'est pas de très bonne augure, pour mes prochains gros défis que sont le Marathon des Burons et la 6000D, même si mon objectif ne sera pas le scratch...

 
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SAUXILLANGES Trail de l'Amethyste 1° édition Acces Site Web
La Tourmaline
09h30 11 km 600 m Incrits : 130
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 DAUMAS Romain 00:50:54 12,97 SEM 1978
2 FAVEYRIAL Christophe 00:51:19 12,86 V1M 1971 Courir en Livradois Forez
3 FOURNET Patrice 00:51:45 12,75 V1M 1971 Les Bourrins Du Midi
11 DEROCHES Denis 00:55:51 11,82 SEM 1979 Non Licencié
Trail de l’améthyste
09h30 40 km 1600 m Inscrits : 48
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 CHARTOIRE Fabien 03:12:41 12,46 SEM 1976 Clermont Athletisme Auvergne
2 BEAUME Benjamin 03:24:21 11,74 SEM 1982 Beaumont Athletique Club
3 BOMBARDO Gregory 03:27:21 11,57 SEM 1978 Lioran Ski Alpinisme

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

Décision de dernière minute, et pour éviter un voyage de plus, je choisis finalement de participer à la Tourmaline à 25 min de la maison plutôt que de me rendre à Auriac L'Eglise pour un parcours de 28km.

J'ai un peu forcé cette semaine à l'entrainement, notamment en côte avec 3x10 min en bosse lundi, et 16x1min/1min mercredi et malgré une coupure vendredi et samedi, j'ai les jambes lourdes à l'échauffement.

Il y a du beau monde au départ et le temps est superbe, cette première édition semble être un beau succès. Les relativement bonnes sensations à l'entrainement en ce moment me donnent quelques espoirs de bien gérer cette course mais la fatigue semble quand même être là comme je l'ai dit plus haut.

Après deux petits km assez roulants, on attaque une belle montée, et je vois bien que les jambes sont restées à la voiture, mais je tente de gérer.
Je monte très lentement sans trop exploser mais on me double pas mal. Je ne m'en fais pas et fais ma course avec les moyens du bord. Dans les descentes je me fais largement plaisir et rattrape plusieurs coureurs avec qui on fera le yoyo un moment.
La course est courte et heureusement, et dire que j'avais une seconde pensé à faire le 40 km...heureusement que je « m'assagis » avec les années... Je traine mes guêtres dans les montées, sans aucun jus, et dévale dans les descentes, c'est le leitmotiv aujourd'hui, encore plus que d'habitude.

Course sympathique mais parcours assez cassant, j'y suis peut être arrivé trop entamé pour mieux y figurer.

 
Cliquer pour voir la galerie Trail vendredi 6 mai 2011   
BLANZAT Noct'Blanzat Trail 3° édition Acces Site Web
La Découverte
21h45 9 km 210 m Inscrit : 115
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 NETO Victor 00:35:45 15,10 V1M 1971 AS IBM Lyon
2 BARTHELEMY Patrice 00:36:42 14,71 SEM 1976 Non Licencié
3 DEROCHES Denis 00:36:53 14,64 SEM 1979 Non Licencié
42 BELOT Pascal 00:48:28 11,14 V1M 1961 AS IBM Lyon
66 JENVRIN Christophe 00:54:04 9,99 V2M 1961 AS IBM Lyon
67 VALEM Lionel 00:54:20 9,94 V1M 1967 AS IBM Lyon
93 BELOT Michele 01:00:55 8,86 V2F 1957 AS IBM Lyon
Le Grand Huit
22h00 16,3 km 480 m Inscrits : 91
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 MEUDEC Yoan 01:04:54 15,07 SEM 1984 Team Platinium Nutrition Sport
2 CHANTELAUZE Stephane 01:08:37 14,25 SEM 1971 Courir En Livradois Forez
3 CRETIEN Benoit 01:09:38 14,04 SEM 1982 Non Licencié
41 THOME Michel 01:30:38 10,79 V1M 1971 AS IBM Lyon
70 BESSAC Patrick 01:41:42 9,62 V2M 1959 AS IBM Lyon
73 BESSAC Beatrice 01:42:14 9,57 V1F 1962 AS IBM Lyon

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

 
 
1er scratch

Je retrouve sur cette édition, les concurrents de tête de l'année dernière, David Dubost, Christophe Monturet et Mickaël Jarrige. Denis décide au dernier moment de s'aligner sur cette distance. Ca promet une belle bagarre.
J'envisage la même stratégie que l'an dernier, à savoir ne pas partir trop vite, en restant tout de même près de la tête de course, avant d'accélérer dans les cotes. Ca part plutôt vite, puisque au bout de 250 m on est déjà à plus de 18 km/h. J'ai l'impression que Christophe Monturet pousse fort et donne le tempo du départ. Je lui dis qu'on part trop vite. Je ralentis significativement pour retomber ma vitesse moyenne aux alentours de 16,5 km/h. Je dois ensuite faire en sorte de ne pas trop me faire distancer sans pour autant me mettre sur une allure trop élevée. Je passe donc le premier km en 3'37, soit avec 7 secondes de plus que l'année dernière. Le groupe est encore très soudé avec 5 ou 6 coureurs environ.

Je profite de la première cote, la plus courte, pour prendre la tête et commencer à distancer mes adversaires. J'ai l'impression d'être un peu moins rapide ici que l'an dernier, du coup mes poursuivants sont très près.

Autour du troisième kilomètre, nous sommes sur un monotrace très agréable après être sortie de Sayat. J'en profite pour récupérer. J'entends Denis qui doit sûrement être juste derrière moi qui me lance un encouragement.
A la sortie de ce sentier, nous attaquons la seconde et plus longue montée. Je relance pour essayer de creuser davantage d'écarts ; ce serait en effet dommage de me faire reprendre sur le plat où la descente finale. En début de montée, j'entends le souffle de Mickael Jarrige. Rien n'est donc encore joué. Je reçoit en passant les encouragements de Frederic Bulidon, qui ne coure pas ce soir, et qui me fera savoir après course que j'avais environ déjà une trentaine de seconde d'avance sur le second. Je continue seul jusqu'au bout, prenant toujours autant de plaisir sur la portion technique des Mauvaises, avant d'entamer la descente finale, où je manque me faire une cheville.

L'arrivée approche avec au final, le même scénario qu'en 2010, avec même un chrono amélioré de 15 secondes, et une arrivée avec beaucoup plus de fraîcheur que l'an dernier. Celle-ci est certainement liée à une meilleure gestion de la course.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

 
 
3ème scratch

Cette année, moins motivé par le grand parcours dont je connais la difficulté, notamment dans sa première boucle, je décide, malgré beaucoup d'hésitation, à partir sur le petit. Le plateau de départ moins relevé sur la découverte me donne aussi l'espoir de faire une bonne place au scratch, voire un podium.
Les têtes connues au départ sont les habitués : Christophe Monturet, Mickael Jarrige, David Dubost, Victor et moi. Je ne reconnais aucun autre coureur parmi ceux avec qui nous pourrions disputer les places au podium, mais sait-on jamais...

Nous restons groupés sur le premier km et demi plat et roulant, puis en traversant la route Blanzat- Nohanent Victor passe en tête à l'approche de la première côte.
M'ayant raconté le déroulement de la course de l'année précédente et pour en avoir discuté, je sais que si je veux essayer de bien figurer au classement il faut le marquer à la culotte pour ne pas prendre trop de retard dans cette première difficulté, où l'an dernier il m'avait dit avoir pris le large jusqu'à la fin.

Le rythme force quelque peu mais je reste au contact en deuxième position. Derrière, un coureur, M.Jarrige, je pense, d'après le souffle particulièrement rapide qui le caractérise, est à 3 m et je vois deux trois frontales à peine derrière.

Ma stratégie est simple : limiter l'écart perdu sur Victor plus à l'aise en côte pour revenir progressivement sur le plateau sommitale et si possible recoller dans la descente, qui est, là, plus ma spécialité...

Première côte franchie, on repasse sur la route menant à un lotissement. Je suis 10/15m derrière Victor à l'entrée dans le lotissement, m'appliquant à en garder un peu sous le pied pour ne pas exploser dans la vraie difficulté du parcours, menant au plateau de Bade.

Pour avoir reconnu le parcours, je sais que tous deux avec Victor affectionnons le single joignant la fin de la sortie du lotissement au pied de la deuxième côte. Je me rapproche légèrement de Victor sans vraiment accélérer, mais je sais que le « juge de paix » sera la côte suivante.

Virage à angle droit sur la gauche et la longue montée/faux plat commence. Je redoute ce genre de montée en compétition, où courir vite s'impose pour ne pas perdre beaucoup de terrain, et dans lesquelles en général je suis disons le mauvais, faute de quadriceps suffisants et de confiance je suppose.

Victor s'éloigne doucement mais je me dis que rien n'est fait pour le moment, surtout que je pensais le voir partir plus vite.
En parallèle, M.Jarrige,qui respire deux fois plus vite que moi, sait , lui, s'arracher dans ces côtes car il me dépose et semble même se rapprocher de Victor.

Jusqu'au plateau je ne vois plus grand chose des faisceaux de frontales devant moi, et c'est seulement au sommet lorsque le parcours tourne à 90° sur la droite que je peux voir les écarts.

Difficile à dire mais une première frontale, Victor probablement, semble à environ une minute et l'autre à 30sec.
Je me dis alors qu'il va être dur de revenir dans le descente, d'autant que les jambes sont moyennes malgré ma relative gestion de l'effort dans la montée.

Sur le large chemin menant au début de la descente, j'ai la mauvaise idée de commencer à calculer: pour la gagne, c'est râpé, alors en assurant la descente et sans me faire reprendre je fais deux... ou quelque chose comme ça.

En même temps, ca revient derrière et depuis plusieurs centaines de mètres j'entends un coureur juste derrière moi. Je suis alors persuadé qu'il s'agit de Christophe Monturet, car ce ne serait pas la première fois qu'il m'aurait repris aux deux tiers d'une course, notamment à la corrida où il m'avait passé quelques mètres avant que nous n’abandonnions, où lors des 5 km de Chappes où il termine à chaque fois devant Victor et moi depuis deux ans.
Je suis cependant relativement en confiance car mon passage favori, la descente finale, approche. Lorsque ce coureur me double, je ne reconnais ni C. Monturet, ni celui auquel je pense directement alors, David Dubost.
Avant le single menant au début de la descente, je le colle à la culotte et il ne semble pas très à l'aise dans ce sentier tournant et un peu piégeux au sol. La descente commence, je le double tout de suite mais il n'a pas l'air de vouloir lâcher l'affaire, je sens qu'il s'accroche et accélère.
Devant, je vois apparaître une frontale et un T-Shirt rouge, c'est donc M. Jarrige. Au même moment, dans les cailloux, ma cheville droite se tord sans gravité, mais je pars vers l'avant et évite de justesse une gamelle mémorable. Il faut dire que j'ai pris des Adizero Boston qui ne sont pas ici même vraiment dans leur élément.
Je reprends mes marques puis passe Jarrige dans le passage le plus caillouteux. L'autre coureur semble perdre un peu de terrain mais n'est pas loin.

On arrive dans Blanzat, je suis un peu dans les choux...Mon poursuivant « inconnu »se rapproche inexorablement et je me dis qu'il va falloir batailler pour rester deuxième. Je sors du tunnel et passe le pont second mais il commence à accélérer, alors qu'il doit rester 150m.
Je fais la bêtise de quasi sprinter, beaucoup trop tôt, pour le décourager mais il en remet une couche et je lâche prise. Je termine éprouvé par ce dernier « sprint » et fini les 30 derniers mètres à 10km/h, surveillant juste si personne ne revient car une lumière est tout près...mais c'est une voiture...

Bilan encourageant globalement, avec quelques regrets de ne pas avoir plus forcé dans la longue côte, voulant trop gérer et éviter le risque d'exploser, mais surtout des regrets sur la ligne droite finale où j'ai vraiment couru maladroitement.
Faire 1 et 2 avec Victor aurait été joli.