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CAP - Saison 2011 - Synthèse Compétition - Victor NETO & Denis DEROCHES
COURSE A PIED   2011 - Compétitions
 

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CONSIGNES
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LEGENDES
Satisfait
Mitigé
Déçu
Récompense reçue

 
Trail samedi 30 avril 2011   
SEYCHALLES Nocturnes de Courcourt 2° édition Acces Site Web
Nocturne de Courcourt
21h15 13 km 240 m Arrivants : 84
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 MEUDEC Yoan 00:42:54 Inv. 18,18 SEM 1984 Team Platinium Nutrition Sport
2 GUILCHER David 00:43:20 Inv. 18,00 SEM 1980 Clermont Athletisme
3 GUILHOTO Manuel 00:48:09 16,20 SEM 1982 Montluçon Athletisme
9 NETO Victor 00:50:56 15,31 V1M 1971 AS IBM Lyon
13 DEROCHES Denis 00:52:11 14,95 SEM 1979 Non Licencié

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

Deux semaines seulement après un marathon, j'aborde cette compétition dans le but de mieux cerner mon niveau de récupération. L'annulation du trail des violettes, prévu le même jour, fait que nous nous retrouvons avec un plateau de haut niveau. En plus de 7 des 8 premiers de l'épreuve de l'an dernier, nous retrouvons Yoan Meudec, David Guilcher, Benjamin Beaume, Benoit Cretien, Alexandre Malleret et surement plein de monde que je ne connais pas comme le montluçonnais Guilhoto qui finira 3ème. Au vue de cela, je me dis que si je termine à la 10ème place en améliorant mon temps de l'année dernière et en effectuant la course sans trop souffrir alors je serais satisfait.

Je me souviens que l'an dernier on a fait quasiment les deux premiers kilomètres à 18 km/h dans un peloton de tête d'environ 8 coureurs. Après ces deux kilomètres, l'épreuve m'était apparue comme très éprouvante jusqu'à la fin. Je ne veux pas renouveler la même expérience et me force à ne pas dépasser 16,5 km/h. Ca part très légèrement moins vite qu'en 2010, avant de ré accélérer. Et pire que l'an dernier, ils sont presque une douzaine dans le peloton de tête ! Je laisse et reste en retrait. A quelques mètres devant, on retrouve Denis et Alexandre Malleret. Après le second kilomètre, à l'entame de la première cote, je lance une première accélération. Ca répond plutôt bien. J'ai du jus contrairement à l'an dernier où j'avais tout dépensé en 2 km. Denis et Alexandre suivent et bien vite me reprennent. Jusqu'au 5ème kilomètre ils vont prendre le large et me devancer d'une bonne centaine de mètres. Je reviens peu à peu à leur niveau et reste en leur compagnie, légèrement devant jusqu'au bas de la cote, vers le km 7,5.

Je monte à mon rythme sans me mettre dans le rouge. En milieu de cote, je reprends un concurrent, Nicolas Mathieu. Puis vers le sommet, j'en aperçois un autre, que je peux doubler facilement au tout début de la descente, Mickael Jarrige. En pleine forme à ce niveau de la course avec les difficultés derrière moi, je n'ai plus qu'à savourer le plaisir de courir la nuit jusqu'au bout.

Je termine à une belle 9ème place (compte-tenu du plateau), sans avoir souffert et en ayant bien amélioré mon temps de l'an dernier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

Les deux premiers km plats permettent déjà aux favoris de prendre le large. Nous nous retrouvons dans la première côte à trois avec Victor et Alexandre Malleret, et notre trio va perdurer sur presque 4 km jusqu'au pied de la grosse difficulté du parcours.
Chacun des trois mène tour à tour le groupe, mais je se sais que la côte va m'être fatale car j'ai déjà un peu de mal sur le faux plat montant qui y mène.

Dès le début de la pente, Victor et A. Malleret s'échappent et je me dis que je vais essayer de limiter l'écart jusqu'au sommet, la descente qui suit m'étant beaucoup plus favorable. Je parviens à rester à une distance encore rattrapable jusqu'au premier palier puis m'écroule complètement dans le dernier mûr qui mène au sommet où je marche plusieurs fois.

Au même moment impossible de savoir qui est qui devant car de nombreuses frontales de randonneurs apparaissent au loin vers le ravito sommital, mais j'ai bien l'impression d'avoir perdu plus d'une minute sur Victor et Alexandre.

Dans la descente je relance comme je peux et reprends Alexandre ainsi qu'un autre coureur un peu plus loin. Au pied de la descente on remonte légèrement et le coureur me repasse facilement tandis qu'Alexandre se rapproche.

Je n'ai plus grand chose dans les jambes et n'ai plus tellement envie ni les moyens de lutter sur son retour dans la partie finale.
Nous traversons le village ensemble et je n'arrive pas à lancer une accélération pour essayer de passer devant, d'autant qu'il a pris quelques mètres d'avance connaissant surement mes intentions finales depuis la Montagne Verte...

Course difficile, relativement en jambes sur le plat j'ai été comme souvent en difficulté dans la grosse côte où il faut aller vite. Je termine avec un moins bon temps que l'an dernier, de 30 secondes environ, mais cette année la deuxième partie de la course a été pour moi plus laborieuse que l'an dernier.

 
Cliquer pour voir la galerie Route dimanche 17 avril 2011   
ANNECY (74) Marathon du Lac d'Annecy 32° édition Acces Site Web
Marathon international du lac d'Annecy
08h30 42,195 km 376 m Arrivants : 2738
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 BITOK Benjamin 02:11:33 19,25 SEM 1981 Kenya
2 MUSEMBI Martin 02:17:13 18,45 SEM 1984 Kenya
3 JUNID Abuna 02:22:56 17,71 SEM 1981 Ethiopie
51 NETO Victor 02:49:12 14,96 SEM 1971 AS IBM Lyon
190 DEROCHES Denis 02:59:24 14,11 SEM 1979 Non Licencié
2294 VILLIERE Fabien 04:17:44 9,82 SEM 1973 AS IBM Lyon
Semi-Marathon international du lac d'Annecy
14h00 21,100 km 160 m Arrivants : 3445
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 NIZIGIYIMANA Ezechiel 01:04:37 19,59 SEM 1988 Burundi - Asvel Villeurbanne
2 NIYONIZIGIYE Jean-Claude 01:04:47 19,54 SEM 1988 Athleg
3 KENESI Geoffrey 01:04:49 19,53 SEM 1987 Kenya

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

Bilan de la preparation et objectifs

En vue de ce marathon, j'ai décidé de ne pas suivre de plan particulier, mais plutôt de me coller à un protocole d'entrainement avec de manière hebdo une séance de VMA, une séance de seuil (éventuellement remplacé par une compétition) et une sortie longue (sauf les semaines avec compétition).
Globalement le plan a été tenu sans accroc, excepté pour les sorties longues qui ont été très limitées, souvent écourtées et plutôt sur chemin que sur route. Mes résultats et sensations me confirment un état correct sur ma vitesse. J'ai par contre quelques interrogations sur l'endurance.
Face à cela, je me donne pour objectif de finir ce marathon entre 2h43 et 2h53.


Les 20 premiers kilomètres

Mon dernier temps marathon me donne un accès au SAS Elite, m'enlevant une bonne partie de pression. C'est appréciable car avec 3000 partants, et très vite une voie étroite sur piste cyclable, il vaut mieux partir bien placé. Par contre attention à ne pas tomber dans le piège du départ canon, en partant avec les athlètes valant moins de 2h30 voir 2h15...
Comme souvent sur marathon, le départ et les premiers kilomètres sont des moments magiques, de grande joie et de plaisir. Il y a de l'échange avec les autres coureurs et on se sent avec des ailes. J'ai assez vite Denis avec moi. J'espère qu'on pourra faire la même chose qu'à Val-De-Reuil où on était resté ensemble pendant les 24 premiers kilomètres.
Malheureusement, il lâche trop vite le rythme que je m'efforce de tenir. Je mène alors la cadence dans un peloton de 7-8 personnes, où nous parvenons à maintenir une vitesse moyenne de 15,9 km/h.

Les conditions météos sont bonnes, les ravitaillements et points d'eau sont très nombreux, parfois même espacés de seulement 2 km. Le paysage est agréable, avec des parties ombragées. Mais à cela s'ajoutent 2 bémols : la monotonie du parcours, surtout sur le type de route où nous ne quittons pas la piste cyclable, et le profil qui n'est jamais plat. On a à faire en continue à des toutes petites bosses ou faux-plats, qui ajoutent quelques difficultés pour tenir une allure constante et qui cumulés donnent un dénivelé non négligeable.

Un peu avant le vingtième kilomètre, j'ai soudainement une sensation de fatigue. Celle-ci arrive bien trop tôt par rapport à mes précédents marathons. Je sens qu'elle n'est pas passagère. Il va falloir sacrément lutter pour faire les 22,5 km restants et malgré mon temps actuel, j'ai déjà conscience que tomber à 2h45 ou moins sera impossible. Je lâche mon peloton et pars faire une partie de la route, seul.


Du km 20 à l'arrivée

J'ai déjà lâché avant le semi. Le chrono m'indique 1h20'22. Je recale mon objectif à moins de 2h54 et décide de ne plus forcer. Ce retour vers l'arrivée va me paraître très long et ennuyeux. Le fait de faire un aller-retour n'arrange rien à l'affaire et au contraire me donne une impression plus grande de longueur. J'essaye de me donner des moyens pour tenir. Sur une bonne portion, nous courrons sur une minuscule portion de la piste cyclable car nous avons le gros des participants encore sur la partie-aller. Je m'efforce de les regarder pour moins voir le temps passer. Je me laisse dépasser et ne faire plus d'effort. Je suis bien seul. J'avais déjà oublié combien un marathon pouvait être difficile. Plus loin par 2 fois, je retrouve et rattrape des compagnons de fortune qui étaient avec moi dans le peloton de 15,9 km/h sur les 20 premiers kilomètres. Je reste insensible aux encouragements et plus cela avance, et plus les kilomètres me paraissent long.

Pour la première fois, je vais finir un marathon sans accélérer. J'arrive vidé avec la décision de ne plus faire de marathon compétition en 2011. Si j'en fait un autre, ce sera soit un marathon festif avec long arrêt à chaque ravitaillement et dégustation des produits locaux, où soit alors en tant que meneur d'allure sur un rythme entre 3h30 et 4h.


Bilan

Au final, mes sentiments sont mitigés. Côté chrono, rien à redire. 2h49 c'est complètement dans mes objectifs. Malgré ma fatigue et démotivation, j'ai tout de même tenu le second semi à 14,25 km/h. On ne peut donc pas parler de mur... Je pense que je dois cela à l'insuffisance de sorties longues pendant la préparation. Par contre ma déception vient du déroulement de la course avec 20 km très bien et les 22 suivants avec peine. Si j'avais réalisé le même chrono avec des sensations plus homogènes, j’aurais vraiment été satisfait.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

Un beau fiasco...dont les deux principales raisons sont surement :

  • une préparation tardive mal gérée, voire improvisée en raison d'une douleur récalcitrante qui m'a obligé :

    - à décaler les sorties longues beaucoup trop près du jour J et à en faire trop pour me rassurer entre J-15 et J-10 ( 28km à 14km/h-24km à 12km/h-29km à13km/h les 4, 5 et 8 avril...)
    - à supprimer des séances clés de VMA de peur de réveiller la douleur latente: aucune séance de piste,400,800,1000 : que des 30/30...depuis janvier voire avant.
    -surement une compet de prépa de trop : le semi de Riom à coup sûr.

  • Un départ beaucoup trop rapide le jour du marathon : plus rapide que le jour de « ma perf » de 2h44 à Val de Reuil, alors qu'aujourd'hui je n'en avais pas les moyens.

  • Une perte de confiance, au niveau mental, depuis ma reprise en raison de chrono en régression et d'un retour en forme laborieux.


    Le cadre est magnifique à Annecy, le temps ensoleillé, un peu chaud certes, mais le parcours, annoncé pourtant roulant, en aller retour sur piste cyclable me laisse avant même le départ un peu dubitatif, ce qui se vérifiera pour ma part par la suite.
    Pas de problème au départ nous avons eu droit avec Victor au « sas préférentiel » ouvert sur justification d'un chrono mini de 2h45. Un stress en moins...car 30min avant le départ il y a déjà énormément de monde sur la ligne.

    Le départ est piègeux car poussé par la foule de coureurs et de spectateurs, il est facile de s'emballer. Bien que m'en pensant personnellement actuellement incapable, nous aimerions avec Victor faire route ensemble comme à Val de Reuil, et je dois donc faire attention à ne pas le perde de vue ni à le laisser trop partir dans ces groupes de coureurs aux accélérations et relances nerveuses sur les 2 premiers km.

    Je recolle au groupe de Victor vers le km 3 mais au prix d'un effort que je sais devoir payer par la suite. Je pense alors que le jeu en vaut la chandelle car le rythme se calme un peu et je sais l'aide que peut procurer le fait de courir à deux.
    Mais la course est encore trop nerveuse, les coureurs se dépassent, se redépassent, il est difficile de trouver un rythme, d'autant que les faux plats se succèdent et tendent à casser les groupes.

    Je laisse après quelques km partir le groupe que je suivais pensant plus sage de me caler sur des allures plus en phase avec mes chronos actuels...mais n'est il pas déjà trop tard...?

    Esseulé, je ne me sens déjà « pas top » alors que seul une grosse dizaine de km est parcourue. C'est alors qu'un coureur me dépasse en disant un mot d'encouragement: je reconnais immédiatement un coureur du RC Vichy, Thierry Gardent je pense, qui avait fini juste derrière moi au semi de Vichy il y a quelques semaines.
    Je reste juste derrière lui environ 5 km, ce qui m'aide bien, mais son allure me gène un peu : par moments je me prends presque les pieds dans les siens car il ralentit et quand j'essaie alors de prendre le relais il accélère très nettement...Du coup je reste derrière et lorsqu'un groupe nous rattrape il emboite le pas et je ne peux suivre.
    C'est alors le début de la fin pour moi. A nouveau seul je prends un coup au moral et le rythme baisse, j'ai presque froid, et le temps me tarde de passer le semi et de repartir en sens inverse pour la deuxième moitié.
    Je comprends vite que je suis déjà dans « le mûr »: mal aux jambes, plus envie, espoir chrono envolé, doublé en permanence...et je ne suis qu'au semi, passé en 1h23, soit le temps de ma deuxième moitié le jour du marathon à Val de Reuil...ca s'annonce mal tout ça...

    Un léger mieux entre le 23 et le 27ème km car on croise les coureurs en sens inverse et le parcours est assez plat. Je maintiens encore 15km/h de moyenne, mais le mal aux jambes s'amplifie, et les crampes arrivent...
    Beaucoup de faux plats, et ma vitesse baisse de dixième en dixième toutes les 10 minutes environ.
    Je stabilise un bon moment à 14,5 km/h, en pleine souffrance, puis les crampes et le ras le bol me rattrapent.
    Je me fais sans cesse doubler, souvent vite, impossible d'accrocher. Parfois je piétine quand les crampes m'y obligent, et je commence sérieusement à me demander si je vais rentrer en 3h...
    Deux trois calculs + le GPS et je me dis que ca devrait passer mais les 3 derniers km sont un calvaire: aucune envie si ce n'est d'en finir alors que tout le monde autour de moi à l'air d'être à bloc pour le chrono...moi je n'avance pas.
    A 1,5 km de l'arrivée, c'est Emmanuel Verrière qui me dépasse en m'invitant à le suivre mais je suis alors sur une autre planète, gérant les crampes aux mollets pour ne pas finir en marchant.
    Je fixe ma montre pour voir passer les minutes, car les secondes ne s'affichent pas et je n'ai pas envie de finir en 3h00min15s.
    Il y a une foule incroyable, tout le monde hurle et moi je suis aux abois..
    Ca passe en 2h59min et qq sec...mais quelle mauvaise gestion de course...

    Il y en aura d'autres... Content de l'avoir fait, et de ne pas avoir baissé les bras totalement. Maintenant du repos puis reprise des entrainements davantage en nature pour préparer la suite.

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    Cliquer pour voir la galerie Trail dimanche 4 avril 2011   
    CEBAZAT Les Coteaux de Cebazat 3° édition Acces Site Web
    10,6 km
    09h30 10,6 km 300 m Arrivants : 102
    Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
    1 NETO Victor 00:44:14 14,38 V1M 1971 AS IBM Lyon
    2 FERNANDEZ Telmo 00:45:02 14,12 SEM 1972 Agemios
    3 PERA Loic 00:46:05 13,80 CAM 1994 Foullees Mezelloise
    20 km
    09h00 20 km 600 m Arrivants : 95
    Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
    1 VERNET Eric 01:31:56 13,05 V1M 1967 CA Brioude
    2 REMOND Didier 01:34:45 12,66 V1M 1963 Beaumont Athletique Club
    3 CHANTELAUZE Stephane 01:35:18 12,59 V1M 1971 Courir En Livradois Forez

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    Victor
     
     

     
     
    1er scratch

    Deux semaines avant le marathon d'Annecy, je devrais plutôt envisager une dernière sortie longue. Mais voilà plusieurs années que ma collègue d'IBM, Michele Belot, appartenant à l'organisation du trail de Cebazat me fait la promotion de cet évènement. Aussi, l'an dernier déjà, je lui ai promis que je serais la. Parole tenue. Ne voulant pas non plus accumuler trop de fatigue, notamment avec la multiplication des compétitions, je m'oriente sur la version courte.

    J'arrive sur place juste quelques minutes avant le départ de la version longue et déjà avant de me garer j'aperçois du beau monde, comme Stephane Chantelauze, Joel Cherion, Telmo Fernandez, Eric Vernet, qui seront répartis sur les deux épreuves.

    Après un bref échauffement en compagnie de Telmo et Joel, on se place sur la ligne de départ. Au vue des participants, je pronostique une victoire pour Telmo, que je n'ai jamais battu. Cela me donne donc un repère. Des les premiers mètres, je fais en sorte de laisser Telmo mener et de rester à proximité. Très vite on se met ensemble. Mais sur cette première portion plate et roulante, je sens que je suis en sous-régime. Aussi j'accélère et reprend les commandes, tout en veillant à ne pas dépasser une certaine allure en vue du dénivelé qui nous attend après le 3ème kilomètre. Je suis donc en tête à l'amorce de la côte. Telmo n'est pas très loin derrière. Après quelques centaines de mètres, le scenario que j'avais pressenti se déroule : Telmo me dépasse, je l'encourage, sachant qu'il est à l'aise sur ce type de configuration et le voit s'éloigner. Mais des que la pente va se radoucir, je le reprends et repars en tête. On continue à monter pendant quelques kilomètres, et à l'arrivée sur le plateau de Chanturgue, je continue à être seul. Je fais ma course, m'attendant à tout moment à voir mon poursuivant revenir, mais, avant d'attaquer la descente, me voilà en bonne posture, vu que je m'attendais à ce qu'il me dépose dans la montée.

    Je garde un rythme soutenu sur la descente, me régalant au passage des points de vue et de la technicité du terrain, très varié, et jamais trop dangereux. Vraiment du plaisir, il y a juste ce qu'il faut pour garder de bonnes sensations.
    A la fin de la descente, nous rejoignons le bitume, pour un bon kilomètre avant l'arrivée. Deux vélos sont la pour m'accueillir et me guider jusqu'à l'arrivée. Super moment, même si cette portion me parait bien longue. Je ne me rends pas compte que l'allure des cyclistes me force encore à accélérer. Tant que je n'ai pas la ligne d'arrivée en vue, je crains encore à tout moment de voir Telmo débouler à mes côtés, même si des benevoles au passage m'indiquent qu'il est encore loin derrière.

    Au final, ce fut une belle surprise de me retrouver la, après ma déception une semaine avant à Vichy. Après il faut relativiser, la concurrence restait limitée, sachant qu'il y avait 4 manifestations avec plusieurs course ce week-end dans l'agglomération clermontoise. J'ai apprécié la "lutte" avec Telmo, qui a apporté un bel intérêt à l'épreuve. A la troisième place, on retrouve Loïc Pera, 17 ans, qui devrait être systématiquement devant moi, d'ici un an ou deux...

     
    Route dimanche 04 avril 2011   
    RIOM Courir à Riom 35° édition Acces Site Web
    Semi-Marathon
    16h00 21,1 km 130 m Arrivants : 94
    Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
    1 HAFNAOUI Nordine 01:10:57 17,84 V1M 1967 Beaumont AC
    2 PANNIER Anthony 01:17:04 16,43 SEM 1976 Ao Nivernaise
    3 MARCHAND François 01:18:16 16,18 SEM 1984 st Charente Athletique
    11 DEROCHES Denis 01:25:59 14,72 SEM 1979 Non Licencié
    10 km
    15h00 10 km 18 m Arrivants : 189
    Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
    1 SUC Patrick 00:31:37 18,98 V1M 1969 Asptt Clermont Athletisme
    2 GROLLET Laurent 00:33:03 18,15 SEM 1977 Pass Running
    3 BERTHIAUD Gwenael 00:33:04 18,15 SEM 1985 Asptt Clermont Athletisme

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    Denis
     
     

    Je participe à ce semi avec pour but de faire une séance deux en un : du seuil en vu du marathon et une sortie longue puisque j'avais prévu de faire un quatrième tour cool après les trois premiers du semi.

    Après celui de Vichy dimanche dernier, j'ai été fatigué toute la semaine et ai peu couru. Aujourd'hui je sais le parcours beaucoup moins roulant qu'à Vichy donc je suis quasiment sur de faire un moins bon chrono.

    Dès le départ je sens qu'aujourd'hui c'est un très mauvais jour. Je n'arrive pas, déjà au bout d'à peine un kilomètre, à suivre un groupe de coureurs, avec notamment Philippe Besse, que je dois laisser filer. Les jambes sont lourdes et je suis crevé.

    Je vois ma vitesse baisser sans cesse et je sors de la course au bout du premier tour. JP Limouzin me rattrape et m'encourage au début du second tour et m'invite à m'accrocher mais je suis cuit, plus rien dans la tête ni dans les jambes. Pas envie de me faire mal, et pas les moyens.

    Le parcours est franchement cassant par moments, notamment sur la fin de la boucle, il ne faut pas venir ici pour faire un chrono.

    Je ne finis vraiment pas vite, sans m'arracher certes, mais de toute façon j'en suis incapable aujourd'hui. Je me dis que ca ne sert plus à rien de forcer, surtout que j'ai encore un tour à faire dans cet environnement pas franchement agréable.

    Je passe la ligne en marchant, un peu dépité par cette grosse contre performance, certes explicable par le fait que je n'avais manifestement pas récupéré de Vichy, mais quand même à 8 minutes de mon record et surtout moins vite que les premiers semis que je faisais il y a 3 ans.

    Je bois quelques verres puis repars pour un quatrième tour à l'envers. Je me force car ce n'est pas vraiment un plaisir...j'ai mal partout, et notamment à cette satanée jambe gauche qui n'en finit plus de me trotter dans la tête.

    Je m'arrête à 2h00 de course à 14km/h de moyenne en croisant à contre sens les premiers hectomètres du 10km. Ca aura au moins été, je l'espère, une séance utile pour Annecy. Vivement des jours meilleurs...