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CAP - Saison 2010 - Synthèse Compétition - Victor NETO
CAP - Saison 2010 - Synthèse Compétition - Victor NETO
 
Course n°046 Cliquer pour voir la galerie Trail samedi 26 juin 2010
dimanche 27 juin 2010 
 
CHAMONIX (74) Marathon du Mont-Blanc 32° édition (Cross)
8° édition (Marathon)
Acces Site Web
Cross du Mont-Blanc
26/06 - 8h30 23 km 1454 m D+ / 474 m D-
GPS : 1923 m D+ / 960 m D-
Inscrits : 1500
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 PRALONG Candide 01:58:29 11,65 ESM 1990 BCV Mount Asics Team (Suisse)
2 MICLO Olivier 02:00:46 11,43 SEM 1982 Colmar MC
3 VALTERIO David 02:01:58 11,31 SEM 1982 BCV Mount Asics Team (Suisse)
61 DEROCHES Denis 02:32:42 9,04 SEM 1979 Non Licencie
10 km du Mont-Blanc
26/06 - 9h00 10 km 230 m Arrivants : 416
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 SALAMIN Augustin 00:40:41 14,75 ESM 1990 BCV Mount Asics Team (Suisse)
2 PELLEGRINI Théo 00:41:07 14,59 ESM CSRP
3 GUIGON Pascal 00:41:24 14,49 V1M 1962
Marathon du Mont-Blanc
27/06 - 7h00 42,195 km 2511 m D+ / 1490 m D-
GPS : 3200 m D+ / 2230 m D-
Inscrits : 2000
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 PIANET Nicolas 03:56:57 10,68 SEM 1977 Lons Athletique Club
2 PASQUIO David 03:57:54 10,64 SEM 1974 Team Salomon
3 DUBOULOZ Charles 04:00:44 10,52 ESM 1989 Team 42KM195
69 NETO Victor 05:08:50 8,20 SEM 1971 AS IBM Lyon
Denis
«  Arrivé à Chamonix puis sur la ligne de départ j'ai vraiment des regrets de ne pas avoir pu m'inscrire à temps sur le marathon. Tout est en effet réuni pour une course inoubliable. Le temps est enfin estival, le paysage magnifique, et l'ambiance est celle des grandes courses que j'ai déjà pu connaître.
Je pars sur ce 23 km un peu en dilettante, sans avoir trop étudié le parcours, le profil, ni la disposition des ravitaillements, avec dans les jambes le maratrail de Les Salles sept jours avant.

Le départ plat me démontre d'emblée que j'ai encore des traces de fatigue, et les côtes me le confirmeront également.
Je n'arrive pas trop à rentrer dans la course, les kilomètres défilent vite et je me dis que de toute façon il n'y en a pas pour longtemps. La première féminine, Anna Frost, me dépose dès les premières pentes. La deuxième, Céline Lafaye mettra un peu plus de temps mais son gabarit poids plume semble lui donner des ailes dans les côtes. Je ne peux et n'ai de toute façon pas envie de lutter.
Ma place se stabilise à mi course vers la 60ème place et aux trois quarts de la course je commence à rentrer dedans mentalement... un peu tard.
Il est difficile d'admirer le paysage car les chemins, notamment en crête, sont assez techniques et piègeux. Le parcours est en tout cas magnifique et à la hauteur de sa réputation.

L'envie de me rentrer dedans me vient enfin au bas de la fameuse dernière montée menant à l'arrivée, Planpraz. Je m'improvise un défi : ne pas marcher un seul pas dans toute cette ascension finale, alors que les concurrents qui me précèdent l'entament presque tous les deux pieds aux sols.

Si cette côte avait été placée au beau milieu de la course je n'aurai pas eu la force de la faire en courant mais le côté ludique de ce petit challenge personnel me fait tenir mentalement pour courir jusqu'au sommet, où le public relativement nombreux assure une ambiance sympathique.

Le weekend aura été en tout cas une belle réussite. Hormis la ville et l'environnement de Chamonix que j'adore et dont nous avons agréablement profité avec Victor pendant deux jours, assister à l'arrivée des cadors du marathon dans la montée finale le lendemain aura également été pour moi aussi inédit qu'intéressant.
L'envie de revenir courir dans ces montagnes fin juillet à la Plagne et fin aout ici même est dès lors revenue à son paroxysme. Il va maintenant falloir s'entrainer juste, avec modération et discernement pour arriver frais, sans blessure et pouvoir ainsi profiter pleinement de ce massif exceptionnel.  »

Victor
«  C'est détendu que je me présente sur cette épreuve, puisque je ne me suis pas fixé d'objectif de performance. Mon but est de profiter pleinement des paysages grandioses qui m'attendent et de finir la course sans souffrir, sans me préoccuper de mon temps et de mon classement.
Je pars donc comme pour une sortie longue, en courant à mon rythme, sans jamais me mettre dans le rouge. Je pense que c'est la stratégie qui me convient le mieux, sachant que les difficultés commencent à partir du 19 eme kilomètre.

Première partie : km 1 à 19 : de Chamonix à Vallorcine
C'est la partie la plus roulante du parcours. Il y a 2 options pour l'aborder : soit partir à fond et prendre de l'avance en essayant de gérer par la suite avec l'avance prise, soit partir tranquillement afin de garder de l'énergie et de la fraicheur pour les parties suivantes. Bien entendu, j'opte pour la deuxième option, en prenant bien mon temps, en savourant la beauté des lieux, en m'arrêtant très longuement lors des ravitaillements, vu la chaleur estivale de cette journée. La deuxième féminine, Isabelle Jaussaud, me rattrape au 10ème kilomètre, à hauteur du premier ravitaillement à Argentière. J'arrive à Vallorcine après 1h35 de course.

Deuxième partie : km 19 à 31 : de Vallorcine à Tré Le Champ, en passant par l'aiguillette des Posettes
Particularité de cette portion : plus de 1000 m de dénivelé positif en 6 km, avant d'enchainer quasiment la même chose en dénivelé négatif !
Dés la sortie du ravitaillement de Vallorcine, c'est un mur qui se présente ! Et la, la course se transforme en marche active. Les coureurs équipés de bâtons en profitent pour reprendre le large. Ceux qui ont trop forcés dans la première partie, commencent à payer leurs efforts et se font rattraper. Dans la montée, la troisième féminine Michelle Leservoisier, troisième féminine me dépasse avec une grande aisance. On dirait qu'elle flotte sur les côtes ! Je la retrouverai plus tard dans la descente, en grande difficulté, pestant contre la technicité et la longueur de celle-ci. Les Posettes nous offrent un panorama splendide, un des meilleurs moments de ce marathon. Il y a même des névés. La descente est toute aussi difficile que la montée. Ca tourne beaucoup, le sol n'est pas stable, et ça descend franchement. Je me fais une grosse frayeur au km 26, me foulant sérieusement une cheville et passant tout près de l'entorse. Heureusement, plus de peur que de mal, mais du coup, je vais m'astreindre à une grande dose de prudence jusqu'au bout. Ce serait dommage de ne pas être finisher !
Dans la descente, je suis au coude à coude avec Eric Vernet, un auvergnat talentueux, qui m'avait déposé en côte lors du trail de Saint-Amant avant de prendre la victoire. Nous restons à proximité jusqu'au ravitaillement de Tré Le Champ, où il s'arrêtera un peu moins longtemps que moi, et en profitera pour faire une énorme remontée en finissant 15 minutes avant moi ! Respect ! Sacré talent, course parfaitement gérée !

Troisième partie : km 31 à l'arrivée : de Tré Le Champ à Planpraz en passant par la Flégère,
Particularité de cette portion : une courte distance mais un gros dénivelé.
A environ 11 km de la destination finale, j'en suis à 3h25 de course et je suis conscient que malgré la courte distance, il sera quasiment impossible de passer sous les 5 heures. J'ai bien fait de garder de l'énergie, puisque j'arrive encore à dépasser quelques concurrents, malgré la pente et la technicité du terrain. Je me motive en pensant à Denis qui doit certainement m'attendre à la Flégère, au km 37, pour finir la course à mes côtés. Peu avant le sommet de la Flégère, j'ai la mauvaise surprise de voir notre espoir du Team Platinium Nutrition Compressport, Martin Reyt, en difficulté. La veille, il m'avait confirmé que cette course faisait partie de ses objectifs, et qu'il visait une place dans le top 5, aux côtés de Yoan Meudec. A la Flègère, aucune trace de Denis. Je continue donc sur ma lancée, courant lorsque c'est possible et marchant dans les parties trop pentues ou les pierriers. C'est à 1,5 km environ de l'arrivée que je retrouve Denis. Cette partie va me paraître interminable, car à nouveau tout en côte, et en plein soleil. Je marche beaucoup, motivée par la bonne bière fraîche qui nous attend à l'arrivée. Je me donne quand même bonne conscience en courant les 150 derniers mètres.

Quel plaisir d'avoir terminé cette magnifique épreuve ! Vraiment un moment magique !
Maintenant place à la trêve annuelle, avec abstinence de la course à pied pendant 2 bonnes semaines…  »

 
Course n°045 Trail dimanche 13 juin 2010   
CHAMPAGNAT-LE-JEUNE La ronde des villages des trois vallées 1° édition Acces Site Web
Course à pied 31 km
9h00 31 km 1080 m Inscrits : 11
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 HUART Dimitri 02:23:32 12,96 SEM 1981 Cournon Puissance 3 Triathlon
2 NETO Victor 02:28:05 12,56 SEM 1971 AS IBM Lyon
3 DEROCHES Denis 02:34:30 12,04 SEM 1979 Non Licencie
Course à pied 15 km
09h00 15 km 580 m Arrivants : 35
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 BAILLY Jean-Christophe 01:10:47 12,71 SEM 1972
2 CROZEMARIE Romain 01:10:57 12,68 SEM 1987
3 BAILLY Vincent 01:15:27 11,93 SEM
Victor

2ème Scratch
«  Vendredi soir, Denis m’appelle pour connaître mon programme du week-end. La semaine a été chargée et ne m’a laissé qu’une cinquantaine de minutes pour m’entrainer. La semaine qui arrive s’annonce identique voir pire. Le marathon du Mont-Blanc approchant, il me faut impérativement une séance longue avec du dénivelé. Je tire donc une croix sur le 13 km de Thiers malgré la motivation de Denis, ainsi que sur Marsat qui est trop court. Il reste donc 2 options : une séance d’entrainement nature ou le trail de Champagnat-Le-Jeune. J’hésite longtemps entre ces deux scénarios. Je ne sais pas si j’aurais la volonté de faire une séance suffisamment longue, et inutile d’espérer faire des efforts sur la vitesse. Le trail de Champagnat me refroidit par son prix de 18 € que rien ne justifie (pas de repas, ravitaillements basique, tee-shirt coton en guise de souvenir). Malgré tout, samedi après-midi, je choisis cette option.

Dimanche matin, arrivée sur place, dans le hameau de Fressange, au milieu de nulle part, nous ne sommes qu’à moitié surpris de voir aussi peu de monde. Sur le 31 km, nous ne serons que 11. Je n’ai jamais couru avec aussi peu de personne, mais comme souvent je me suis retrouvé seul en course, cela risque de ne pas changer grand-chose.
Nous observons nos concurrents. Garé à côté de nous, l’un d’entre eux, que nous n’avons jamais vu auparavant a le look pour être dangereux. Il s’agit d’un triathlète, portant la tenue complète, flagué France, Dimitri Huart
A 9h00 nous nous dirigeons vers la ligne de départ. L’organisatrice fait l’appel. Les 11 courageux sont prêts à partir. Ca démarre par une petite côte. Comme Denis l’avais senti, ça va se jouer entre lui, moi et Huart. Huart pousse assez tôt l’accélération. Nous le laissons filer. Vers le premier kilomètre, déjà il va se perdre. On le cherche un peu partout, on se demande où il a filé. On l’appelle, il rebrousse chemin. Je me dis que s’il revient à nous, alors c’est un concurrent dangereux. En moins de 3 km, il parvient à revenir et à reprendre la tête de la course, plutôt facilement. Denis fait en sorte de rester pas trop éloigné. Je me retrouve donc décroché à la troisième place.
Je vais garder cette position assez longtemps, avec quasiment en permanence Denis dans mon sillage à une trentaine de seconde devant moi. Nous enchaînons des bosses, et à peu près tout type de parcours. C’est plutôt joli, souvent dégagé. On ne voit pas le temps passer. Néanmoins, le balisage n’est pas toujours évident, et plusieurs fois, je dois rebrousser chemin et être très vigilant !
Au km 19, je rejoins Denis au ravitaillement. Nous discutons et faisons un bout de chemin ensemble. Un peu après le 22ème kilomètre, je commence à le lâcher. Je reprends un peu le large, jusqu’à un carrefour où je ne vois plus le balisage. Je me demande si je ne me suis pas égaré. Je fais donc demi-tour, jusqu’à Denis. Je perds bien 2 bonnes minutes, et je dois refaire un bout de côte. Le fléchage était très discret, en hauteur.
Je repars et commence à trouver le temps long, pressé d’en finir. La matinée avance et la chaleur a fait son apparition. On souffre dés qu’on quitte les sous-bois, notamment sur les parties goudronnées. La fin de la course me semble interminable, avec à nouveau une belle bosse vers le 30ème kilomètre.

Je termine satisfait, mais avec quelques courbatures, liées à mon manque de préparation. Je suis à moins de 5 minutes du vainqueur, qui n’est autre que le vainqueur 2010, du trail de Cournon.
 »

Denis

3ème Scratch
«  J'ai beaucoup hésité les jours précédents entre une des courses de Thiers et une des deux distances à Champagnat.
Nous voilà ce dimanche matin avec Victor au lieu dit « Fressanges » et le moins que l'on puisse dire est qu'il n'y a pas foule au départ. L'organisation a prévu 2 parcours de course, deux de marche et au moins une course enfant.
Nous serons onze à nous élancer sur les 31km...ca ne se bouscule pas au portillon sur la starting line!
Un gars a l'air affuté, son nom me dit quelque chose, visiblement triathlète, maillot estampillé « France »... on ne sait trop quoi en penser, il ne faut parfois pas se fier aux apparences, même si celle de Dimitri Huart (DH) a tout de celle d'un « performer ».

Une fois la course lancée, nous sommes vite trois en tête avec Victor et DH creuse petit à petit l'écart. Vers le km 1,5, il se trompe de chemin et se retrouve 5eme environ, mais nous rattrape 2 km plus loin environ.
Ne connaissant pas ses références (vainqueur au trail de Cournon 2010), j'essaie de ne pas trop le laisser partir et force un peu le rythme pour le garder à quelques longueurs devant. Victor décroche alors un peu.
L'homme de tête s'échappe et je ne peux lutter. Victor est entre 30 secondes et une minute environ derrière moi. Pour l'instant les jambes ne répondent pas trop mal, contrairement à ce à quoi j'aurais pu m'attendre une semaine après les 35 km d'Ambert.
Après une descente assez raide et technique, un mûr se dresse devant nous, vers le km15. Je le monte à petite vitesse mais sans marcher, et environ à la moitié, je me retourne et vois Victor qui l'attaque à une minute de moi environ. Je pensais avoir fait davantage le trou et constate qu'il me rattrape doucement mais surement dans cette longue montée bitumée qui s'enchaine avec un single track tout aussi raide.
Il mettra environ trois km à revenir à ma hauteur et après un ravitaillement (celui du 20ème), nous commençons à faire route ensemble. Je sens que je commence à coincer, et tente de ne pas perdre de terrain. Vers le km 23, j'accuse le coup et doit baisser le rythme. Victor s'échappe, je le verrai encore deux km avant de complètement renoncer et de terminer en courant « sur des oeufs», les pieds endoloris par, chose très inhabituelle pour moi, de grosses ampoules... la faute à une paire de chaussures presque neuves et visiblement trop petites...
Je termine en surveillant juste que le 4eme ne revienne pas, marchant lentement dans les côtes, et trottinant en descente essayant de limiter la douleur.

J'ai payé mes 3h30 d'effort de la semaine précédente à Ambert. La forme et le moral ont tenu plus des deux tiers de la course mais m'ont fait défaut par la suite. Les circonstances de la course, par l'absence totale de concurrent sur tout le parcours et par un balisage très souvent plus que light ont été en tout cas pour nous deux inédites.  »

 
Course n°44 Cliquer pour voir la galerie Route vendredi 4 juin 2010   
CLERMONT-FERRAND Courir à Clermont 20° édition Acces Site Web
5 km
19h30 4,7 km 20 m Arrivants : 1724
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 DIEMUNSCH Etienne 00:14:04 20,05 ESM 1988 Montpellier Athlé
2 HAURYCHENKA Aliaksey 00:14:16 19,77 SEM 1978
3 DUCHAMPT Felix 00:14:19 19,70 ESM 1989 Clermont Athletisme Auvergne
24 DEROCHES Denis 00:16:44 16,85 SEM 1979 Non Licencie
10 km "Elite" & "Open"
20h15 & 21h 10 km 70 m Arrivants : 2539
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 THEURI James Kibocha 00:29:20 20,45 SEM 1978 Clermont Athletisme Auvergne
2 DENNIS Musau 00:29:59 20,01 SEM 1984 Kenya
3 MWOLOLO Peter 00:30:24 19,74 JUM 1992 Kenya
118 NETO Victor 00:38:43 15,50 SEM 1971 AS IBM Lyon
669 PEYSSON Christophe 00:46:41 12,85 V1M 1969 Pass Running
979 PAPELARD Quentin 00:49:13 12,19 JUM 1992 XC 63
1533 PAPELARD Yves 00:53:58 11,12 V2M 1959 XC 63
1571 MARCEL Jacques 00:54:25 11,03 V3M 1949 AS IBM Lyon
1712 BESSAC Steve 00:55:43 10,77 ESM 1989 AS IBM Lyon
1717 BEAUCOURT Jean-Luc 00:55:45 10,76 V2M 1956 AS IBM Lyon
1719 VILLIERE Fabien 00:55:46 10,76 SEM 1973 AS IBM Lyon
1720 BESSAC Beatrice 00:55:46 10,76 V1F 1962 AS IBM Lyon
1721 THOME Michel 00:55:47 10,76 SEM 1971 AS IBM Lyon
1751 CHANET Nicolas 00:56:00 10,71 SEM 1978 AS IBM Lyon
1764 BERILLON Laurent 00:56:05 10,70 V1M 1966 AS IBM Lyon
1801 MOUCHARD Pascal 00:56:23 10,64 V1M 1964 AS IBM Lyon
1842 LE CONTE Beatrice 00:56:47 10,57 V1F 1969 Alcan
1935 BESSAC Patrick 00:57:29 10,41 V2M 1959 AS IBM Lyon
1964 LE CONTE Patrick 00:57:59 10,35 V1M 1966 Michelin
2520 GALLAY Eric 01:15:41 7,93 V1M 1965 AS IBM Lyon
Denis
«  Pas grand chose à dire sur cette course...c'est tellement court que je n'ai pas compris ce qui se passait !

Le départ est évidemment rapide et j'essaie de regarder ma montre pour ne pas trop m'emballer mais c'est difficile à gérer dans l'effort, surtout que je n'ai vu aucun panneau kilométrique de toute la course.
Je cours environ 1,5 km avec Pascal Soulier avant de commencer à décrocher. Je pense que c'est la chaleur, le manque d'entrainement spécifique à ce type d'épreuve et mon départ rapide mais je peine vraiment entre les km 2 et 3,5.
Je regarde ma montre, la moyenne baisse sans cesse: je suis à 17,5 vers le km 2,5 et plus qu'à 17,3 au 4eme km.
Le moral et surtout l'envie ont aussi vite baissé du coup car j'ai rapidement compris que ce ne serait pas un bon jour.
Le groupe Batisse me rattrape vers le km 2 et me décroche vers le km 3,5.
La première féminine me passe à 500m de la ligne et je n'essaie même pas de revenir alors que je pense que j'aurais pu m'accrocher.
Temps final 16min44s... ca m'aurait satisfait sur un 5km mais là il manquait 200m...

Ca aura été une bonne séance de rythme, rien d'autre. Je n'ai jamais bien aimé cette course.

La suite est plus sympathique avec le 10 Elite ou hormis les « copains » j'ai pu voir la course des champions aux alentours de 30 minutes, puis l'ambiance plus populaire du 10 Open.  »

Victor
«  Fin mars à Vichy, je réalisais un chrono honorable de 35’12. Je me suis alors projeté sur un passage sous les 35 minutes sur le prochain 10 km, Courir à Clermont.
C’est une épreuve que j’attendais, car elle regroupe quasiment tous les concurrents habituels sur une même course. Voila de quoi plaire.

Avant la course, c’est surtout la chaleur qui me fait peur. Ca cogne, et malgré la soirée qui arrive, le thermomètre peine encore à descendre. Il faudra faire avec.
Je croise quelques connaissances avant course, comme Telmo Fernandez, où Dominique Bernard avec qui je m’échauffe. L’ambiance s’annonce bonne et conviviale. C’est confirmé au départ, où l’on retrouve les habitués. Stéphane Chantelauze m’annonce un modeste objectif de 35-35’30 minutes. Il faut donc que je reste à ses côtés…

20h15, le départ est donné. Ca part en canon, à plus de 20 km/h. On dépense déjà pas mal d’énergie car cela reste dense, et donc ce n’est pas forcément facile de doubler. Et pourtant il faut avancer si on ne veut pas se retrouver davantage pris en étau. En conséquence, je me fais totalement piéger à ce jeu dangereux, en passant un premier kilomètre en 3’12, et un second en 3’20. Je vais payer très cher, cette avance sur mon objectif. La chaleur et l’allure m’ont déjà vidé pas mal d’énergie. Au 4ème kilomètre, le chrono m’indique une moyenne de 17,2 km/h. C’est celle qu’il faut conserver sur 10 kilomètre pour pouvoir passer sous la barre des 35 minutes. Je comprends que les jeux sont faits. Mon allure moyenne ne fait que baisser, j’ai perdu beaucoup d’énergie, et je sais que je ne peux pas tenir ce rythme sur les 6 km restant. Je pense également au prochain 10 km que je vais enchainer dans la foulée, avec une joëlette sur la course Open. J’arrête donc de me mettre dans le rouge, et dans ma tête la course s’arrête. Je me fais doubler par des masses de coureur. Je vois pleins de têtes connues. Tout le monde me dépasse ; même Myriam Lamure j’ai l’impression de me retrouver un an en arrière quand systématiquement Myriam finissait devant moi.
La fin de course me parait interminable d’autant plus que je constate un écart significatif dans la mesure du parcours avec ce que me donne le GPS. J’aurais envie de me forcer encore moins, mais je n’oublie pas que j’ai très peu de temps de battement pour rejoindre le départ de la course Open.
Jusqu’au bout, je continue à me faire dépasser. Sur la dernière ligne droite, un coureur encouragé par le public nombreux, déploie d’effort pour me passer devant. Un second fait de même. J’ai alors un sursaut d’orgueil, et je termine par un sprint frénétique, reprenant ces 2 places symboliques.

Juste le temps regarder le chrono, qui m’annonce une distance d’environ 10,4 km, de prendre deux bouteilles et direction le départ pour une toute autre course où l’objectif est de faire partager l’ambiance de la course à des handicapés. Nous voilà avec 30 à 40 collègues IBM, Michelin, Caisse d’Epargne et autres encore, autour de 5 joëlettes, avec Adrien, Angélique, Moussa, Joachim et Bryan. Nous nous relayons à tour de rôle pour tracter ce drôle d’engin, pas forcément évident à manier. Nous sentons la joie que procure cette expérience à notre passager Bryan, ravi et enthousiaste. C’est vraiment un moment fort, une autre façon de vivre la course. Super.  »

 
Course n°043 Cliquer pour voir la galerie Course Nature samedi 29 mai 2010   
CELLES SUR DUROLLE Celles Effort 6° édition Acces Site Web
17h00 11 km 300 m Inscrits : 182
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 CHARTOIRE Fabien 00:37:20 17,68 SEM 1976 Clermont Athletisme Auvergne
2 FAURE Matthieu 00:39:24 16,75 SEM 1983 Non Licencié
3 FAVEYRIAL Christophe 00:39:54 16,54 SEM 1971 Courir En Livradois Forez
8 DEROCHES Denis 00:41:26 15,93 SEM 1979 Non Licencie
12 NETO Victor 00:42:16 15,62 SEM 1971 AS IBM Lyon
Denis

1er Senior Hors Scratch
«  Le temps est plutôt lourd, l'ambiance assez festive et au coup de sifflet Victor et moi partons dans l'inconnu total.
Aucune idée du dénivelé même si la distance de 11km annoncée laisse imaginer entre 200 et 400 environ, pas d'information non plus sur la proportion route/chemin ni sur la technicité du terrain.
Le premier tour dans le village, d'environ 700m, est couru moins vite que ce que je pensais, mais déjà presque trop au vu de mes sensations qui s'annoncent très moyennes.
Fabien Chartoire mène le groupe de tête parmi lesquels Faure, Faveyrial, Rigaud, Batisse, Beurrier, Victor et moi.
D'emblée je ne me sens pas en jambes, aucune aisance, j'ai l'impression d'en baver après moins d'un km de course.
Le rythme s'accélère à la sortie du bourg et la succession de petites côtes, descentes, et virage en épingle commence à faire augmenter les écarts.
Après une ligne droite pour sortir du village où je peine à m'accrocher, arrivent les premiers sentiers et les premières vraies bosses que j'entame aux alentours de la 5ème ou 6ème position. J'essaie de gérer car l'énergie me manque, et à la faveur des parties moins pentues, des replats et des descentes, je maintiens, au mental, mais non sans mal, ma position.
Je cours avec un groupe de 3 coureurs: Pascal Beurrier, Bruno Batisse et David ? , coureur local. Nous rattrapons Fabien Rigaud vers le km 7 et je fais toujours le yoyo entre la 4e position et la 8eme, suivant le profil de la pente.
Au panneau du 10eme km (en réalité au km 9,2 environ ) j'accélère franchement comme je l'avais fait sur la fin à la course de Serbannes, et dépasse B. Batisse, le coureur Cellois, F. Rigaud et P.Beurrier assez nettement, pensant que le km restant serait à peu prés plat... Et là...après une petite descente la route part à gauche pour la plus dure côte de la course... Je pensais dérouler jusqu'à la ligne et me voilà dans ce mur avec les jambes coupées par l'accélération précédente. Je me mets à marcher jusqu'à ce que mes quatre poursuivants, menés par F. Rigaud, me rattrapent, puis essaie de m'accrocher à leur passage mais seul B. Batisse a un rythme que j'arrive à tenir quelques décamètres avant de décrocher à nouveau. Les quatre coureurs devant moi filent et je lâche complètement prise pour la première fois de la course, regardant plus derrière que devant pour éviter les retours imprévus...
Ma course s'est arrêtée mentalement au début de cette dernière côte, et les derniers 800m n'auront été qu'une courte errance à travers les rues du village où je rejoins la ligne sur un rythme d'escargot...
Le premier verre d'eau au ravito n'est pas encore avalé que je m'en veux déjà de ne pas avoir tenu bon, car en à peine 800m j'ai perdu 4 places au scratch et 40 secondes sur le 4ème F. Rigaud.
Je me suis battu toute la course pour ne pas décrocher malgré la mauvaise forme du jour et je perds tout le bénéfice de ces efforts à quelques longueurs du but mais c'est souvent sur la fin que ce genre de course courte et nerveuse se joue, ca fait partie du « jeu ».  »
Victor
«  Ou je vais, je ne le sais pas. Tout ce que j'ai pu avoir comme info c'est moitié route, moitié chemin. Autrement, aucune idée du profil, ni où se trouvent les difficultés.
Premier dilemme, « quel chaussure faut-il mettre ? ». J'opte pour des routes typées compétition, celles avec lesquels j'ai fait les marathons. Il fait chaud depuis quelques jours, ca devrait être sec, donc ça devrait passer...

A 17h, le départ est lancé. On commence par une boucle de 700 mètres dans le village. Je m'accroche au groupe de tête, pour rester dans la course. Pas de soucis, pour le moment, mais après coup, je me rendrais compte que j'ai peut être payé ce premier kilomètre fait en 3'23. Passé ces 700 mètres, le leader Fabien Chartoire lance une accélération. On sort du village et ca commence à grimper. Aïe ! Je vois que mes jambes sont lourdes. Les sensations ne sont pas du tout bonnes. Je me fais dépasser sans cesse. Je n'ai pas du tout de jus. Je vois progressivement Denis s'éloigner, ainsi que tous les autres qui étaient avec moi en début de course. Il n'y a rien à faire, je ne suis pas dans la course. Incapable de faire la différence ce soir, sur aucune des parties, ni en route, ni en chemin, ni en cote, ni en descente, ni sur le plat... On passe ainsi de la route à des chemins typés trail avec de la boue, des racines partout et des descentes casse-gueule. Je ne suis pas du tout en confiance avec mes chaussures... Et comme j'ignore totalement ce qui m'attend après, il m'est difficile de me lancer. La dernière côte me permettra de rattraper enfin un adversaire en train de marcher.

Je n'ai pas vraiment apprécié ce type de course nerveuse, moitié route, moitié trail, et j'ai cruellement manqué d'ambition et d'énergie...  »

 
Course n°042 Cliquer pour voir la galerie Trail vendredi 21 mai 2010   
BLANZAT Noct' BlanzaTrail 2° édition Acces Site Web
La Découverte
22h00 9 km 150 m
(210 GPS)
Inscrits : 111
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 NETO Victor 00:36:00 15,00 SEM 1971 AS IBM Lyon
2 DUBOST David 00:36:37 14,75 SEM 1981 Sapeurs Pompiers Clermont-Ferrand
3 MONTURET Christophe 00:36:39 14,73 SEM 1971 Running Club de Clermont-Ferrand
Le Grand Huit
22h15 16,3 km 370 m
(480 GPS)
Inscrits : 99
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 COUCHAUD Sylvain 01:07:57 14,39 SEM 1985 Atoutsports
2 CHANTELAUZE Stéphane 01:08:03 14,37 SEM 1971 Courir En Livradois Forez
3 FERNANDEZ Telmo 01:10:18 13,91 SEM 1972 Non Licencié
5 DEROCHES Denis 01:11:13 13,73 SEM 1979 Non Licencie
90 BESSAC Beatrice 01:54:05 8,57 V1F 1962 AS IBM Lyon
91 BESSAC Patrick 01:54:05 8,57 V2M 1959 AS IBM Lyon
Victor

1er Scratch
«  22h, le départ de la course est lancé. Cela risque d’être rapide, compte-tenu du profil roulant. Pour espérer faire bonne figure, il va falloir imprimer un bon rythme sans se griller. Je décide donc, de me caler sur le tempo des plus rapides, en restant assez proche et en veillant à ne pas accélérer.
Sur les 1,3 premiers kilomètres, entre le stade de Blanzat et la traversée de la route qui relie Nohanent à Blanzat, on est un groupe de 4 à 5 coureurs à se tenir : Christophe Monturet qui s’attèle dans la tache de leader, David Billonet, David Dubost, et peut-être Mickaël Jarrige. L’allure reste vive avec un premier kilomètre fait en 3’30, malgré qu’il soit sur un faux plat montant, mais roulant.
Au franchissement de la route, sentant des premiers signes de relâchement au sein du groupe, à l’approche des premières difficultés, j’en profite pour prendre la tête et donner un coût d’accélérateur. Au km 1,5, on s’engage sur un sentier grimpant. Je sais qu’il n’est pas très long, je continue donc à pousser, créant déjà un écart avec mes poursuivants. Je les sens néanmoins vraiment à mes trousses, jamais très loin derrière, mais je n’ose pas me retourner pour vérifier. Ca risquerait de me miner le moral. Je préfère donc garder ma cadence en me fiant à ce que j’entends.

Vers le 3ème kilomètre, on traverse Sayat. Il y a donc un peu plus de monde. On m’encourage en passant, mais je n’entends rien ensuite ; peut-être est ce le signe qu’il y a déjà quelques centaines de mètres qui nous séparent… Ca va être pareil jusqu’à la fin : une course en solitaire, aucun moyen de savoir quelle distance me sépare du second, et donc une lutte mentale pour ne pas lâcher. Physiquement je suis en forme, mais je veille à ne pas me mettre dans le rouge, au risque de le payer cher. Il faut donc doser, sans avoir tous les paramètres, c'est-à-dire garder un rythme suffisamment soutenu, mais pas excessif, afin de garder cette position.
Les monotraces du plateau de la Bade, après les Mauvaises, vers le kilomètre 6,5 sont toujours un moment de plaisir, tant par leur technicité que par le point de vue qui est offert sur la vallée. Je manque plusieurs fois sur cette partie de me casser la figure ou de me tordre la cheville…
Après fait quasiment que de la montée, on attaque au 7ème kilomètre la descente, avec environ 135 mètres de dénivelé négatif, avec près de la moitié, sur chemin caillouteux. Ne connaissant pas la valeur de mes adversaires en descente, je continue à pousser fort… jusqu’à la ligne d’arrivée, où je signe ma première victoire ! - les éditions se suivent et ne se ressemblent pas (24ème en 2009, sur le grand parcours).
Il me faudra une bonne poignée de minutes pour retrouver mes esprits, le souffle et la fréquence cardiaque à la normale.  »

Denis
«  Après le départ de la « découverte » à 22h, il reste aux coureurs du « grand huit » 10 minutes pour trottiner tranquillement. C'est l'occasion de discuter avec quelques concurrents, et je comprends que le départ risque d'être très rapide car certains participants à la formule « duo » ont visiblement l’intention de faire la première boucle à bloc et la seconde, avec leur « moitié », plus tranquillement.

Le départ est effectivement canon, avec notamment Thibault Maillard, Fabien Rigaud et Nicolas Moussours (que je sais tous trois être en « duo ») qui impriment un rythme effréné. Suivent un autre coureur (qui s'avérera être en duo), puis Stéphane Chantelauze et Telmo Fernandez. Le futur vainqueur, dont je ne connais pas le nom, est également dans le groupe des fusées de tête. Sans le savoir je suis donc 4eme du « grand huit solo » à l'entame de la première grande côte qui nous mène au plateau de Chanturgue.

Je redoute un peu cette montée : l'an dernier j'y avais littéralement explosé dès les premiers décamètres et m'étais fait doubler par une quinzaine de personnes.
Cette année je m'y présente je pense plus frais (malgré la course du Lioran il y a 8 jours, mais à la faveur d'une semaine d'entrainement allégée en raison d'une douleur chronique au talon qui me laissait tranquille depuis quelque temps et qui s'est réveillée depuis deux semaines).

J'ai à coeur de « prendre une revanche » sur moi même par rapport à 2009 en essayant de bien gérer cette montée, sans y exploser ni y laisser trop de plume.
La fraicheur et le mental y font mais, surprise, je n'explose pas, et ne me fais doubler par personne, en tout cas sur la première moitié.
Stephane Lestrade me dépasse tout doucement, mais surement, aux trois quarts de l'ascension environ, ainsi que deux autres coureurs que je reprends, quelques instants plus tard à la faveur d'une partie moins pentue.

J'arrive au sommet soulagé et pas trop dans le dur, mais inquiet par un point de côté qui s'annonce. Sur le plateau, mon inquiétude se confirme, le point de côté devient monumental et me gène considérablement. Je comptais relancer sur le plat mais impossible, la douleur m'en empêche, et je me contente de garder le rythme suffisant pour ne pas me faire dépasser.

Un coureur passe quand même, et je me dis alors que je le reprendrais peut être dans la descente qui s'annonce, mais une fois dedans, la douleur est encore trop forte pour me permettre de tout donner.
J'arrive quand même à le repasser au milieu de cette dégringolade, jonchée de cailloux et d'ornières, vraiment piégeuse et risquée.
Une fois en bas sur la partie roulante de jonction entre les deux boucles, et au passage du ravito, le point de côté s'atténue et me permet d'être plus à mon aise, même si je commence à accuser le coup après déjà environ 40 minutes d'efforts.

Je connais le parcours: la deuxième boucle est beaucoup plus roulante, j'y avais été beaucoup plus à l'aise l'an dernier. Je rattrape les duos de Maillard, de Rigaud (futur 2eme) et de Moussours (futur 1er) et pas mal de marcheurs. Fabien Rigaud m'annonce 5eme ainsi que plusieurs marcheurs, ce qui me surprend agréablement car je pensais plutôt être autour de la 8/9eme place. J'essaie alors de demander des écarts aux marcheurs et aux signaleurs, sachant toutefois le caractère aléatoire des réponses, et plusieurs d'entre eux évaluent mon prédécesseur « pas bien loin », ou « à 200m ».
Effectivement sur le plateau de la Bade, je vois une frontale « en solo » qui est trop rapide pour être celle d'un marcheur. Hélas, j'ai beau faire mon possible, je n'arriverai pas à rattraper ce coureur qui s'avérera une fois la ligne franchie être Stéphane Lestrade.

Bilan positif même si je finis bien entamé, je gagne plus de 6 minutes par rapport au temps de l'an dernier et une dizaine de places au scratch. Les jambes en côtes ont l'air de commencer à revenir, en tout cas, si ce n'est le cas, au moins la confiance.  »

 
Course n°041 Cliquer pour voir la galerie Trail dimanche 9 mai 2010   
SAINT-SATURNIN Trail de Saint Amant 4° édition Acces Site Web
Trail 32 km
9h00 32 km 1500 m Arrivants : 119
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 VERNET Eric 02:35:50 12,32 V1M 1967 Club Athletic Brioude
2 COLOMBET Jonathan 02:35:50 12,32 SEM 1981 Non Licencié
3 GUIOTTO Cyrille 02:41:45 11,87 SEM 1971 Non Licencié
4 NETO Victor 02:42:28 11,82 SEM 1971 AS IBM Lyon
70 PEYSSON Christophe 03:32:31 9,03 V1M 1969 Pass Running
Course Nature 14 km
9h00 14 km 500 m Arrivants : 338
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 COLLET Regis 00:54:42 15,36 V1M 1969 Non Licencié
2 BOURSEAUX Yannick 00:55:04 15,25 SEM 1975 Montluçon Triathlon
3 DRAVERT Philippe 00:55:16 15,20 V1M 1969 Clermont Athletisme Auvergne
243 MURIGNEUX Christiane 01:27:14 9,63 V1F 1962 Non Licencié
244 MURIGNEUX Alain 01:27:14 9,63 V1M 1963 Non Licencié
310 LEROY Françoise 01:42:37 8,19 V1F 1969 Non Licencié
317 BESSAC Beatrice 01:47:10 7,84 V1F 1962 AS IBM Lyon
322 BESSAC Patrick 01:47:19 7,83 V2M 1959 AS IBM Lyon
323 BEAUCOURT Jean-Luc 01:51:11 7,56 V2M 1956 AS IBM Lyon
324 BERILLON Laurent 01:51:12 7,56 V1M 1966 AS IBM Lyon
Victor

1er Senior Hors Scratch
«  Après le marathon de Pezenas, j’ai envisagé de m’inscrire sur le 14 km du Trail de Saint-Amant. En récupérant les traces GPS sur le site web de l’organisateur, j’ai pu il y a quelques semaines le reconnaître. Bluffé par sa beauté, sa variété, son intérêt, j’ai décidé de m’inscrire sur le 32 km. Parfois on fait pas mal de kilomètre pour un trail digne de ce nom, et la à quelques kilomètres de chez moi, il y en a un qui vaut vraiment la peine. Je sais que je manque de préparation. Je reste sur les acquis de la préparation marathon, et la météo de ces derniers temps ainsi que mon emploi du temps ne m’ont pas laissé le temps de faire des séances nature, avec du dénivelle et suffisamment longue. Je me présente donc détendu, sans trop savoir ce qui m’attend, avec pour unique objectif de faire une agréable sortie longue en nature. Cela pourra me servir pour le Marathon du Mont-Blanc qui approche…

J’apprécie le départ commun avec le 14 km, ca donne un effet de masse, et cela permet de courir une bonne partie de l’épreuve sans être seul. Je pars donc très tranquillement à moins de 15 km/h, avec un premier kilomètre en plus de 4 minutes. Malgré cela, je suis dans les 15 premiers. Ca monte durant plus de 4 km. Je continue à garder en ligne de mire la tête de course. Je me rends tout de même vite compte qu’il me manque une bonne dose de préparation : sur les côtes raides où dans les descentes techniques, je me fais dépasser, alors que sur les portions plates, ou avec un léger dénivelé, je rattrape mes adversaires. A la séparation entre les 2 parcours, aux alentours du 8ème kilomètre, je pointe à la 10ème place et me retrouve second du 32 km. Devant on m’indique que Jonathan Colombet est à 300 mètres environ. Je me dis qu’il y a peut-être un bon coup à jouer, et donc je revois me objectifs à la hausse. Je suis bien quelque temps. Mais une difficulté arrive vers le 12-13ème kilomètre avec un énorme mur (200 m de dénivelé sur moins d’un kilomètre) où la marche est obligatoire. Eric Vernet, futur vainqueur, revient sur moi. Son pas est beaucoup plus efficace que le mien. Il va bien vite me distancer. Il m’invite à me caler sur lui, mais impossible. J’ai de belles douleurs aux mollets qui s’intensifient. Un kilomètre plus loin, un autre concurrent, Cyrille Guiotto, me rattrape. Je reste à proximité, mais la aussi il va progressivement s’éloigner.
La course va être difficile physiquement jusqu’au-delà du 20ème kilomètre (douleurs aux mollets). Le terrain est gras, mais la terre ne colle pas trop aux chaussures. Ca glisse un peu sur les descentes techniques, mais j’arrive à bien m’accrocher. Je vais retrouver l’envie et le plaisir dans les gorges de la Monne, bien que par plusieurs reprise, malgré les cordes, les glissades font que mes pieds, voir plus finissent dans l’eau. Les bénévoles me signalent que le troisième n’est pas très loin, mais la distance exacte qui nous sépare reste floue ; on me dit parfois une minute, 30 secondes... Comme c’est sinueux, je ne parviens jamais à le voir. Il faut dire qu’en gros depuis le 8-9ème kilomètre, je cours seul… Ca fait long ! Je m’accroche au mental. Je veux revenir sur lui. Mais il n’y aura rien à faire. Il sera meilleur que moi, et je devrais me contenter de la 4ème place.

Je repars donc avec des regrets, bien que cette position fût au-delà de mes ambitions du jour. Je n’ai pas su gérer ma position et je n’ai pas été capable de revenir ou de rester aux côtés de mes adversaires.  »

 
Course n°040 Course Nature vendredi 30 avril 2010   
SEYCHALLES Nocturnes de Courcourt 1° édition Acces Site Web
21h15 13 km 240 m Arrivants : 82
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 COLL Philippe 00:48:53 15,96 V1M 1963 Clermont Athletisme Auvergne
2 CHANTELAUZE Stéphane 00:49:02 15,91 SEM 1971 Courir En Livradois Forez
3 REBOLLO Damien 00:49:08 15,88 SEM 1981 Pass Running
6 DEROCHES Denis 00:51:49 15,05 SEM 1979 Non Licencie
7 NETO Victor 00:52:15 14,93 SEM 1971 AS IBM Lyon
Denis
«  Après une petite reconnaissance des premiers hectomètres en échauffement, nous nous rendons sur la zone de départ et constatons que le plateau des « favoris » s'est bien étoffé. En plus de Stéphane Chantelauze, on retrouve entre autres Philippe Coll, Damien Rebello, Pascal Soares. Nous croisons également Laurent Bara qui lui souhaite faire la course tranquillement.
Le speaker Franck Marret nous a annoncé un parcours gras et une terre collante, et malgré la pluie des dernières heures une certaine chaleur se fait encore sentir quand la course s'élance à 21h15.

Le premier km et demi est très plat et le rythme s'en ressent, nous sommes une bonne dizaine à partir très rapidement sans que personne ne s'échappe réellement. Aprés 2 km environ, la première et la plus courte (environ 400m et 50 m+) des deux bosses commence à faire s'étirer notre groupe de tête.
Pourtant loin d'être en confiance ces temps-ci sur les profils montants, je suis surpris de prendre quelques longueurs à Victor, visiblement pas dans un grand jour, et de ne pas trop voir s'éloigner les coureurs de tête.
Arrive ensuite une longue partie plate voire descendante par moments ou je rattrape deux coureurs qui m'avaient passé dans la côte.
Je me méfie de ne pas trop m'emballer jusqu'à la principale difficulté vers le km 7 car je ressens un léger début de point de côté et veut garder des forces pour les 240 m de dénivelés positifs annoncés par l'organisation.
La côte arrive, je décide de ne pas m'occuper des deux frontales que je vois à environ 150/200m derrière moi et de monter tranquillement, en ne marchant pas ou le plus tard possible. La montée se passe moins mal que ce à quoi j'aurais pu m'attendre mais les deux coureurs qui me suivaient sont déjà tout prés.
Je reconnais d'abord Mickael Jarrige. Il me double dans la fin de la côte et je n'essaie pas de l'accrocher. Je me mets à alterner marche rapide et « trot » afin de le garder « en visu » car j'espère que la descente qui suivra me permettra de le rattraper.
Quasiment au sommet, je m'en doutais, c'est Victor qui revient à ma hauteur et nous prenons un verre d'eau au dernier ravitaillement ensemble.
J'accélère le rythme en repartant pour ne pas laisser Mickael Jarrige s'échapper, alors qu'il a quelques 20 secondes d'avance. Je reviens assez facilement sur lui dans la descente, ainsi quelques hectomètres plus tard que sur un autre concurrent.
A la fin de cette descente, on m'annonce 6eme, ce qui me surprend car je pensais être moins bien classé. Je maintiens un bon rythme sur les 2 derniers km plats et me retourne régulièrement pour vérifier que mes poursuivants ne reviennent pas.
Je passe donc la ligne 6e et Victor 7e environ 30sec derrière.
Il y a pas mal de monde et d'applaudissements à l'arrivée en rapport du nombre global de participants à la course, et nous profitons un moment de l'ambiance sympathique avant de repartir, pas trop mécontent de ma course pour ma part, plutôt bien gérée, malgré un certain manque de fraicheur au départ, fraicheur qui je pense, de toute façon, ne m'aurait pas permis de faire beaucoup mieux au scratch.  »

Victor
«  Le profil de la course, quasiment à 100% sur chemin, a tout pour me plaire et me permettre une bonne transition pour passer de la route vers le trail à savoir :
        - 7,4 km relativement plat avec juste une légère bosse de 40 mètres de D+ sur 900 mètres autour du second kilomètre ;
        - 1,7 km de côte avec environ 150 mètres de dénivelle positif ;
        - 1,7 km de descente avec environ 160 mètres de dénivelé négatif ;
        - 2 km plat et roulant.
D’autant plus que courir la nuit devrait m’éviter à affronter un de mes démons, la chaleur. Cette épreuve tombe donc à point dans la saison.

Malheureusement, je n’arrive pas dans les conditions idéales. Mes activités professionnelles ne m’ont permis de dormir qu’environ 8 heures dans les 48 dernières heures dont 3 fois 1 heure la nuit précédent la course… De plus, cette semaine chargée, ne m’a laissé que 40 minutes pour m’entraîner cette semaine, mardi dernier. Il va falloir composer avec.

Arrivée assez tôt sur les lieux, mise à part, Stéphane Chantelauze et Mickael Jarrige, nous tardons à voir des concurrents sérieux. Après un tour de reconnaissance, nous voyons le plateau s’étoffer, avec notamment Philippe Coll, Damien Rebello, Christophe Canaud ou encore Laurent Bara. Ce n’est pas surprenant par son profil et sa distance que cette manifestation attire des coureurs de route, aussi c’est en côte que je compte faire la différence ce soir.

Le départ de la course montre qu’on va avoir à faire à une épreuve nerveuse. Cela part à près de 18km/h sur le premier kilomètre, et le groupe de tête dont je fais partie avec Denis reste soudé et massif avec environ 10 personnes jusqu’à pratiquement le second kilomètre. C’est la première bosse qui va permettre de créer les premiers écarts. Je vois progressivement Philippe Coll et Stéphane Chantelauze se détacher. Je suis à la huitième place jusqu’au 3ème kilomètre. Denis est tout près, mais avance plus vite. Sur ce faux-plat descendant, je me fais dépasser par Mickael Jarrige, et les écarts vont continuer à se creuser. Je vais ainsi rester seul quasiment en permanence.
Le terrain est gras, mais reste praticable. En revanche, je vois que je suis en train de payer ma fatigue physique de la semaine et mon manque d’activité. J’avais eu un moment d’espoir sur le début de course où je te tenais le groupe, mais la j’ai la confirmation que ça va être difficile.

Après 7,5 kilomètres environ nous attaquons la partie la plus difficile de la course, avec une longue côte. J’espère avoir assez d’énergie pour reprendre quelques places… Je vois les frontales de mes adversaires se rapprocher peu à peu, mais malgré la distance, pas moyen d’en rattraper ! Au ravitaillement au sommet, je suis au niveau de Denis avec qui nous buvons un verre et échangeons quelques mots. Il me lance « c’est Jarrige qui est devant moi, on va profiter de la descente pour lui repasser devant ». Je l’encourage en lui indiquant que je vais avoir du mal à relever le challenge.
Je vois Denis à l’aise sur la descente et à nouveau s’éloigner pas mal de moi. Je continue seul. Arrivé, au bas de celle-ci à 2 km de la fin, je sens qu’elle m’a permis de récupérer un peu. Je parviens à trouver un regain d’énergie et à accélérer un peu. Ce sera bénéfique, puisqu’à moins d’un kilomètre de l’arrivée, je rattrape quasiment en même temps Fabien Charbonnier et Mickael Jarrige.

Mes sensations sont mitigées. Je suis déçu par ma forme qui m’a empêché de faire la course comme j’aurai voulu. Sur le plat, je n’ai jamais été en mesure de rester dans la course et les côtes ne m’ont pas permis de faire la différence. Le scenario de fin de course où je parviens à reprendre deux places vient légèrement atténuer ce sentiment…  »

 
Course n°039 Cliquer pour voir la galerie Route dimanche 11 avril 2010   
PEZENAS (34) Hérault Marathon 6° édition Acces Site Web
Marathon
9h00 42,195 km 156 m Inscrits :
Arrivants :
94
80 (85%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 ALVES LIMA Avelino 02:49:08 14,97 V1M 1964 Running Club Carcassonne
2 DEROCHES Denis 02:52:52 14,65 SEM 1979 Non Licencie
3 NETO Victor 02:53:03 14,63 SEM 1971 AS IBM Lyon
Denis

2ème Scratch
«  Les plus :
- chrono : 2h52min52s satisfaisant vu le contexte, à un peu plus de trois minutes du premier.
- le parcours, joli et agréable.
- 2eme et 3eme place au scratch avec Victor (même si ces chronos nous auraient placés 500e à Paris)
- malgré le mûr vers le 35eme je ne craque pas complètement et limite la casse.

Les moins :
- la chaleur quasi estivale
- le peu de participants et donc le fait d’avoir couru complètement seul 35 km
- la fin de course où je me démobilise au lieu de tout donner.

Au départ une centaine de participants sont annoncés. Nous observons les concurrents avec Victor, une quinzaine d’entre eux ont l’air affûtés, on ne sait pas trop quoi en penser.
La course partie, les choses se précisent vite, nous sommes quatre (le futur vainqueur, le futur 5e, Victor et moi) à nous détacher sans difficulté.
Les jambes sont bonnes, et cette position de tête, inédite, rajoute de la motivation. Surprise au 5e km : pas de ravito, alors que le soleil donne déjà.
Le premier ravito arrive enfin un peu après le 7ème km et Victor et moi nous arrêtons 30 bonnes secondes. Les deux concurrents qui nous accompagnaient filent sans même prendre un verre d’eau ni ralentir. Ils nous prennent facilement 200 m mais ont l’air de se retourner pour voir où nous sommes. Je me dis alors qu’ils sont soit très expérimentés, soit un peu « flambeurs », surtout pour l’un d’entre eux qui, ayant placé quelques petites accélérations par moments quand nous faisions route commune m’avait paru un peu tête brulée.

Je repars du ravito sur un rythme un peu plus rapide que Victor, on échange quelque mots à distance puis je prends quelques longueurs d’avance jusqu’au second ravitaillement, placé bizarrement moins de trois km après le premier. Je m’arrête à nouveau un moment, et qu’en j’en repars je suis surpris d’avoir pris autant d’avance sur Victor.
En repartant je constate que les deux premiers ont encore pris de l’avance puisqu’ils ne se sont pas arrêtés, je baisse alors un peu le rythme afin de ne pas me griller. Je suis seul et 3eme depuis le km 7 et vais le rester jusqu’au bout.

Les sensations sont bonnes encore au 30eme km, pas de crampes, pas de douleurs, mais le fait d’être seul dans la pampa où sur de longues lignes droites commence à me peser un peu. Depuis le km 28 environ, je distingue à environ 600m, par moments, le maillot orange fluo du deuxième et commence à voir que son rythme flanche. Je reviens à 50m de lui au ravito de 30eme je crois, mais la encore il ne s’arrête pas et me reprends beaucoup d’avance car j’y fais une longue station, m’arrosant et buvant abondamment comme à chacun d’entre eux. Je le rattrape assez rapidement car il flanche complètement et le passe vers le km 32/33, je ne sais plus trop. Il n’essaie pas de s’accrocher et je le distance facilement.

La chaleur commence vraiment à me faire souffrir, j’ai des débuts de nausée, ne peux plus avaler de gel, et je commence un peu à me démobiliser car à chaque fois que je me retourne je ne vois personne. Les bénévoles me disent que le trou est fait et je commence alors à penser plus au scratch qu’au chrono.
La moyenne baisse, je commence à me prendre quelques briques du fameux mûr en pleine tronche, mais arrive quand même à limiter la casse. Au ravito du 35eme et du 38eme je crois, les bénévoles s’attendent à me voir filer mais je prends tout mon temps. La moyenne continue de baisser et j’ai compris depuis plusieurs km que la barre des moins de 2h50 était perdue. Je ne suis pas vraiment déçu car ma 2ème place m’occupe l’esprit pour le moment.

Je « m’endors » un peu pensant mes poursuivants loin et ne me retourne pas une seule fois à partir du km 38. Une joggeuse court à mes côtés et on discute un peu, je ne pense pas à regarder derrière, je suis en mode économie depuis un moment. Je termine sans accélérer, un peu hagard et assommé par la chaleur. Je me retourne alors et vois, à moitié surpris, que Victor est à 30m derrière.

Je suis globalement satisfait de la course et du chrono, même si j’ai plus pris le mûr qu’au marathon du Beaujolais Nouveau 2008 où j’avais mis 3h00min9s. La chaleur et le manque de coureurs ont joué ici je pense. Mes expériences sur des courses longues m’ont servi également pour ne pas trop craquer les 5 derniers km.  »

Victor

3ème Scratch
«  Le samedi lors du retrait du dossard nous avons la mauvaise surprise d’apprendre que nous serons moins de 100 participants, alors que sur certains sites internet, on pouvait lire 280 participants… Nous sommes conscients du risque de courir souvent seul… J’ai l’objectif de faire mieux que mon premier marathon et je vise un temps entre 2h50 et 2h58.
A 9h00, le dimanche matin le départ est donné et il fait déjà près de 20°C. Cela promet pour la suite. Compte-tenu de cet élément, de ce que j’ai vécu pendant la préparation marathon ou de l’expérience du premier marathon, je décide de faire l’impasse sur aucun des ravitaillements et m’hydrater au maximum.

Episode 1 : du kilomètre 0 (départ) au kilomètre 7,2 (premier ravitaillement) :
Avec Denis, nous sommes dans un groupe de 4 en tête de course derrière la voiture qui nous guide. Chacun s’observe et chacun successivement tente de pousser le groupe, voir de s’échapper. On reste côte à côte, à une vitesse constante de 15,8 km/h. Difficile de faire des pronostics à ce moment sur l’issue de la course, même si je parierai un peu plus sur Alves (le futur vainqueur), de l’AS Carcassonne, que sur l’autre qui a tendance parfois à faire des accélérations qui ne me semblent pas toujours judicieuses…

Episode 2 : du kilomètre 7,2 (premier ravitaillement) au kilomètre 10 (deuxième ravitaillement) :
Le premier ravitaillement arrivant, les choses vont changer… Seul Denis et moi nous arrêtons. J’en profite pour avaler 3 verres d’eau et pour bien m’arroser. Nos deux adversaires en profitent pour s’échapper et prendre de la distance. Nous repartons ensemble avec Denis, mais au bout d’une centaine de mètres il me distance et je n’aurais plus l’occasion de courir à ses côtés… Je suis donc en 4ème position, gardant Denis en ligne de mire tout en voyant l’écart se creuser progressivement. Cela va durer ainsi jusqu’au prochain ravitaillement au kilomètre 10.

Episode 3 : du kilomètre 10 (deuxième ravitaillement) au kilomètre 29
Je passe le 10ème kilomètre en 39 minutes. J’entends mon poursuivant annoncé en 39’09 ; je ne m’étais pas rendu-compte qu’il était aussi près et déjà revenu ! Je reste encore plus longtemps arrêté, m’épongeant longuement. La chaleur est de plus en plus dure à supporter, il fait déjà entre 22 et 23°C. Mon successeur se contentant d’attraper un verre au vol, va bien entendu prendre le large. En quittant le ravitaillement, mon dossard trempé se décroche sur un côté et tombe en lambeau. Je perds du temps à essayer de le refixer, mais cela ne fait que le dégrader davantage. Je décide donc de dégrafer les deux épingles à nourrices qui le soutiennent sur le côté droit et de le mettre dans la poche. Denis est loin, je ne le vois plus, et mon prédécesseur s’éloigne progressivement. Je suis donc en 5ème position. Je vais rester seul très longtemps sans personne en ligne de mire, avec une chaleur étouffante, et le manque d’air. Durant cette partie, un des bénévoles accompagnateurs en vélo surpris de me voir à cette place vient me demander si tout va bien. Je lui indique que oui, qu’un marathon c’est 42,2 km, que ce n’est pas terminé et que je le gère à ma façon… Je passe le semi en 1h25’. C’est environ 1 minute plus lent que lors de mon premier marathon. Peu après le 26ème kilomètre j’aperçois de nouveau mon prédécesseur. Je vais progressivement revenir sur lui.

Episode 4 : du kilomètre 29 au kilomètre 37
Au kilomètre 29, sur un angle droit, j’en profite pour repasser en 4ème position. Mon prédécesseur, devenu mon successeur tente de se caler sur mon rythme. Au kilomètre 29,6, lors du 6ème ravitaillement il manque de me repasser devant, mais choisi de s’arrêter très brièvement lorsque je repars. Je prends des nouvelles de mon prédécesseur Denis. On me dit qu’il est loin devant (800 mètres environ). Je suis extrêmement content pour lui. Je m’éloigne peu à peu significativement de mon poursuivant. Je suis sur un rythme qui me convient, toujours en forme, tout en espérant ne pas subir le mur. Entre 2 ravitaillements ma vitesse reste constante. Comme je m’arrête suffisamment, lorsque je repars ma moyenne kilométrique a systématiquement chuter d’au moins 100 à 150 mètres / heure.
Je continue à courir seul, sous une bonne chaleur. Au ravitaillement du kilomètre 34,5, je demande à nouveau des nouvelles de la distance me séparant du 3ème. On me fait comprendre qu’il est loin et que les jeux sont faits… Mais approchant du 37ème kilomètre, j’ai la grosse surprise d’apercevoir mon prédécesseur, qui n’est pas Denis ! A 300 mètres de lui, il se retourne, me voit et se met à marcher. Je pense qu’il a commis l’erreur de ne pas s’hydrater suffisamment et a subi le mur…

Episode 5 : du kilomètre 37 à l’arrivée
Je prends donc la 3ème place, espérant ne pas voir revenir mon prédécesseur ou même un autre marathonien, gérant bien sa course. Je reste assez constant en vitesse. Vers le 39ème kilomètre, sur une ligne droite, j’aperçois Denis que je croyais beaucoup plus loin. Lorsque j’arrive au dernier ravitaillement un peu avant le 40ème kilomètre, il repart, sans m’avoir vu. Je choisi d’être fidèle à ma stratégie et donc de ne pas prendre le risque de vouloir le rattraper en m’abstenant de ce dernier ravitaillement. Je m’arrête donc, le temps nécessaire pour bien m’hydrater et m’éponger. Au moins j’aurais un peu de fraîcheur pour terminer la course. Nous nous approchons progressivement de l’arrivée, et je vois que la distance me séparant de Denis s’amenuise. Je ne cherche pas à accélérer. De toute façon je le connais : s’il me voit à ses trousses, il aura suffisamment d’énergie pour sprinter, et m’épuisera davantage… Je termine donc tranquillement mon deuxième marathon à 11 secondes de Denis, surpris de me voir aussi près.

Epilogue
Contrairement à mon premier marathon, je n’ai pas connu le mur. Du coup ma vitesse a été plus régulière puisque mon premier semi a été fait en 1h25 environ et le second en 1h28. Je suis également arrivé beaucoup plus frais, sans boiter, pas plus fatigué que sur un semi, un trail ou une course rapide. Le lendemain, je n’ai pas connu les fortes douleurs, ni les difficultés à monter les escaliers. J’ai bien eu quelques courbatures mais pas plus que sur mon dernier trail à Royat fin février. Je pense que je dois en partie cela à la façon dont j’ai géré ma course et aux apprentissages tirés de la préparation.
Je me suis en effet obligé à m’hydrater en m’arrêtant à tous les ravitaillements, sans m’inquiéter de mes adversaires. Ce qui compte sur un marathon c’est le temps et non la place. Il ne faut pas se tromper d’objectif. Lors de ma préparation, j’ai connu le mur après une heure et quart lors de la sortie longue, faute d’être parti sans eau. J’ai eu beau boire plus d’un litre, après qu’un généreux habitant de Malintrat m’ait offert une bouteille, ce fût un calvaire pour tenir 2h30. Le doute connu sur cette expérience s’est transformé en expérience bénéfique lors du marathon.
De même un peu plus d’une semaine avant le marathon, j’ai souffert sur une série de 2x30 minutes à allure marathon. Ayant fait la première fraction de 30 minutes bien au delà de mon allure marathon, j’ai vu ma vitesse dégringoler dans la deuxième fraction après 15 minutes et je me suis retrouvé incapable de tenir l’allure. J’ai compris qu’il ne fallait pas bruler les étapes et que sur une telle étape vouloir aller au-delà de ses capacités ne pardonnait pas…

Le parcours de ce marathon était plutôt agréable. Celui-ci se déroulait principalement sur des petites routes dans la campagne et le vignoble au sud de Pezenas. Il y avait quelques chemins de terre, mais jamais très longtemps. Le profil était relativement plat et les quelques côtes étaient très courtes et sans difficulté. La plus difficile était la montée sur un pont au sortir d’une épingle… Le paysage était agréable et plaisant.
J’aurais apprécié qu’il y ait davantage de participants. Cela aurait permis de nous booster un peu plus et de se sentir moins seul sur le parcours. Il n’y avait pas de vent, ce qui était une bonne chose, mais en contrepartie il a fallu faire avec une bonne chaleur et de bons écarts de températures avec ce que nous avons  »

 
Course n°38 Cliquer pour voir la galerie Route dimanche 28 mars 2010   
VICHY (03) Foulées Vichyssoises 15° édition Acces Site Web
10 km
14h30 10 km 18 m Arrivants : 225
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 VINCENT Yohann 00:30:50 19,46 SEM 1979 RC Vichy
2 NOAILLY Damien 00:32:31 18,45 SEM 1977 La Foulée Forezienne
3 GUIGNOT Damien 00:33:23 17,97 SEM 1973
12 NETO Victor 00:35:12 17,05 SEM 1971 AS IBM Lyon
26 DEROCHES Denis 00:36:45 16,33 SEM 1979 Non Licencie
Semi-Marathon
15h30 21,1 km 50 m Arrivants : 317
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 NDUWAYO Emmanuel 01:06:09 19,14 SEM 1984 BURUNDI - AS Rispoli Villeurbanne
2 SOURDI Eric 01:08:26 18,50 SEM 1973 Montlucon Athletisme
3 BIZET Ivan 01:08:43 18,42 SEM 1980 EAMYA
117 VILLIERE Fabien 01:36:19 13,14 SEM 1973 AS IBM Lyon
Victor
«  Je ne sais pas trop à quoi m'attendre avant cette course. La sortie longue de la préparation marathon faite il y a une semaine et demie, m'a mis le doute et une certaine fatigue. Aussi, depuis mercredi dernier, je n'ai pas fait le moindre footing... J'ai au moins l'avantage d'arriver frais. Malgré mes doutes, je vise de passer sous les 36' ; entre 35 et 36 serait satisfaisant.

Le départ est sinueux. Sur pratiquement les 3 premiers kilomètres nous tournons autour du point de départ / arrivée, repassant plusieurs fois au même endroit ou quasiment. Ca tourne pas mal et le sol est instable et mouillé. Il faut doser. Je me retiens (c'est tentant avec tous les encouragements des nombreux spectateurs), les yeux calés entre le chrono et Fabien Cor plus loin devant, à ne pas dépasser sous peine de le payer cher plus tard... Je suis avec Denis, sur toute cette partie, assez physique tout de même où chacun essaye de trouver sa place, ses repères.

Quand on sort de cette zone, après un peu plus de trois kilomètres, je lâche Denis... Je me dis qu'il me rattrapera bien plus tard... Ca continue encore au coude à coude sur cette ligne droite le long de la berge sud de l'Allier. Je me fais dépasser, je dépasse, etc... jusqu'à un peu plus de la moitié du parcours. Je passe le 5eme kilomètre en 17'25 sans repère, sans voir la borne, le signaleur ou ma montre. Vers le km 5,5, au sortir de la berge sud, nous empruntons un petit sentier boueux, avant la montée sur le pont de Vichy que nous traversons. Cela se sent sur mon allure, où je tourne le km 6 en 3'44 contre 3'30 environ pour tous les autres.

A partir du 6ème kilomètre, sur la berge Nord, la course est faite pour moi : je suis à la 13éme place, dépasse rapidement le 12éme qui a du partir un peu vite ; un petit groupe est devant à plusieurs mètres, mais suffisamment éloigné pour que j'abandonne l'espoir de le rattraper ; derrière Franck Vincent est dans mon sillage, mais suffisamment en retrait pour me menacer. La course se joue maintenant au mental. Je garde le même rythme, la même régularité jusqu'au bout (3'30 au km), afin de conserver ma position. Dans les 500 derniers mètres, le speaker annonce mon arrivée, je regarde mon chrono et reprend une pointe d'espoir pour approcher les 35', terminant l'exercice au sprint, à 2 secondes de Bruno Roche, satisfait d'améliorer mon record sur 10 km de plus d'une minute.  »

Denis
«  Après plus de 48h de coupure, j'espérais arriver frais sur ce 10km. En effet, j'ai été très fatigué toute la semaine, suite, notamment je pense, à un enchaînement les dimanche et lundi précédents d'une sortie longue et d'une séance de fractionné de 15 x 600m qui m'a laissé KO. Séance que j'aurais peut être dû faire sauter en vue de la course comme me l'avait conseillé un certain beau frère, mais que j'ai préféré maintenir par volonté " stakhanoviste " de respecter le plan.
Oui mais voilà, le mieux est parfois l'ennemi du bien…

Le départ de la course me déplait d'entrée, ces tours et détours sur un sol inégal avec des flaques sont plutôt désagréables. J'ai l'impression de partir à bloc alors que nous passons Victor et moi le premier kilo en 3min25 environ.
Les jambes et le souffle ne sont définitivement pas bons, si bien qu'après trois kilomètres je commence à lâcher prise et vois Victor s'éloigner.

Je passe le 5e km en 17min45 soit 15sec de plus que lors du semi de Cosne… C'est définitivement une mauvaise journée.
La seconde moitié est à l'image de la première, je ne cherche plus à me faire mal, ni à me battre pour un chrono, j'en suis aujourd'hui incapable.

Je maintiens un rythme à peu prés honorable pensant surtout à ne pas me faire trop mal en vue de la semaine d'entraînement chargée qui s'annonce.
A un peu plus d'un km de l'arrivée, je me retourne et vois que Myriam Lamure, première féminine, m'a en point de mire et se rapproche peu à peu.

Je trouve là une motivation pour finir un peu plus vite, surtout qu'elle a l'air de vraiment vouloir me passer. C'est un peu " mesquin " mais à deux reprises, je la laisse revenir et une fois qu'elle est à ma hauteur, j'accélère brutalement pour la distancer. Je coupe vite car je sens tout de suite que je suis à l'arrache en accélérant, et contrôle juste son retour jusqu'à la ligne, qu'elle doit franchir deux secondes derrière moi à peine.

Je finis un peu déçu de ce très mauvais chrono, à plus d' 1min15s de mon meilleur temps sur la distance 6 mois avant, pourtant alors moins bien entraîné…La déception passe cependant rapidement car il faut savoir accepter la méforme, et en tirer quelque chose.

Lors du précédent plan marathon en vue du Beaujolais nouveau en novembre 2009, je me blessais trois jours après le 10 km d'Issoire placé exactement au même moment du plan et au cours duquel j'avais explosé mon record. Cette blessure m'avait valu un forfait au marathon évidemment et à la Saintélyon ainsi que presque deux mois d'arrêt total … J'essaie donc de ne pas oublier la chance que j'ai de pouvoir courir et relativise cette piètre performance.  »

 
Course n°37 Cliquer pour voir la galerie Route samedi 13 mars 2010   
COSNE D'ALLIER (03) Foulées Cosnoises 17° édition Acces Site Web
Semi-Marathon
16h00 21,1 km 105 m Arrivants : 125
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 GROLLET Laurent 01:11:54 17,61 SEM 1977 EA Moulins-Yzeure-Avermes
2 AMIOT Antoine 01:12:34 17,45 SEM 1976 EA Moulins-Yzeure-Avermes
3 AYAT Khalid 01:12:40 17,42 SEM 1982 US Populaire Commentry Athle
7 DEROCHES Denis 01:18:03 16,22 SEM 1979 Non Licencie
9 NETO Victor 01:19:13 15,98 SEM 1971 AS IBM Lyon
10 km
15h00 10 km Arrivants : 56
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 BRUN Yohann 00:33:55 17,69 SEM 1983 Course et Nature St Pierre Le Moutier
2 SENECTAIRE Christian 00:34:15 17,52 V1M 1964 SA Thiers
3 STASZOWSKI Yann 00:34:22 17,46 SEM 1975 US Populaire Commentry Athle
Denis
«  A l'échauffement et au retrait des dossards, il n'y a pas foule dans les rues… Nous croisons tout de même trois favoris : Antoine Amiot (multiple vainqueur des 50 km des Dômes), Xavier Thomas, et Laurent Grollet. On retrouve ensuite des habitués tels Dominique Bernard de Plauzat Running, Emmanuel Verrière et Jean Paul Carvalho.
A 30 seconde du départ, serrés les uns contre les autres, le GPS de ma montre se déconnecte par un contact involontaire sur un concurrent qui m'entoure. Je vais donc courir uniquement avec le chrono, chose à laquelle je ne suis plus habitué depuis quelques mois. D'autant que les fonctions " vitesse moyenne " et " distance " m'auraient bien servies car mon objectif est surtout chronométrique (je vise les 16km/h soit 1h19 et quelques secondes) et j'ai remarqué en repérant le parcours que très peu de km sont matérialisés.

Dominique Bernard m'a demandé avant le départ quel était mon objectif, et nous semblons avoir à peu prés le même. On va donc sûrement, et comme souvent, caler nos courses l'un sur l'autre.
Je pars " à l'aveuglette ". On passe avec Dominique et Victor notamment, le 1er kilo en 3min23s. Dominique décide de ralentir un peu (alors que 400m auparavant c'est moi qui avait du tempérer ses ardeurs ;-) ) et après quelques instants de " réflexion ", je fais de même…

C'est ensuite JP Carvalho et un autre gars qui nous rejoignent en menant grand rythme. Je décide de saisir le coche et de les suivre. Dominique m'emboîte le pas et quand je me retourne après un moment, je constate à ma surprise que Victor n'est plus là.
On a vraiment un bon rythme, je suis JPC sans trop souffrir, mais commence à gamberger me disant que c'est sûrement trop rapide. J'ai déjà battu JPC à Issoire sur le 10 km, mais à Lempdes il était arrivé au moins 1min30 devant moi au semi.
Au passage du 5eme km, un bénévole annonce les temps : 17min30s… Je prends un coup sur la tête me disant que c'est suicidaire (ma seule référence étant de 17min12 à Chappes 15 jours avant). Je lâche alors le groupe de JPC qui disparaît assez vite. Je suis alors 7eme.
Dominique reste ensuite 30 à 40m derrière moi pendant environ une boucle et demie en 8eme position. Je récupère dans certaines parties mais je ne l'entends pas revenir. Au passage du 10e km on m'annonce 35min56s, Ca va toujours, au 15eme km 54min50s environ. Les places restent inchangées. A chaque grand virage ou dans la petite boucle du centre ville je vois Victor 10e à la lutte avec son prédécesseur (qui deviendra son poursuivant). La troisième boucle arrive enfin et Dominique lâche un peu prise, je pensais au contraire devoir lutter sur la fin pour ne pas qu'il me reprenne.
Le fait de rattraper des concurrents qui font leur deuxième boucle me fait accélérer un peu. Je me surprends à tenir le rythme, motivé de surcroît par un chrono qui s'annonce au delà de mes objectifs.
Ma montre affiche 1h17min (mais je ne sais pas les secondes) et il me reste quelques dizaines de mètres. Je finis " en sprint " espérant passer sous les 1h18, mais ce temps s'affiche au moment même où je passe la ligne.

Bilan positif, la prépa marathon paye. Le chrono est au delà de mes espérances.  »

Victor
«  Avant la course à l'échauffement les sensations sont assez moyennes. Les jambes semblent assez brulantes et ma foulée me donne une sensation de lourdeur. On a fait au préalable, avec Denis, une reconnaissance de la boucle en voiture. Ces 7 kms sont à parcourir trois fois. Les difficultés sont au premier kilomètre tout en côte, après le 5ème kilomètre avec une épingle à 90° avant de reprendre une cote et jusqu'au 7ème kilomètre qui où ça tourne plutôt et où le sol n'est pas toujours des plus lisse. Pour le reste, on a plutôt des lignes droites avec un grand faux plat descendant sur le deuxième kilomètre. Je m'attendais à quelque chose de moins roulants dans l'ensemble.

Nous tardons à voir du monde arriver. Mais dans le dernier quart d'heure nous apercevons Xavier Thomas, puis Antoine Amiot, Laurent Grollet, Emmanuel Verrière, Jean-Paul Carvalho, et les plauzatois Dominique Bernard et Jérôme Pointud. Finalement ça fait pas mal de beau monde. Ca risque d'être rapide.

Sur la ligne de départ, nous discutons de nos objectifs avec Dominique Bernard. Ils annoncent des objectifs plus ambitieux que les miens. Je vise entre 1h20 et 1h21, tout en gardant un secret espoir d'être sous la barre symbolique de 1h20.
Nous partons assez vite compte-tenu de la distance qui nous attend et malgré la montée du premier kilomètre, que nous passons en 3'25. On est encore très groupée au coude à coude avec Denis, Dominique Bernard et quelques autres coureurs. Le rythme me semble légèrement élevé et malgré la longue descente du deuxième kilomètre je décide de me freiner afin de mieux tenir. Denis et Dominique s'éloigne progressivement mais resterons en permanence en vue. Je suis dixième à ce moment et je vais conserver cette place jusqu'au 15ème kilomètre.
Autour du 4ème kilomètre, le changement de direction permet de voir ses successeurs. Le trou est fait pour le moment, le 11ème est encore loin. Mon prédécesseur est à plus de 100 m devant moi. Je vais donc courir seul un bon moment. Le 5ème kilomètre est passé en 17'53. Des bénévoles nous annoncent nos temps aux kms 1, 5, 10 et 15…
Autour du 8-9ème kilomètre, j'ai une petite frayeur avec des douleurs inhabituelles aux genoux. Heureusement, elles ne sont que passagères. Je passe le 10ème kilomètre en 36'31…

Dans la deuxième boucle, je sens peu à peu, que l'écart avec mon prédécesseur se réduit. Néanmoins il garde une bonne foulée. Je profite alors de la montée du 15ème kilomètre pour le dépasser. Il me talonne de très près jusqu'au sommet. Un bénévole annonce nos temps de passage au 15ème : 55'40 pour moi et 55'43 pour lui. Je décide donc de donner un coup d'accélérateur dans le faux-plat descendant qui suit. Un peu après le 18ème, sur le changement de direction, je vois qu'il est très loin. Je suis donc en mesure de garder cette 9ème place jusqu'au bout.

L'objectif est plus qu'atteint en étant proche de 1h19. Le niveau était relativement élevé compte-tenu de la proportion d'arrivants sous les 1h20-25 par rapport au nombre de participants. Cela me donne de bons espoirs d'amélioration de mon temps marathon dans 4 semaines…  »

 
Course n°036 Route samedi 27 fevrier 2010   
CHAPPES La Course des Rois 2° édition Acces Site Web
18h00 5 km Arrivants : 93
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 GROLLET Laurent 00:15:22 19,52 SEM 1977 EA Moulins-Yzeure-Avermes
2 MERLE Cyril 00:15:32 19,31 SEM 1976 EA Moulins-Yzeure-Avermes
3 PERRUS Joel 00:16:15 18,46 SEM 1979 ASPTT Clermont Athletisme
9 DEROCHES Denis 00:17:12 17,44 SEM 1979 Non Licencie
11 NETO Victor 00:17:18 17,34 SEM 1971 AS IBM Lyon
69 NETO Adrien 00:22:09 13,54 SEM 1975 AL Mayet de Montagne
Denis
«  Avant la course, nous croisons avec Victor beaucoup de têtes connues, et d'autres coureurs que nous commençons à mieux connaître, comme Laurent Bara, Philippe Besse, Stéphane Chantelauze, Dominique Bernard ou encore Telmo Fernandez.
Les chronos risquent d'être faussés par le vent, mais la course va être intéressante car tout le petit groupe d'habitués que nous sommes a visiblement bien l'intention de se tirer la bourre autant que faire se peut.
Au départ trois coureurs partent assez vite en tête, et le resteront. Laurent Bara, comme à Serbannes, mène grand train en 4ème position et je décide de lui emboiter le pas. Je le suis pendant un peu plus de deux km, avec une forte envie de le dépasser par moments car je sens qu'il baisse un peu de rythme après la première boucle.
Je le dépasse assez nettement vers le km 2,5 et c'est Dominique Bernard, encouragé par son coéquipier Laurent qui tente à son tour de revenir sur moi, accompagné de Stéphane Chantelauze un peu en retrait.
Dominique me dépasse assez vite, sans s'échapper toutefois, et je le garde en point de mire à 5m maximum. Nous commençons tous les deux à faiblir un peu vers le km 3,5 et c'est Stéphane Chantelauze qui nous passe à son tour. Après quelques centaines de mètres je me surprends à retrouver un peu de jus, à repasser Dominique et à rattraper Stéphane, je suis 1m derrière lui. Il reste moins de un kilomètre et je lutte pour ne pas flancher. Tout d'un coup, deux coureurs: Telmo Fernandez et Soufyane Myloudi me dépassent et ce dernier finit au sprint avec Stéphane. Je lâche prise, mentalement surtout, et c'est alors Frédéric Bulidon qui me dépasse à son tour en sprint. Je ne réagis pas suffisamment, en amorçant seulement un sprint puis en coupant faute de "gnac", cherchant juste à contrôler le retour de Dominique Bernard, jusqu'à la ligne... En tout cas c'est ce que je pensais avoir fait mais les résultats l'indiquent devant moi dans la même seconde. Peut-être une erreur du bénévole relevant les dossards ou un manque de lucidité de ma part...
Je ressors globalement satisfait de cette course mais mécontent de ma réaction au retour des trois coureurs qui me précèdent, je n'ai pas eu la "gnac" suffisante pour sprinter, alors que j'aime plutôt cela d'habitude, me contentant à cet instant de la place que j'occupais. J'essaierai de retenir la leçon...  »
Victor
«  Pour l'édition 2009, parti trop vite et inexpérimenté sur ce type d'épreuve, j'avais mis 18'55. Un an après, mieux préparé, je me suis fixé un objectif à 17'30, soit 3'30 au kilomètre.
Les conditions météo ne sont pas favorables, avec beaucoup de vent. Il va falloir faire avec. Il y a beaucoup de sérieux compétiteurs au départ. Il faudra donc éviter de se faire emporter par l'euphorie collective.
Ca part vite, même très vite et le peloton de tête reste très dense. Pour preuve en 2009, j'avais passé le premier kilomètre en 3'14 en étant 3 ou 4ème, alors que cette année, je le passe en 3'10 et il y a bien une bonne quinzaine de personnes devant où à mes côtés.
Je vais suivre assez longtemps Stéphane Chantelauze, précédé par Denis qui imprime un bon rythme. Encore au dela devant, on trouve entre autre Laurent Bara, qui a l'air en pleine forme. Le 2ème kilomètre est fait en 3'28, ce qui me donne de l'avance par rapport à mes ambitions. Le 3ème kilomètre se fait en 3'34. Personne ne semble vouloir lâcher et ça reste très compact. Ca se durcit. Petit à petit, Laurent Bara lâche et pas mal de monde le rattrape. L'AS Plauzat reste en grande forme avec Dominique Bernard qui profite des baisses de régimes (notamment de la mienne) pour gagner quelques places et passer devant. Telmo Fernandez me rattrapera aussi vers le km 4, qui est celui qui m'a paru le plus difficile et que j'ai bouclé en 3'40. Je redonne un petit coup d'accélérateur sur le dernier kilomètre. J'ai vu que devant Stephane Chantelauze s'est bien échappé ; Denis s'est fait reprendre. Laurent Bara, revient en force et me repasse devant à la vitesse de l'éclair, à quelques centaines de mètres de la ligne d'arrivée. Tout prêt du but j'entends des " Rodolphe, vas y dépasse le ! ". Je me retourne et voit Rodolphe Daroit, l'athlète local pas bien loin. J'accélère pour tenir ma place, terminant ce dernier kilomètre en 3'25.
Les arrivées restent très groupées. Tout le monde s'est battu, malgré le vent pour tenir jusqu'au bout.  »
 
Course n°035 Cliquer pour voir la galerie Trail dimanche 21 fevrier 2010   
ROYAT RoyaTTrail 1° édition Acces Site Web
10h 14 km 670 m
(718 GPS)
Arrivants : 132
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 MEUDEC Yoan 00:59:18 14,17 SEM 1984 Limagne Athlete Endurance
2 NALIN Guillaume 01:03:39 13,2 SEM 1983 Clermont Athletisme Auvergne
3 BEAUME Benjamin 01:03:41 13,19 SEM 1982 Beaumont Athletique Club
6 NETO Victor 01:07:45 12,4 SEM 1971 AS IBM Lyon
23 DEROCHES Denis 01:13:18 11,46 SEM 1979 Non Licencie
Victor
«  L'échauffement nous montre que l'on va avoir à faire à une épreuve rude. Le terrain est verglacé et fortement glissant. Cette difficulté supplémentaire vient s'ajouter à un profil de course avec pas mal de dénivelle pour la distance. Comme nous sommes aux portes de Clermont, il y a du beau monde.
Je pars un peu moins vite que d'habitude, parce que cela glisse et parce que nous attaquons immédiatement par une côte sérieuse avec plusieurs passages sur des escaliers. Après un kilomètre, je pointe à la 5ème place à quelques secondes de Martin Reyt, 4ème. Je tiens plutôt bien le rythme bien que cela grimpe sans cesse, mais les kilomètres paraissent déjà longs, et mentalement ce n'est pas facile. Au 4ème kilomètre, je me fais doubler en côte par Brice Londiche de Clermont Triathlon. Je reste à proximité sur 500 mètres, mais progressivement il prend le large et montre sa domination.
Arrivée au ravitaillement de Charade, un peu avant le 7ème kilomètre, je prends pas mal de temps au ravitaillement, avalant un quartier d'orange, une gorgée d'eau et soufflant. Cet arrêt me permet de repartir avec un zeste de fraîcheur. Je garde l'espoir de retrouver mon adversaire et de reprendre cette 5ème place. On est sur une portion de plusieurs kilomètres, avec beaucoup de pente descendante. Je me lâche, mais malgré cela au km 7,5, je me fait rattraper et me retrouve 7ème. Je me retourne et vois qu'un autre concurrent est tout prêt... Cela va durer pendant 500 mètres environ, avant d'attaquer une nouvelle longue côte. J'en profite pour reprendre la 6ème place et m'échapper. Ce trail nerveux me parait difficile, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup plus de kilomètres montants que descendants, et comme il y a peu de plat, cela laisse peu de temps pour la récupération. Un single track sinueux vers le kilomètre 10 ne vient pas arranger mes affaires. Heureusement pour moi, il ne sera pas trop long, et derrière moi, je ne vois toujours personne (ni devant moi d'ailleurs, depuis un bon moment !).
Je conserve cette place jusqu'au bout, satisfait du résultat, sur ce type de parcours qui habituellement ne me réussit pas trop. Le cadre de la course est vraiment sympathique. J'y reviendrai en entraînement. L'ambiance d'après-course est moyenne : ravitaillement léger et limité en choix, en extérieur, dans une zone ombragée, étriquée et enclavée entre 2 bâtiments...  »
Denis
«  Sur la ligne de départ je ne me fais aucune illusion sur ce qui m'attend, malgré de pas trop mauvaises sensations à l'échauffement: je vais en baver.
Ce type de parcours très rude et court me plait à l'entrainement, en le faisant cool, mais dans une configuration de course, c'est typiquement le profil où je n'arrive jamais à m'exprimer.
Très vite les côtes deviennent un calvaire, je n'avance pas et me fait sans cesse doubler. Le moral en prend donc forcément un coup.
Mon manque de fraicheur est flagrant mais n'explique pas tout. Depuis mon retour de blessure fin décembre, j'ai énormément couru, (730 km depuis le 1er janvier) surtout en quantité sans beaucoup de travail de qualité, notamment en côte. J'apprécie les sorties longues et cool en nature (objectif UTMB) et ne me sens pas du tout dans mon élément sur ce genre de course plutôt nerveuse.
Les seuls passages que j'ai appréciés sont les replats et les descentes. Sans entrainement orienté pour ce type d'effort, je ressors de cette course me disant qu'il vaut mieux que je m'oriente vers le long ou la route, mais en même temps je me dis qu'il faut toucher à tout y compris à ce que l'on n'aime pas.
Victor, lui, semble beaucoup plus à l'aise que moi sur ce genre de parcours, ainsi que d'autres coureurs qui sont arrivés bien devant moi à Royat et qu'il m'est arrivé de battre sur des parcours roulants et plats ou beaucoup plus long en trail.
En tout cas le site de cette course est superbe et j'y reviendrai à coup sûr, (sans dossard ?)  »
 
Course n°034 Cliquer pour voir la galerie Trail samedi 13 fevrier 2010   
PLAUZAT Trail Nocturne 2° édition Acces Site Web
La Luciole
18h30 12,5 km 313 m Arrivants : 114
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 REYT Martin 00:51:28 14,57 SEM 1986 Limagne Athlete Endurance
2 RIGAUD Fabien 00:54:13 13,83 SEM 1976 Courir en Livradois Forez
3 NETO Victor 00:54:26 13,78 SEM 1971 AS IBM Lyon
51 VILLIERE Fabien 01:09:20 10,82 SEM 1973 AS IBM Lyon
84 PAPELARD Quentin 01:20:08 9,36 JUM 1992 XC 63
86 PAPELARD Yves 01:20:29 9,32 V2M 1959 XC 63
La Plauzatoise
18h30 23,3 km 600 m Arrivants : 43
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 MEUDEC Yoan 01:33:58 14,88 SEM 1984 Limagne Athlete Endurance
2 DURAND Regis 01:39:33 14,04 SEM 1977 Eighteam
3 CHANTELAUZE Stéphane 01:43:00 13,57 SEM 1971 Courir En Livradois Forez
7 DEROCHES Denis 01:49:01 12,82 SEM 1979 Non Licencie
30 PEYSSON Christophe 02:20:24 9,96 V1M 1969 Pass Running
Victor

3ème Scratch
«  Face aux conditions météos des derniers jours, j'appréhende cette épreuve. Je crains un trail hivernal dans la poudreuse, donc difficile, avec l'obscurité en plus. J'ai appris la veille que ce serait plus ou moins damé avec un quad ou moto, ce qui m'a finalement rassuré.

On se rend assez tôt sur place dans le but de tâter le terrain et de déterminer le choix final du matériel. On fait quasiment la première côte. Bonne accroche en montée, idem en descente où ça ne glisse pas trop ; pas de vent, épaisseur de neige praticable… Je décide de partir léger, sans chaîne, et en tenue courte.

Laurent Bara nous informe de la modification du parcours, et de la forte épaisseur de neige sur le plateau.
On croise pas mal de coureurs performants avant la course. Cela s'annonce difficile avec pas mal de beau monde. Je me donne l'objectif de faire de mon mieux pour obtenir une place honorable.

Sur les 700 premiers mètres, le peloton reste groupé. A l'issue, nous attaquons la grande côte sur plusieurs kilomètres. Yohan Meudec et Martin Reyt prennent le large et s'envolent. Au milieu de la côte, c'est au tour de Stéphane Chantelauze de me passer comme une fusée. Je lâche progressivement Denis, en espérant le retrouver plus tard. Au premier palier de la côte, je suis complètement seul : plus une frontal à l'horizon, et lorsque je me retourne je ne vois rien non plus.

J'ai l'impression que les jeux sont faits et qu'il n'y a plus de places sur le podium. Tant pis, je vais me maintenir pour avoir une place honorable. J'ai de bonnes sensations, je suis à l'aise sur cette neige et je me régale sur ce parcours.

Lorsqu'on recroise le goudron vers le km 6, dans la montée vers Ludesse, j'entends des pas derrière moi, qui se rapprochent. Mes concurrents semblent bien revenus. Je me fais doubler une à 2 fois, mais reste à proximité.
Au km 8, arrive le ravitaillement, et aussi la fin des côtes difficiles. Je m'arrête une vingtaine de secondes pour boire et souffler avant de repartir. Je reçois pas mal d'encouragements, cela fait plaisir. Je suis le seul à avoir faire une halte. Plusieurs coureurs me dépassent pendant ma pause.

Je repars et constate qu'ici sur le plateau, le niveau de la neige est beaucoup plus élevé. On court dans une ornière pas très large. Il ne faut pas perdre l'équilibre. Rapidement je repasse un de ceux qui m'avaient rattrapé, qui me lance un " Allez Victor ". C'est Fabrice Lonchambon qui est en train de faire une belle course sur le 24. Je m'échappe, d'abord sur le faux plat descendant, puis dans la longue descente vers Plauzat. Je rattrape assez vite plusieurs concurrents. Ca va tout seul, malgré la neige (16 km/h de moyenne sur 3 km environs).

Le village apparaît enfin. D'abord la séparation 14 km / 24 km, où j'ai une pensée pour Denis et ceux qui se sont mis sur cette distance et qui vont devoir refaire une boucle en refaisant la longue montée initiale… Je vois que c'est serré. On n'est pas très loin de l'arrivée. Mon prédécesseur n'est vraiment pas très loin. Je conserve ma position jusqu'au bout pensant être 4éme ou 5éme. Et la, comme en 2009, j'ai la bonne surprise de découvrir en arrivant que je suis troisième, ce qui me donne une très grande satisfaction et me réconforte dans mon idée de ne jamais lâcher. Je retrouve Fabien Rigaud qui était également second l'an dernier, qui me devance de 13 secondes.

Le parcours était extrêmement bien balisé et sécurisé. Autant l'an dernier, j'ai cru me perdre et trouvait qu'il manquait des repères ou des signaleurs, autant cette année, cela ne me semblait pas possible. Le parcours 100 % sur la neige, donnait aussi beaucoup de visibilité et apportait beaucoup de charme à cette épreuve. L'après-course était également d'une grande qualité et convivialité avec un repas du terroir, la soupe maison et le vin-chaud, le tout dans une excellente ambiance. L'organisation est vraiment au top et devrait faire de ce trail un incontournable chaque année. Nous avons eu droit également à un cadeau original et utile : une serviette au couleur de l'AS Plauzat. Ma place sur le podium m'a valu également des récompenses de grande qualité telle une magnifique coupe, un coupe-vent et des bouteilles. Ce trail a vraiment un bel avenir devant lui. C'est d'autant plus encourageant qu'une bonne partie des bénéfices est reversé à une association caritative.  »

Denis «  Dans la neige, la tête dans le brouillard, les jambes en coton...

On arrive très tôt avec Victor, histoire de " tâter " le terrain, de voir l'état des premiers chemins, et de choisir de prendre les " yak trax " ou pas. Ce sera non, car l'accroche est correcte sur ces chemins visiblement" damés " par une moto de l'organisation.

Au retrait des dossards, le maitre de cérémonie, Laurent Bara, nous annonce un parcours modifié, finalement en deux boucles quasi identiques pour le 24km (devenu 23,3). Je prends un coup au moral car je connais cette boucle, et je sais d'entrée que le profil me sera moins favorable que celui du parcours initialement prévu et reconnu début janvier.

Après avoir bullé 50 minutes dans la voiture, on part s'échauffer trop tard avec Victor et à 10 minutes du départ on est à plus d'un kilomètre de la ligne. On revient à vive allure se rendant compte de notre retard, et, n'ayant le temps de repasser à la voiture, nous sommes contraints d'abandonner nos coupe-vent en les cachant à 50 m de la ligne...

Le départ est donné, je sors du bourg en tête car j'appréhende les glissades et les bousculades. Puis Meudec et Reyt prennent les commandes dès la ligne droite. Je suis avec Victor dans les 4 -5 premiers. Le rythme est rapide et je me pose d'entrée des questions sur ma capacité à tenir cette place sur ces 23 km. Je commence déjà à gamberger.

La première côte passée, je suis au coude à coude avec Latapie et des coureurs de 13 km, sans le savoir, et c'est d'ailleurs ce qui est pénible, impossible de savoir qui fait quel parcours. L'idée de faire moins bien que ma 3e place de l'an passé me mine, même si le plateau plus relevé en faisait depuis le départ une certitude. En 1 km de faux plat descendant, je me sens " sortir " de la course, je n'ai pas envie de me battre. Au premier petit raidillon, Latapie et Fabrice Lonchambon me doublent et me mettent 50m en 100m, je monte à deux à l'heure, je me demande même si je n'ai pas marché. J'essaie vaguement de revenir dans la descente qui suit mais le moral et un point de côté apparu depuis le 2e km me coupent l'envie et les jambes. A partir de là un long chemin de croix va commencer. J'ai l'impression de courir au ralenti, n'ai aucun jus en côte, et surtout je suis en train de complètement baisser les bras.

Je me raccroche alors à des objectifs " de secours " : finir dans les 10, ou " finir pas trop loin de Fabrice...", " ne pas me faire doubler par Philippe Gayral ou tel ou tel coureur"

Au pied du mur menant au ravito, je demande au gars qui me talonne depuis trois km s'il fait le grand ou pas, il me dit qu'il fait le petit et je mets immédiatement à marcher.

Au ravito auquel j'arrive presque à 4 pattes, Laurent Bara m'encourage et sens que je ne suis pas bien. On discute, il me demande si c'est bien balisé, si on ne s'enfonce pas trop...et ca me sort un peu de ma torpeur. Dans la descente je n'ai pas envie d'essayer de reprendre les gars devant (c'est un mauvais signe...) ne sachant d'ailleurs pas si ce sont des 13km, des rando, ou des 23km.

Enfin on entame la seconde boucle et je vois deux frontales se rapprocher.
J'en fais mon " challenge ": ne pas me faire reprendre. Un des gars me rattrape au pied du ravito...faut dire qu'il n'a pas eu besoin de forcer car j'ai l'impression de courir à 8 km/h. Au pied du mur du ravito je craque et me remet à marcher... il me passe : c'est Philippe Gayral (le même qu'au Sancy). Il me dit que Jérome Deyssard et 30s derrière. Je m'effondre, monte tout en marchant, me retournant sans toutefois voir de frontale. Je bois (des glaçons) au ravito, puis m'en vais essayer de reprendre Philippe G.

Sentant la fin le moral revient un peu et malgré le point de côté permanent depuis le 2e km des que je force, je me rapproche peu à peu de sa frontale. Je le reprends à 2 km de l'arrivée et conserve la 7eme place jusqu'au bout.

Bilan: malgré les sensations et le mental catastrophiques sur tout le parcours, je limite la casse. Je termine quand même à 5 minutes de Latapie (une place derrière moi en 2009) et de Fabrice... belle revanche du Sancy.  »

 
Course n°033 Cliquer pour voir la galerie Course Nature dimanche 7 fevrier 2010   
SERBANNES (03) Le Nature de Serbannes 9° édition Acces Site Web
Circuit Long
9h30 10,6 km 124 m Inscrits :
Arrivants :
238
232 (97%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 HEUSEY Yannick 00:37:52 16,80 SEM 1979 AVOC Annecy Le Vieux
2 BRUN Yohann 00:38:26 16,55 SEM 1983 Course et Nature St Pierre Le Moutier
3 LAMBRIN Fabrice 00:39:05 16,27 V1M Union Sportive St Pierroise
8 DEROCHES Denis 00:40:02 15,89 SEM 1979 Non Licencie
10 NETO Victor 00:40:12 15,82 SEM 1971 AS IBM Lyon
6 km
9h30 6,1 km 50 m Inscrits :
Arrivants :
74
74 (100%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 THOMAS Xavier 00:21:33 16,99 SEM 1976 USAM Clermont
2 RESMOND Fabrice 00:22:08 16,54 V1M 1968 Fraternelle Château Gaillard
3 SOMMEREUX Sébastien 00:22:15 16,45 SEM 1982 Team Raidlight
Denis «  Départ très rapide sur les premiers km globalement descendants. Je sens tout de suite que je manque de fraicheur, j'ai parcouru surement trop de km dans la semaine pour avoir le jus nécessaire à ce genre de course.
C'est ma deuxième course depuis début novembre et ma première typée " rapide ". Je sens que je manque d' entrainements " fractionnés ", que je n'ai pas pratiqué de façon cadrée depuis novembre, mais juste épisodiquement sous forme de " fartleck ", au feeling, au fil des semaines de janvier.
J'avais un peu oublié la manière dont il fallait se faire mal sur ce genre de course. Je tiens au mental, motivé par une éventuelle progression au scratch par rapport à 2009 et par émulation vis à vis de Victor. Je cale d'ailleurs ma course sur lui. J'ai suivi son départ canon pour ne pas le laisser partir, puis on se dépasse et se rattrape à tour de rôle pendant environ les deux tiers de la course. Les sensations ne sont finalement pas si mauvaises que ca après les 7 premiers km, et sur une ligne droite je place une accélération pour redoubler deux gars revenus sur Victor et moi quelques centaines de mètres auparavant. Seul l'un des gars, Nicolas Moussours, m'emboite le pas, et on se tire la bourre les deux gros km restants. Voyant qu'il lâche prise au bas de la dernière côte, que mon concurrent de beau-frère est à peine plus loin, et que le coureur qui me précède est irrattrapable, je ne m'arrache pas dans la montée finale et contrôle juste le retour de mes poursuivants.  »
Victor
«  Je pars très rapidement comme souvent, profitant du faux plat descendant sur des trois premiers kilomètres. Laurent Bara mène la cadence du début de course, au moins jusqu'à la première côte, qui verra revenir les favoris comme Yohann Brun ou Xavier Thomas. Ca se bouscule. Les prétendants au podium du 6 km nous le font sentir, comme Mickaël Jarrige ou Sébastien Sommereux qui régulièrement font de grosses accélérations. Denis est présent sur tout le parcours tantôt devant, à mes côtés ou derrière. Dés que je m'échappe il revient, et vice-versa.
Le sol est trempé avec pas mal de boues, mais cela n'empêche pas la course d'imprimer un bon rythme.
Vers le 8eme kilomètre, alors que je suis aux côtés de Denis, il me lâche subitement et s'en va dépasser successivement Loïc Vacher et Nicolas Moussours. Cela me donne un regain d'énergie. Je talonne Loïc Vacher sur quelques centaines de mètres avant à mon tour de le dépasser. Je reviens tout prêt de Nicolas Moussours qui conserve sa vitesse.
Au kilomètre 10, je regarde le chrono. Il indique 38 minutes. Il reste 600 mètres dont 400 en côte avec 25 mètres de dénivelé. Je me booste sur la montée, pour essayer de passer sous les 40 minutes. Il me manquera une dizaine de seconde.
J'arrive satisfait de cette belle séance de vitesse en forêt en améliorant mon temps de l'année dernière de plus de 2 minutes. Les chronos sont globalement meilleurs que l'an dernier malgré l'impression d'un parcours moins roulant cette année avec de la boue à la place du gel.  »
 
Course n°032 Cliquer pour voir la galerie Trail dimanche 24 janvier 2010   
LE MONT-DORE Le Trail Hivernal Sancy / Mont-Dore 6° édition Acces Site Web
Trail Long
9h00 30 km 1500 m Arrivants : 382
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 BRINGER Patrick 02:49:32 10,62 SEM 1975 Beaumont AC
2 DIEMUNSCH Etienne 02:55:04 10,28 ESM 1988 Team Husky
3 MEUDEC Yoan 02:55:56 10,23 SEM 1984 Limagne Athlete Endurance
24 DEROCHES Denis 03:19:13 9,04 SEM 1979 Non Licencie
38 NETO Victor 03:28:27 8,64 SEM 1971 AS IBM Lyon
142 PEYSSON Christophe 03:56:33 7,61 V1M 1969 Pass Running
165 VILLIERE Fabien 04:02:59 7,41 SEM 1973 AS IBM Lyon
Trail Court
9h00 20 km 860 m Arrivants : 429
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 BIZET Ivan 01:39:25 12,07 SEM 1980 EAMYA
2 NALIN Guillaume 01:41:37 11,81 SEM 1983 Clermont Athletisme Auvergne
3 CLAVERIE Roland 01:42:09 11,75 SEM 1976 Courir Pays De Grasse
292 MARCEL Jacques 02:48:22 7,13 V3M 1949 AS IBM Lyon
380 BESSAC Patrick 03:13:20 6,21 V2M 1959 AS IBM Lyon
Denis «  Beaucoup de monde, et de beau monde, local ou pas, au départ. Il n'y a pas à dire, ce trail prend de l'ampleur. L'enneigement est moindre qu'en 2009, mais va s'avérer tout aussi gênant dans plusieurs parties.

Le départ est assez rapide. Je suis Victor à une dizaine de mètres. La première montée jusqu'au Guery, d'abord goudronnée, puis enneigée, est assez laborieuse me concernant. Je me mets assez vite à marcher car les jambes me brulent, comme toujours dans les côtes en début de course, et de toute façon je me dis que la course est longue et qu'il ne sert à rien de s'épuiser déjà pour patiner et s'enfoncer dans cette neige.

1er ravito en 49min50s, je mange et bois deux trois trucs, et pars sur le 30km.je me retourne au dernier moment et reconnaît le coupe vent bleu de Victor qui arrive à son tour, j'ai donc environ une à deux minutes d'avance sur lui.

La forme revient quand le terrain s'aplatit, et ce jusqu'à la montée sur la Banne d'Ordanche. Courir y devient impossible tellement on s'enfonce, d'ailleurs même sur le plat. J'entends derrière moi des encouragements pour la 1ere féminine qui, avec son poids plume, se joue de cette couche neigeuse instable sans s'enfoncer trop dedans visiblement.

Après une bonne descente, le deuxième ravito arrive, puis un long chemin jamais trop pentu ni en montée ni en descente, au cours duquel je cours dans un groupe de 4 ou 5, dans lequel figure entre autre Nicolas Moussours et Fabrice Quellet. On fait environ 4 km ensemble puis je lâche prise dans l'avant dernière ascension. La première fille me passe aussi. Je commence à lâcher prise, à être lassé de cette neige dans laquelle je bataille, je m'enfonce, qui rentre dans mes chaussures... Je marche un bon moment, même sur le plat du sommet, le moral un peu en berne. Heureusement je sais qu'une bonne descente se profile puis la jonction avec le 20km, synonyme de fin proche.

La descente qui mène au dernier ravito me rebooste. A son début, j'entends des voix et un mec qui siffle " au loin " derrière moi, me retourne, ne voit rien. J'apprendrais ensuite que c'était un groupe de quelques coureurs, dont Phillipe Gayral du PEC, qui allaient se tromper de chemin.

J'arrive au dernier ravito, point de contrôle du dossard, puis je repars et au passage d'une route je retrouve le siffleur, Philippe Gayral devant moi cette fois, en train de parler avec les signaleurs. Il me dit qu'il s'est trompé de chemin avec quelques gars et qu'il ira le signaler à l'organisation.

La dernière côte est dure mais je l'apprécie car le moral est là. On double les retardataires du 20km, et j'ai mon Philippe en point de mire 50m à 100m devant moi, idéal pour le croquer dans la dernière descente technique que j'adore. Cette année encore je me fais plaisir dans ce sentier caillouteux et boueux, et doit doubler une douzaine de personne, dont beaucoup du petit parcours bien-sur, et Phillipe G.

On discute à la fin et il me dit que l'organisation lui a mis une pénalité de 5 minutes, ce qui doit expliquer le temps de certains, dont " blogeur galopa " (il se reconnaitra), qui avait au chrono le même temps que moi et qui se retrouve 5 min derrière. Je pense que l'organisation a mis cette pénalité à plusieurs qui n'ont pas du faire " badger " leur dossard au dernier contrôle au pied de la voie de chemin de fer.

Pour l'après course, flemme générale d'aller à la douche, repas sympa, mais quelle exiguïté dans ce local en comparaison au gymnase habituellement utilisé. En tout cas l'ambiance était sympa.  »

Victor
«  Lors de l'édition 2009, fortement enneigée, mais sous un ciel bleu et ensoleillé, j'avais eu quelques regrets après la course de ne n'avoir fait que le 20 km, bien que cela fût très difficile et usant. Je me suis donc, donné pour objectif, de faire le 30 km, mais plutôt comme une grosse sortie longue, une bonne randonnée active, sans rechercher la performance.

Arrivée sur place, on constate que les conditions ne sont pas les mêmes que l'an passé. Les routes sont bien dégagées et il y a peu de neige sur les trottoirs.

9h08, le départ est donné. Je fais en sorte, de partir assez vite, histoire d'éviter le bouchon, lors du premier franchissement de barrière à la sortie de la ville. Je prends garde tout de même à ne pas dépasser Yohan Meudec (respect), vainqueur l'an dernier du 20, qui m'annonce qu'il se lance sur le 30.

Je fais une bonne partie du parcours, de la montée vers le Guery avec Denis. Autour du 4-5eme km, cela devient difficile et usant. Il y a beaucoup de poudreuse, et on se retrouve dans la configuration de l'an dernier où il est quasi impossible de courir dans la neige, sans être déséquilibré à chaque pas. Je laisse pas mal d'énergie. Je crains le pire pour la suite. J'alerte même Denis, que face à ces conditions, il y a des chances que je me rabatte sur le 20 km. Après une ferme, on rejoint une route damée, et cela sera plus roulant jusqu'au ravitaillement km 8,5 après le Guery.

En 51mn45s, je suis au point de ravitaillement (Vs 1h01"45 en 2009). Je m'arrête près de 3 mn, prenant le temps de prendre une soupe bien chaude, de me rafraichir et de manger un peu. Je suis venu pour faire le 30 km, donc je repars sur ce parcours, en enlevant le coupe-vent qui m'étouffe. Je fais quelques kilomètres, en compagnie d'Emmanuel Verrière. On prend le temps de discuter en courant, de nos courses passées et à venir et de nos sensations.

Vient alors la Banne-d'Ordanche, et à nouveau plein de neige et surtout un fort brouillard où on n'y voit pas grand chose. Ce sera la même chose pour la Puy-Loup : une montée qui se fait en marchant. Beaucoup de concentration est nécessaire pour voir les drapeaux balises sous le brouillard. Heureusement on s'en sort avec les traces de pas des personnes qui sont passées avant nous. Après le sommet, vient une descente à pic que beaucoup font sur les fesses. Ensuite à nouveau, beaucoup de poudreuse. Je perds une Yak-Trax. Je repars en arrière la récupérer. J'en profite pour retirer la seconde, car elles ne me sont pas vraiment utiles dans la poudreuse. On arrive alors sur une grande descente en sous-bois verglacée. Je m'assois pour enfiler mes chaines. Une bonne quinzaine de trailers me repassent devant, dont la deuxième féminine. Il y a un bon esprit, puisque beaucoup, craignant un incident, me demande si ça va. Une fois équipé, j'attaque la descente à fond, me lâchant totalement et rattrapant ceux qui m'avaient doublé ainsi qu'un poignée d'autre. Super passage en tout cas : on se serait cru en VTT, après qu'on ait lutté pour une côte et que la rançon est une longue descente légèrement technique mais pas trop...

On enchaine des successions, enneigées, boueuses, un peu de goudron parfois, une pente ravinée avec corde obligatoire...

La fin du parcours n'est pas ce que je préfère. 25 km auraient suffit à mon sens. On longe longuement un ruisseau, avant de remonter pas mal sur un chemin boueux avec des ornières profondes. On reprend de portions de route en côte. Les derniers kilomètres paraissent interminables, et beaucoup d'énergie a déjà été épuisée.

J'arrive enfin, après presque 3 heures et demi. Ca fait du bien d'en finir. L'ambiance est sympa, on discute avec quelques connaissances, comme Fabrice Lonchambon ou Patrick Bessac.

Un trail hivernal, c'est vraiment particulier et différent de tout ce qu'on peut faire habituellement. J'admire le talent des premiers. Il faut vraiment être fort et ne rien lâcher, quand chaque pas peut complètement nous arrêter...  »

 
Course n°031 Cliquer pour voir la galerie Route mercredi 30 décembre 2009   
CLERMONT-FERRAND Corrida de la Saint-Sylvestre 36° édition Acces Site Web
20h00 10,7 km 100 m Inscrits :
Arrivants :
1032
995 (96%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 CHARTOIRE Fabien 00:35:25 18,13 SEM 1976 Clermont Athletisme Auvergne
2 NOAILLY Damien 00:35:44 17,97 SEM 1977 La Foulee Forezienne
3 DRAVERT Philippe 00:35:57 17,86 V1M 1969 Clermont Athletisme Auvergne
33 NETO Victor 00:40:00 16,05 SEM 1971 AS IBM Lyon
195 PEYSSON Christophe 00:47:13 13,60 V1M 1969 Pass Running
233 PAPELARD Quentin 00:48:50 13,15 JUM 1992 XC 63
704 THOME Michel 01:02:50 10,22 SEM 1971 AS IBM Lyon
705 BESSAC Beatrice 01:02:50 10,22 V1F 1962 AS IBM Lyon
706 BESSAC Patrick 01:02:50 10,22 V2M 1959 AS IBM Lyon
708 CHANET Nicolas 01:19:40 9,79 SEM 1978 AS IBM Lyon
Victor
«  C'est sous une température d'environ 10°C que se déroule cette année, la Corrida de la Sylvestre. La ligne de départ montre, qu'enfin dans cette épreuve, les meilleurs coureurs du département sont au rendez-vous (Chartoire, Dravert, Trabut, Duarte, Chantelauze, Vincent, Talvas, Alvy avec un déguisement de diable, Lonchambon, Landry, Fernandez, Jarrige…). Cela part très vite (comme d'hab !). Je tourne le premier kilomètre en 3'10 et pourtant il y a du monde devant moi. Au bout de trois kilomètres, plus trop de changement en terme de position, je suis dans les 30-35. Je m'amuse sur les larges avenues, les côtes, les relances. Le parcours en ville est sympathique et comme d'habitude l'ambiance est à la fête. Mes collègues d'IBM sont TOUS déguisés en Pinocchio.  »
 
Course n°030 Cliquer pour voir la galerie Route samedi 26 décembre 2009   
AMBERT Corrida de Noël 33° édition Acces Site Web
17h50 7,250 km 103 m Inscrits : 194
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 CHARTOIRE Fabien 00:23:28 18,54 SEM 1976 Clermont Athletisme Auvergne
2 COR Fabien 00:24:02 18,07 SEM 1970 ASPTT Clermont Athletisme
3 CHAUSSE Richard 00:24:23 17,84 SEM 1974 Velay Athlétisme
14 NETO Victor 00:26:19 16,53 SEM 1971 AS IBM Lyon
Victor
«  Cette corrida est l'occasion de faire une belle séance de vitesse dans les rues d'Ambert.
Le public est nombreux à nous encourager, l'ambiance est sympathique.

Du côté des participants, le niveau est plutôt relevé, donnant un bon rythme à l'exercice.
Je fait preuve de régularité durant les six tours de l'épreuve, tant au niveau de l'allure que de la position. Bien que les coureurs sont rapprochés, d'un tour à l'autre, il est très difficile de gagner des places : je passe le premier tour en 16eme position pour finir 14eme. Je termine satisfait de mon temps.  »

 
Course n°029 Trail samedi 19 décembre 2009   
MOZAC Trail de Noël "A l'assaut de Tournoël" 4° édition Acces Site Web
20 km
14h00 20 km 600 m
(723 GPS)
Arrivants : 172
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 MEUDEC Yoan 01:23:06 14,44 SEM 1984 Limagne Athlète Endurance
2 NALIN Guillaume 01:25:45 13,99 SEM 1983 Clermont Athletisme Auvergne
3 LEJEUNE Nicolas 01:26:10 13,93 SEM 1982 Non Licencié
23 NETO Victor 01:38:59 12,12 SEM 1971 AS IBM Lyon
12 km
14h15 13 km 250 m Arrivants : 210
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 MAILLARD Romain 00:53:20 14,63 SEM 1979 Non Licencié
2 HARTMANN Nicolas 00:54:09 14,40 SEM 1985 Limagne Athlete Endurance
3 GAILLARD Hervé 00:55:04 14,16 SEM 1973 Correze Athle
90 PAPELARD Quentin 01:16:06 10,25 JUM 1992 XC 63
119 BESSAC Patrick 01:19:40 9,79 V2M 1959 AS IBM Lyon
149 PAPELARD Yves 01:24:35 9,22 V2M 1959 XC 63
153 BESSAC Beatrice 01:25:54 9,08 V1F 1962 AS IBM Lyon
Victor
«  La neige et le froid de la semaine ont transformé le parcours en trail hivernal. Ainsi, le parcours est entièrement blanc, ce qui le rend très joli.
Malgré un bon départ, je sens très vite que je ne suis pas en jambe. Les douleurs s'installent rapidement aux mollets et quadriceps. A cela s'ajoute une multitude de passages techniques où je ne suis pas à l'aise, ce qui me force à baisser le rythme.  »
 
Course n°028 Cliquer pour voir la galerie Route samedi 21 novembre 2009 
VILLEFRANCHE-SUR-SAONE (69) Marathon du Beaujolais Nouveau 20° édition Acces Site Web
Marathon
10h30 42,195 km 392m D+
511m D-
Inscrits :
Arrivants :
1700
1496 (88%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 DESPLANQUES Frederic 02:28:35 17,04 SEM 1970 ASPTT Toulon La Valette
2 COUZON Clément 02:37:26 16,08 SEM 1982 Athletic Club Tassin
3 PROIETTO Jean-Franck 02:42:50 15,55 V1M 1960 AS Rispoli Villeurbanne
18 NETO Victor 02:58:23 14,19 SEM 1971 AS IBM Lyon
521 D'ESPALUNGUE Antoine 03:57:56 10,64 V2M 1959 AS IBM Lyon
La Douze
15h 12 km 117 m Inscrits :
Arrivants :
2400
2246 (94%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 NDUWAYO Emmanuel 00:38:54 18,51 SEM 1984 BURUNDI - AS Rispoli Villeurbanne
2 NDUWIMANA Willy 00:38:54 18,51 SEM 1987 BURUNDI - AS Rispoli Villeurbanne
3 MANIRAKIZA Egide 00:39:02 18,45 SEM 1984 BURUNDI - AS Rispoli Villeurbanne
402 OLIVIERI David 00:58:31 12,30 SEM 1971 AS IBM Lyon
556 PILLON Jean-Pierre 01:01:08 11,78 V1M 1960 AS IBM Lyon
1760 DEBRION Xavier 01:21:51 8,80 V1M 1967 AS IBM Lyon
Victor
«  Après deux mois de préparation, je vais enfin courir mon premier marathon. J'ai suivi un plan d'entrainement ciblé sur l'objectif de trois heures. Le plan s'est parfaitement déroulé et me permet donc d'aborder cette étape plein de confiance. Néanmoins compte-tenu de mon inexpérience sur cette distance, et du profil de ce marathon, réputé pas roulant, je ne serais pas surpris de le terminer en 3h10 environ....
Denis a forcé après sa performance sur 10 km à Issoire, sur une sortie au Puy-de-Dôme. Depuis il ressent une vive douleur au mollet droit. Le vendredi soir, la veille du marathon, après un quart d'heure de footing, il comprend qu'il est forfait, et ne pourra pas donc pas s'aligner sur cette étape qu'il attend depuis plusieurs mois. C'est un véritable coup de massue. Il est inscrit aussi sur la Sainté-Lyon, dans 2 semaines, et la pareil, pas sur qu'il puisse la faire... Du coup, Denis sera mon accompagnateur et me suivra régulièrement le long du parcours.
Côté météo, pour voir que nous sommes fin novembre, nous bénéficions d'une journée printanière et ensoleillée, avec un léger vent de face, mais supportable. Cette météo clémente, me permet de découvrir tout le charme de cette région, de ses vignobles, de ses nombreuses caves et châteaux, et fait qu'il y a pas mal de spectateurs dans les multiples villages traversés. On en prend plein la vue sur ces vallons, même si les nombreux passages dans les cours de châteaux et les descentes dans les caves par des escaliers viennent bien casser le rythme. Côté organisation, rien à dire : tout est parfaitement balisé, il y a des signaleurs partout, les kilomètres sont numérotés précisément, il y a pléthores de ravitaillements (tous les 5 kms pour les officiels + un nombre importants de ravitaillements sauvages fait par les habitants : MERCI).
Le départ se fait vers 10h30 et comme ça démarre en descente, c'est bien entendu plutôt rapide. Je fais en sorte de ne pas forcer, tout en veillant à sortir de la masse. Au bout de 2-3 km, mon rythme de croisière est pris. Je me cale sur 15 km/h très régulier (4 mn au km). Tout va pour le mieux, je suis en pleine forme. Dans les premiers kilomètres, je me fais donc doubler régulièrement, mais très vite, en conservant ce rythme, sans accélérer, je vais remonter. Des 30-35 eme places vers le km 10, je vais me retrouver 10eme du km 20 au km 32 environ. Je passe le semi-marathon plein de fraicheur en 1h24 et le 30eme km en 2 heures, avec une parfaite régularité. C'est l'euphorie, la joie de vivre ce moment. Au km 32 en quelques minutes, le fameux mur vient me montrer qu'il n'est pas qu'une légende... En un temps record, mon état va complètement basculer. Mes jambes deviennent de plus en plus lourdes et j'ai rapidement un sentiment de vide, de grosse fatigue. Il va falloir à présent tenir au mental. Les 10 km restants vont paraitre long, d'autant plus que les plus grandes cotes sont dans cette dernière partie. Je m'accroche, en continuant à courir, en m'arrêtant davantage aux ravitaillements. Des coureurs me rattrapent, tandis que j'en dépasse d'autre en train de marcher. Je perds de la vitesse, mais je tiens... jusqu'à la ligne d'arrivée, tapis rouge, où l'on vient me remettre une médaille taste-vin, avant de me couvrir d'une couverture de survie, puis me remettre une bouteille de Beaujolais. Je fais quelques pas, en marchant difficilement comme un canard. Mais je suis vraiment satisfait d'avoir fait ce temps pour un premier marathon, après un peu plus d'un an de pratique de la course à pied. La discipline imposée par la préparation a été payante, et m'a permis d'améliorer significativement mon temps sur 10 km et de terminer un premier marathon en moins de trois heures.  »
 
Course n°027 Cliquer pour voir la galerie Route dimanche 8 novembre 2009 
ISSOIRE Courir avec la Ville d'Issoire 5° édition Acces Site Web
10 km
11h 10 km 47 m Arrivants : 182
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 HAFNAOUI Nordine 00:32:35 18,41 V1M 1967 Beaumont Athletique Club
2 MOREAU Sébastien 00:33:37 17,85 SEM 1974 Puissance 3 Cournon
3 FOUGERAS Eric 00:34:02 17,84 SEM 1976 Non Licencié
10 DEROCHES Denis 00:35:32 16,89 SEM 1979 Non Licencie
16 NETO Victor 00:36:21 16,51 SEM 1971 AS IBM Lyon
135 PAPELARD Quentin 00:50:05 11,98 JUM 1992
151 PAPELARD Yves 00:52:31 11,42 V2M 1959
5 km
10h15 5 km 24 m Arrivants : 96
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 LE BERRE Maxime 00:15:49 18,97 SEM 1987 Clermont Athletisme Auvergne
2 COR Fabien 00:15:57 18,81 V1M 1970 ASPTT Clermont Athletisme
3 BERTHIAUD Gwenaël 00:16:28 18,22 SEM 1985 ASPTT Clermont Athletisme
59 BEAUCOURT Jean-Luc 00:22:28 13,35 V2M 1956 AS IBM Lyon
Denis «  A l'échauffement je me sens en forme, le temps est froid mais pas non plus glacial, idéal pour faire un chrono. Le départ est rapide mais je ne me sens pas en surrégime comme d'habitude sur ce genre de course, les effets de l'entraînement se font semble il sentir. Je pars sur des bases de... je ne sais pas quel temps, mais en tout cas meilleures que les temps de passages que je me suis écrit dans la main. Je mène un groupe de 4-5 coureurs pendant 3-4 km , ils me remercieront d'ailleurs tous à la fin de les avoir menés, ça a été sympa. En fait j'étais depuis le km 1 dans un groupe mené par Jeremy Talvas mais je me sentais d'aller un peu plus vite donc j'ai pris la tête du groupe vers le km 2 environ. Les sensations sont bonnes, je ne suis pas "à l'arrache" comme sur les autres 10 km habituellement, et en même temps je vais plus vite. Le premier tour de 5 km est passé en 17min20s, je prends un gel entre le 5e et le 6e km, puis loupe un virage, gêné par des voitures à l'arrêt et suis obligé de contourner une barrière en ralentissant beaucoup. Mon rythme se casse et deux gars que j'avais aux trousses en profitent pour me passer... Je ne panique pas et en reprends un des deux tandis que l'autre s'envole. Dans la dernière partie de 3 km très roulante je suis à la bagarre avec Didier Rémond. On tente tour à tour d'accélérer mais chacun résiste. Il en remet un coup vers 600m de l'arrivée et je ne peux emboîter le pas. Je finis en 35min30s environ 10 ou 12e, plutôt "frais", et ravi de ce chrono que je pensais inaccessible. Bilan : l'entraînement paye !  »
Victor
«  A moins de deux semaines de mon premier marathon j'ai planifié ce 10 km à place d'une séance VMA. Je me suis fixé l'objectif d'améliorer de mon record personnel du 10 km et de le passer à 37'30. Le parcours ne faillit pas à sa réputation : extrêmement plat et roulant malgré quelques brefs passages sur de la terre. Il pluviote légèrement, mais la température est agréable et il n'y a pas le moindre vent. Bref de bonnes conditions pour réaliser une performance personnelle, largement au delà de mes attentes… Le 5ème km est passé tout seul en 17'54, et surtout je termine avec encore plein d'énergie ! Comme quoi la préparation (marathon), ça paye.  »
 
Course n°026 Trail dimanche 25 octobre 2009 
CHANTELLE (03) Trail des Moulins des Gorges de la Bouble 9° édition Acces Site Web
9h45 15 km
(14,2 GPS)
482 m
(560 GPS)
Arrivants : 175
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 DAUMAS Romain 01:06:16 13,58 SEM 1978 Vichy Triathlon
2 PRADEAU François 01:08:11 13,20 SEM 1975 Balise 63
3 STASZOWSKI Yann 01:10:15 12,81 SEM 1975 USP Commentry
19 DEROCHES Denis 01:17:30 11,61 SEM 1979 Non Licencie
22 NETO Victor 01:17:59 11,54 SEM 1971 AS IBM Lyon
Denis «  Je suis les conseils de ceux qui ont déjà participé à cette course et part assez vite pour me placer et éviter de bouchonner dans les premiers single tracks techniques et glissants qui s'annoncent.
Le parcours est effectivement assez exigeant: monotrace, sol humide, recouvert de feuilles, pierres plus ou moins apparentes, montées et descentes abruptes, quelques passages avec corde, et plusieurs passages à gué, l'eau jusqu’aux genoux parfois...
Je fais un roulé-boulé dans une descente, me tord la cheville, et évite à plusieurs reprises des chutes de justesse en faisant l'équilibriste ou en m'accrochant aux branches, mais je m'amuse aussi beaucoup sur ce parcours très sauvage et varié.
Je ne finis pas trop entamé car le parcours permet des passages de récup, notamment dans certaines descentes ou on est obligé de ralentir et de faire très attention.
Arrivée inédite pour moi car à 20m du but je ne vois pas la ligne et pars du mauvais coté... Je m'en rends vite compte car je me retrouve seul face au parking. Un bénévole me crie que je me suis trompé et viens me chercher pour m'indiquer le bon chemin, et on rigole de ma boulette.  »
Victor
«  Super parcours dans les gorges, extrêmement exigeant et technique, rendu un peu plus difficile cette année par la pluie de ces derniers jours. Le parcours se déroule sur près de 90 % en monotrace, en sous-bois, avec pour décors la paisible Bouble avec ses ruines de moulins, et des sentiers ornés de feuilles, branches, rochers, passages étroits avec corde, côtes abruptes, escaliers, traversées de rivière… Certainement un des trails les plus techniques de la région ; une véritable communion avec la nature. Un petit regret : pas de souvenirs offerts aux participants.  »
 
Course n°025 Cliquer pour voir la galerie Trail dimanche 11 octobre 2009 
AMBERT Les Balcons du Forez 21° édition Acces Site Web
12 km
10h00 12 km 258 m Inscrits :
Arrivants :
117
113 (97%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 COR Fabien 00:44:39 16,13 SEM 1970 ASPTT Clermont Athletisme
2 RIGAUD Fabien 00:47:20 15,21 SEM 1976 Courir En Livradois Forez
3 SARTORI Serge 00:48:05 14,97 V2M 1959 CLCS Firminy
8 DEROCHES Denis 00:52:05 13,82 SEM 1979 Non Licencie
19 km
10h00 19 km 665 m Inscrits :
Arrivants :
82
79 (93%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 CHARTOIRE Fabien 01:15:49 15,04 SEM 1976 Clermont Athletisme Auvergne
2 CHOMETTON Damien 01:19:26 14,35 SEM 1981 Non Licencié
3 CHANTELAUZE Stéphane 01:20:44 14,12 SEM 1971 Courir En Livradois Forez
5 NETO Victor 01:23:19 13,68 SEM 1971 AS IBM Lyon
Denis «  Avec le trail nocturne du Vernet la veille je ne me fais guère d'illusion sur ma fraîcheur, et déjà à l'échauffement je sens que les jambes ne suivent pas. Le départ est plat et confirme mes impressions, je plafonne vite, surtout en XT Wings d'avant guerre sur 4 km de route et chemins très roulants. Je suis presque heureux de trouver la première côte mais déchante vite tant j'ai du mal à avancer correctement. Assez vite je me retrouve huitième et commence à sortir de la course pensant plus à gérer et à éviter de me faire doubler. Personne à l'horizon derrière ni devant, je continue donc tranquillement, sans m'arracher, jusqu'à l'arrivée.  »
Victor
«  9h28 - Départ en train de la gare d'Ambert à Marsac en Livradois. Il reste très peu de temps pour s'échauffer… départ à 10h. Après 800 m, les parcours 12 km et 19 km se séparent. Je me trouve à la cinquième position. Je vais conserver cette place jusqu'au bout, sans jamais doubler ou me faire dépasser, faisant l'intégralité du parcours seul. J'ai gardé en ligne de mire pendant quelques kilomètres, Damien Chometton. Mais ayant couru une partie du trail de Cournon à ses côtés en mars dernier, je connais sa stratégie, et décide donc de ne pas dépenser d'énergie pour tenter de le rejoindre… Il a plu la veille ; les chemins sont humides et les pentes ravinées. Cela donne encore plus de piquant à cet authentique trail, dans un cadre somptueux, de sous-bois et de panoramas sur la vallée.  »
 
Course n°024 Cliquer pour voir la galerie Route dimanche 27 septembre 2009 
LEMPDES Lempdes 63 19° édition Acces Site Web
10 km "Qualif France"
10h 10 km 80 m Inscrits :
Arrivants :
437
423 (97%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 ZIOINI Badreddine 00:31:03 19,32 SEM 1976 Clermont Athletisme Auvergne
2 HAFNAOUI Nordine 00:32:16 18,6 V1M 1967 Beaumont Athletique Club
3 CHARTOIRE Fabien 00:33:38 17,84 SEM 1976 Clermont Athletisme Auvergne
35 NETO Victor 00:37:57 15,81 SEM 1971 AS IBM Lyon
104 BESSAC Steve 00:42:59 13,96 ESM 1989 AS IBM Lyon
127 BESSAC Patrick 00:44:21 13,53 V2M 1959 AS IBM Lyon
203 BEAUCOURT Jean-Luc 00:47:44 12,57 V2M 1956 AS IBM Lyon
328 BESSAC Beatrice 00:54:22 11,04 V1F 1962 AS IBM Lyon
Semi-Marathon
9h30 21,1 km 200 m Inscrits :
Arrivants :
347
316 (91%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 BAHLA Sadik 01:09:01 18,34 SEM 1975 Athle 78
2 SUC Patrice 01:11:07 17,80 V1M 1969 ASPTT Clermont Athletisme
3 MANIRAKIZA Egide 01:11:11 17,79 SEM 1984 BURUNDI
13 DEROCHES Denis 01:20:31 15,72 SEM 1979 Non Licencie
Victor
«  Après la fatigue accumulée sur la Transvolcanique le week-end dernier, je me suis demandé jusqu'au dernier moment quel choix j'allais faire ce week-end : semi-marathon, 10 km ou repos...
Mon choix s'est porté sur le 10 km, avec l'objectif de battre mon record de 39"41 (pas très ambitieux) en le ramenant à 38". Malgré les faux-plats, la course se prête à la performance. Le cadre n'a rien d'attachant, mais la météo et la présence de la plupart des meilleurs coureurs sur route du département donnent un bon intérêt à cette épreuve.
Je gère plutôt bien les 2 premiers tiers de la course, avec un départ rapide mais à une allure que je peux tenir. Je commence à relâcher progressivement, tout doucement, jusqu'à la fin, pressé d'en finir. Quand j'aperçois la ligne d'arrivée, le chronomètre n'est pas loin des 38", je donne un dernier coup d'accélérateur pour que ça passe sous la barre... Objectif atteint ! Mais avec une fin difficile...  »
Denis «  Temps très agréable mais presque trop chaud en course; à l'échauffement les sensations sont plutôt bonnes, mal nul part, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps: ni aux genoux, ni aux "ampoules" pas encore disparues du Sancy.
Je suis quand même un peu inquiet car je me dis que ca ne tiendra pas toute la course, et que la fatigue des derniers jours va réapparaitre.
Je pars vite, trop vite me dis-je, car je suis devant un coureur dont je connais le blog, avec qui j'ai discuté, et qui envisage environ 1h20, temps qui me parait difficile à atteindre. Je me dis que je suis surement en train de réitérer l'erreur classique d'un départ trop rapide porté par l'euphorie et la foule... surtout que je ne vois pas le premier panneau kilométrique et n'ai ainsi pas trop de repères...
Enfin les panneaux des km 2, 3, 4, 5 oui... je suis plus rapide que prévu... mais je me relâche un tout petit peu quand même quand je sens que je "m'emporte", sans que personne ne me double toutefois.
J'ai les temps de passage pour 1h21 écrits sur la main et je suis largement devant, de plus d'une minute parfois. Je passe au 5e en 18min20s, au 10e km en 37min23s, au 16e en 1h00min30s, et après plus de souvenir.
Victor m'encourage à plusieurs endroits, c'est sympa. Mes deux gels n'ont pas été de trop car l'hypo monte au 14e et heureusement j'ai encore du "sucre" de chez Décath dans une poche de mon short. Je ne prends que deux gorgées d'eau aux ravitos sur tout le parcours car je n'ai pas envie de casser mon rythme et n'arrive pas à boire en courant vite.
Le dernier tour passe assez rapidement car le mental suit malgré la fatigue qui commence. Je rattrape mon prédécesseur doucement mais surement, puis une fois que je suis devant lui il s'accroche et tente de revenir, ce qui me pousse à ne pas craquer, car je commence à souffrir, et compte chaque "hectomètre" à partir du 19eme km.
Je trouve la force de "sprinter" dans les 50 derniers mètres car j'ai envie de faire le meilleur temps possible.
Satisfait du temps même si on se dit qu'on aurait toujours pu faire mieux et grappiller quelques secondes. Le scratch n'était pas du tout un objectif évidemment vu le plateau de "stars locales" mais je suis aussi content à ce niveau. J'ai préféré le parcours et l'environnement par rapport au semi de Riom, mais j'ai trouvé quand même Lempdes assez "cassant" par ses multiples virages à 90° ou plus.  »
 
Course n°023 Cliquer pour voir la galerie Trail samedi 12 septembre 2009 
LE MONT-DORE Les Trails du Sancy / Mont-Dore Acces Site Web
Le Chemin des Crêtes
10h 17 km
(19,4 GPS)
1090 m
(1440 GPS)
Inscrits :
Arrivants :
370
347 (94%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 GATIGNOL Vincent 01:37:44 10,44 V1M 1965
2 GRELLIER Fabrice 01:42:27 9.96 V1M 1964
3 DURAND Régis 01:42:31 9,95 SEM 1977 Eighteam
19 NETO Victor 01:53:03 9,02 SEM 1971 AS IBM Lyon
133 VILLIERE Fabien 02:21:02 7,23 SEM 1973 AS IBM Lyon
Trail du Sancy
9h30 34 km 2400 m Inscrits :
Arrivants :
311
286 (92%)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 MEUDEC Yohan 03:14:23 10,49 SEM 1984 Limagne Athlete Endurance
2 GROS Xavier 03:19:07 10,25 SEM 1975 Velay Athletisme
3 LARGIER Christian 03:22:27 10,08 SEM 1978 PEC
Abandon MARCEL Jacques N/A N/A V3M 1949 AS IBM Lyon
Grand Trail du Sancy / Mont-Dore
7h 70 km
(Réel >72 km)
3700 m Inscrits :
Arrivants :
220
144 (65 %)
Scratch Nom Prenom Temps Vitesse Categorie Naiss Club
1 BENAY Christophe 06:39:33 10,51 SEM 1967 Team Endurance Shop Besançon
2 PASQUIO David 06:50:36 10,23 SEM 1974 Team Salomon
3 BUSSIERE Franck 07:08:04 9,81 SEM 1975 Team Asics
9 DEROCHES Denis 07:42:39 9,08 SEM 1979 Non Licencie
Victor
«  Magnifique parcours sur le trail le plus pentu de la région qui nous amène du Mont-Dore au Puy-De-Sancy, point culminant du Massif Central à 1886 m, en passant par une succession de crêtes et de cols. Le parcours est extrêmement exigeant, avec une succession de marches, de rochers, de rondins, de monotraces sinueux, de franchissement de barrières, et cela quasiment en permanence !

Je me suis fixé l'objectif de terminer en moins de 2 heures. Sur la côte qui monte au Sancy, on m'annonce 12ème, je me dis qu'être dans les dix est possible. Je tiens jusqu'au sommet. Dés qu'il y a de la pente, mon prédécesseur s'échappe, mais dés que ça remonte je m'en rapproche… Malgré tout pas moyen de le dépasser. La descente, très technique, qui démarre avec des marches de toutes les tailles, permettra à 6 coureurs de me dépasser. Je ne suis pas à l'aise sur ces parcours accidentés. Bref, je termine à la fois satisfait de mon temps et à la fois avec une légère déception sur le scratch… En plus de la technique en descente, je pense qu'il m'a manqué une part de mental…  »

Denis «  Je pars à la bourre (panne de réveil) à 5h45 de Clermont (départ 7h). Douche et café minute puis j'avale mon "gatosport" dans la voiture. Au moins, je ne poireaute pas 1h comme d'habitude au départ et j'ai quand même le temps de me préparer, finalement assez tranquillement.

J'appréhende carrément la journée car mon genou gauche est très douloureux au bout de 40 minutes de course depuis plus d'une semaine à chaque sortie et des "ampoules" internes où je ne sais quoi sont apparues deux jours avant le départ et me font un mal de chien. Franchement j'ai de gros doutes quant à ma possibilité d'aller au bout. Cette course me faisait très envie depuis longtemps et je la fais aussi pour avoir mes deux derniers points qualificatifs pour l'ultra trail du Mont Blanc 2010... mais pour cela je dois aller au bout.

On s'élance à 7h, au bout de 300m un premier mur (en montée) se dresse (ah oui je n'ai eu le temps de ne faire strictement aucun échauffement). Une frontale serait utile...mais personne ou presque n'en a car le jour arrive déjà. Je trouve que les 30 premiers, dont je fais partie, partent vite pour un ultra. J'ai de mauvaises sensations, les jambes me brûlent, je n'arrive pas à trouver mon rythme et me force à suivre celui des coureurs qui m'entourent alors que je n'ai qu'une envie, courir tout doucement.Ca dure comme ça pendant au moins une grosse heure, voire plus. Je ne suis pas dedans, je suis ailleurs, je peine en montée, surveille "stressé" que personne ne me double (car en fait j'ai quand même envie de faire une place pas trop "mauvaise").
Le scénario classique se répète, j'en bave en montée, et dès que c'est plat ou peu pentu, je double "tout le monde"... sauf qu'en descente je me retiens pour ne pas éveiller trop tôt la douleur dans mon genou.

Les deux premières heures passent vite mais sont désagréables, en plus le balisage est très très light et plusieurs fois on hésite, on fait demi tour avec quelques gars autour. Les sensations arrivent peu à peu, les mollets me brûlent moins en montée, je commence d'ailleurs à doubler en montant... par contre le genou se réveille mais je fais tant bien que mal avec.
Je ne vois pas passer les 45 premiers km, ou s'enchaînent quelques difficultés et des parties plus roulantes que j'adore. Je gagne quelques places entre les km 20 et 45. Le moral est là, aux contrôles on m'annonce 11e, 10e, 9e, puis trois mecs me re-doublent... en fait on se tire la bourre avec 4-5 gars depuis un bon moment... et ça va continuer...

A partir du km 45 les choses "sérieuses" commencent niveau dénivelé. Je me retourne, regarde au loin et personne ne me suis au moins à 5-10minutes à vue d'oeil... ouf. On retrouve les coureurs du 34 km et plein de randonneurs et c'est la valse des "pardon! Je passe à droite ! à gauche!, merci !" qui commence dans chaque monotrace. Je reste 8ème très longtemps avec personne du 70km devant et personne derrière en visu. En redescendant dans la vallée de Chaudefour (je crois) avant d'entamer la montée sur le Sancy, je double le 7ème sans le réaliser, car je pense que c'est un des nombreux coureurs du 34km que je rattrape.
Les batteries commencent sérieusement à baisser, les ampoules sont super douloureuses, et les crampes se sont invitées depuis au moins deux trois heures. Dans la dernière longue ascension, c'est assez dur de gérer les dépassements de coureurs du 34, car il faut souvent se forcer à accélérer ponctuellement pour passer dans l'herbe de côté et les doubler. En même temps je me dis que ça m'empêche de trop traîner, car j'en ai de plus en plus envie.
La montée est longue, ventée, froide, je n'ai plus d'énergie, mais me force à courir le plus possible, par intermittence, des que la pente est moins forte.
Le 8e que j'ai doublé sans le savoir me rattrape aux trois quarts de la montée, on discute, c'est sympa. Mais il va plus vite que moi dans cette côte. J'ai vu que je descendais mieux que lui tout à l'heure donc je n'essaie pas de m'accrocher trop longtemps espérant le rattraper dans la descente finale.
Avant le sommet, le froid et le vent m'obligent à m'arrêter pour mettre gant et coupe vent...je perds un moment car j'ai du mal à les enfiler avec mes deux neurones encore fonctionnelles à ce stade de la course et mes mains gelées.
Au mini ravito auquel je m'arrête, je vois "horrifié" que deux des gars avec qui on se tirait la bourre, le 9e et 10e m'ont rattrapé et filent sans s'arrêter boire... idem, je les avais doubler en descente donc je ne m'affole pas et me dis que je les rattraperai.

Dernier "coup de cul" pour arriver au sommet, puis descente hyper casse gueule dans des escaliers " délabrés". J'ai très mal au pied, des crampes, mal au genou , je descends mal et ne rattrape pas mes "compagnons". Je m'arrête à nouveau pour cette fois quitter gant et coupe vent car j'ai trop chaud avec maintenant.
Quand les mauvais moment de cette descente sont enfin passés et qu'on commence à sortir de la brume, je me lâche enfin et espère toujours les rattraper, mais après quelques minutes, je ne les ai toujours pas en visu. Je commence à lâcher prise et à ralentir, pétri de crampes qui plus est.

Je me retourne, et là, catastrophe... un coureur du 70km sorti de nul part est à 15m derrière moi. Je suis 10eme, s'il me passe, je "sors" du top 10... pas question. Ca me booste et on se tire littéralement la bourre pendant 4km car il a lui aussi vraiment l'air de vouloir me doubler. Je n'arrive pas à le semer sur les grands chemins ou la partie de route. Enfin un passage technique et je me dis que c'est là ou jamais, sachant que je reconnais le parcours et que ce chemin fonce directement sur l'arrivée. Je dévale oubliant ampoules et douleurs et constate avec joie qu'il perd pied... ouf !
Je ne lâche rien me disant que le coquin peut revenir par surprise et à 300m de l'arrivée je distingue avec joie un de mes "compères" de tirage de bourre qui m'avait passé au dernier ravito quelques mètres devant moi.
J'accélère et le passe à 150m de l'arrivée. J'ai un peu "honte" de le déposséder ainsi si près du but d'une place...mais il n'a pas l'air de m'en vouloir.
Je finis "surpris" 9eme en 7h42 et quelques secondes.
Douches chaudes, super repas, quelques mots échangés avec mes compagnons de route et autres connaissances, ainsi qu'au stand running conseil, puis retour au bercail, satisfait !  »