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CAP - Saison 2011 - Synthèse Compétition - Victor NETO
COURSE A PIED   2011 - Compétitions
 

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Sainte-Lyon

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CONSIGNES
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LEGENDES
Satisfait
Mitigé
Déçu
Récompense reçue

 
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LEMPDES Lempdes 63 20° édition Acces Site Web
Semi-Marathon "Qualif France"
10h15 21,1 km 200 m Arrivants : 302
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 HRIOUED Aloa 01:09:20 18,26 SEM 1985 Non Licencié
2 NZAMBIMANA Aloys 01:09:20 18,26 ESM 1988 Non Licencié
3 MANIRAKISA Egide 01:09:51 18,12 SEM 1984 Non Licencié
11 DEROCHES Denis 01:18:31 16,12 SEM 1979 Non Licencié
13 NETO Victor 01:18:47 16,07 SEM 1971 AS IBM Lyon
138 BESSAC Patrick 01:39:24 12,74 V2M 1959 AS IBM Lyon
145 BESSAC Beatrice 01:40:22 12,61 V1F 1962 AS IBM Lyon
10 km "Qualif France"
09h00 10 km 80 m Arrivants : 341
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 BAGUMA Audace 00:30:55 19,41 ESM 1989 Non Licencié
2 MUSAGIRIJE Richald 00:31:20 19,15 SEM 1987 As Rispoli Villeurbanne
3 GEZZAR Noureddine 00:31:51 18,84 SEM 1980 Non Licencié
190 BEAUCOURT Jean-Luc 00:48:57 12,26 V2M 1956 AS IBM Lyon
233 ALIBERTI Jérome 00:50:48 11,81 SEM 1971 Non licencié

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

J'ai choisi de participer à ce semi dans le but de préparer le marathon de Seine-Eure dans trois semaines.
Je me rends au départ avec une certaine peur de prendre une douche froide. Bien loin sont les dernières courses sur route ou courses tout simplement rapides auxquelles j'ai participé, la dernière en date étant, faite en dedans de surcroît, le semi Murol-Le Mont Dore.
L'ultra trail du Sancy il y a quinze jours m'a permis de placer seulement trois ou quatre séances " de qualité ", séances sans lesquelles j'aurais d'ailleurs je pense pris une belle " déculottée " aujourd'hui.

Pour avoir couru ce semi l'an dernier, je connais la teneur du parcours, avec ces quelques faux plat montants et ces virages serrés dont je ne suis, comme personne je pense, pas particulièrement friand.
Je pars donc au niveau de l'objectif chronométrique un peu dans l'inconnu même si les sensations ces derniers jours à l'entraînement ont été plutôt bonnes.

A 10h15, malgré le beau raté du starter, la course est lancée et, advienne que pourra,je décide de ne pas traîner en partant aux sensations, bien au dessus du rythme global espéré, et réaliste.

Le grande majorité du premier tour de 7 km passe tout seul et je me fais violence pour ne pas accélérer sous l'effet des bonnes sensations ressenties et du " pressing " des deux premières féminines qui sont juste derrière. J'ai cependant en tête l'importance de ne pas mener un groupe trop longtemps et de ne pas me griller comme j'ai parfois déjà eu tendance à faire dans le passé.

Un gars s'échappe assez nettement du groupe composé notamment des deux premières filles, de Victor, d'un gars que je nommerai par la suite " le gars en blanc " et de moi.
Le gars en blanc justement, décide d'essayer de le reprendre et accélère lui aussi. En me doublant il me dis " faut pas le laisser partir lui las bas ! " et m'invite à lui emboîter le pas.
Je le laisse cependant prendre quelques mètres car j'ai un peu peur de partir au casse pipe, surtout que l'échappé et déjà loin et que le reprendre m'importe peu.
Je ne me retourne pas ou peu et semble reconnaître Victor, tout de bleu vêtu, du coin de l'oeil par moments.
J'ai confirmation de sa présence à mes côtés par moments où il revient à ma hauteur et où nous échangeons quelques mots.

A la fin du premier tour, mes bonnes sensations s'estompent un peu, voire beaucoup. Je dis à Victor que nous sommes très rapides vis à vis de nos antécédents respectifs mais sa réponse m'inquiète un peu puisqu'il me dit à ce moment être dans un rythme qui lui convient aisément.
Je me dis alors que la suite va être dure pour moi et à l'attaque du second tour je m'accroche vraiment pour ne pas laisser filer trop loin le gars en blanc et Victor. Je suis au maximum à 4 ou 5 m derrière mais reste concentré car je sais que les choses se jouent très vite.
Je compte les mètres jusqu'à la fin des passages " tortueux " du début de la deuxième boucle et lorsque enfin les passages descendants arrivent j'en profite pour refaire un peu mon retard, tout en en gardant sous le pied car c'est souvent dans ce genre de passage plus rapide que je prends des points de côté, point de côté qui signerait la fin pour moi de cette " course poursuite " entre Victor, le gars en blanc et moi.
Sur les 3 derniers km de la deuxième boucle, plus exactement du km 11 au 13, les jambes reviennent et j 'accélère assez nettement. Le gars en blanc, 30m devant, semble marquer un peu le pas et je reviens à son niveau. Victor, au niveau duquel j'étais revenu avant d'accélérer, ne semble pas suivre.
Du km 13 au km14, je paye un peu mon effort et le faux plat montant qui mène au centre ville me fait vraiment mal. Victor semble au mieux et est revenu à ma hauteur ainsi qu'à celle de notre compère de blanc vêtu. Le voilà même qui semble vouloir s'échapper. Je lutte pour ne pas décrocher et reste au contact au passage du début de la dernière boucle.

Je sais qu'il me faut tenir jusqu'au bout du passage difficile de la boucle si je ne veux pas sauter du groupe, mais c'est dur. Victor réaccélère et je perds presque 10m. Le gars en blanc arrive à l'accrocher et je laisse filer un peu contre moi, sentant que si je force l'explosion menace...
J'arrive cependant à contenir l'échappée bicolore bleu et blanc à une dizaine de mètres, et, comme dans la deuxième boucle, je profite de la première partie descendante pour refaire mon retard. Je décide même en bas de celle ci d'en remettre une couche et d'accélérer à mon tour brièvement.
Je me calme cependant vite car et d'une, il reste 4 km, et de deux, notre trio semble vouloir temporiser au passage d'une fusée sortie de nulle part qui nous dépasse de prés d'un km/heure.
Par la suite mes souvenirs sont plus flous. Je me souviens que nous avons bifurqué à trois sur le " retour " de la dernière boucle, puis le gars en blanc, voyant que la fusée avait fait " pschiittt " quelques dizaines de mètres devant, s'en est allé la reprendre. J'ai je crois accéléré au même niveau que dans la deuxième boucle et c'est à ce moment que Victor a perdu quelques longueurs, sans parvenir cette fois à combler son retard.
Les sensations sur les trois derniers km ont pour moi été plutôt bonnes, porté de surcroît par le fait de reprendre les retardataires du semi dans leur deuxième boucle.

Dernier " fait de course " me concernant: à 500 m de l'arrivée, la première féminine, que j'avais complètement oublié, me revient dessus comme une balle sans que je n'ai rien vu venir. J'entends tout d'un coup une moto derrière moi et un mec au micro qui parle de sa victoire imminente. Je décide d'essayer de m'accrocher et ne la laisse même pas passer. Je prends à vue d'oeil presque 1km/h dans les dents pour rester à ses côtés mais arrive à tenir. Dans l'euphorie je finis au sprint pour rester devant car j'ai souvent regretté d'avoir lâcher prise au finish.

Le bilan est positif, car même si je finis à presque 30sec de mon record sur la distance, j'ai mis 2 min de moins que l'an dernier sur ce parcours. Dans le doute quant à ma capacité à tenir le rythme sur 21 km en l'absence de plan cadré de préparation au marathon d'octobre, je suis certes un peu rassuré mais sais qu'il me reste du travail pour espérer y faire un bon chrono. Restent trois petites semaines pour s'y atteler.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

Nous voilà sur le traditionnel semi-marathon inclus dans une préparation marathon. Jusqu'à présent sur cet exercice, ma philosophie était de le courir à fond, bien que certaines écoles prônent un semi couru à vitesse marathon. Mais, contrairement à ce que j'ai pu faire par le passé, j'ai radicalement changé la préparation marathon, avec un plan incluant très peu de VMA et d'allure marathon, mais davantage accès sur des sorties longues à allure soutenue (exemple 2 h à 13,3 km/h). Je n'ai donc que peu de repères sur l'efficacité de mon plan. Ce semi-marathon devrait m'aider à y voir plus clair. Sachant que je voudrais courir le marathon à environ 15 km/h, il faudrait que je coure ce semi au moins un tout petit peu plus rapidement sans être dans le rouge soit entre 1h20 et 1h24.

Les conditions sont plutôt bonnes : nous avons de la fraicheur, peu de vent, et j'arrive frais et en forme. Cela fait aussi très plaisir de refaire une course au côté de Denis ; ça faisait un petit moment que cela n'était plus arrivé. A 10h15 précise, le départ est donné. Je suis sur la 2ème ou 3ème ligne. Je veille à ne pas partir trop vite. J'avais pas mal souffert ici sur le 10 km l'an dernier, sur ce parcours, cassant et difficile. Je garde les yeux rivé sur le GPS et veille à ne pas dépasser les 17 km/h. Très vite je me trouve dans un groupe de 5 avec les 2 meilleures féminines, Charity THEURI et Immacirete CHEMUTAI qui mènent l'allure, ainsi que Denis et un autre coureur. On veille pendant un petit moment à ne pas les dépasser. Après quelques kilomètres, me sentant en pleine forme, j'ai compris que ma course serait faite à fond. Je me décide à dépasser les 2 féminines. Les 2 hommes emboitent le pas. Nous ferons tout le parcours ensemble, se succédant à tour de rôle en meneur de groupe. C'est plutôt bénéfique, puisque nous tenons à un rythme soutenu et régulier. Les 2 filles ne sont pas loin derrière nous. Nous effectuons la première boucle de 7 km sur un moyenne de 16,7 km/h.

On s'accroche ensuite pour tenir un bon rythme sur les 2 boucles suivantes : pas de changements notoires sur la deuxième boucle, même si la vitesse s'est légèrement réduite. On notera au passage vers le km 17, un dépassement à la vitesse de l'éclair de Gautier ROCHE (impressionnant à ce niveau de la course !). A partir du 18ème km, Denis et notre autre compagnon, lancent une accélération et commencent à légèrement se détacher. Au vingtième kilomètre c'est au tour de Immacirete CHEMUTAI, première féminine, d'accélérer. Elle me dépasse ; je la vois remonter vers Denis et tout faire pour le reprendre. J'assiste en tant que spectateur à ce beau duel. Je passe à mon tour la ligne d'arrivée en 1:18:47, améliorant mon record personnel de près de 30 secondes, sur un parcours pourtant pas très propice aux chronos. Voilà une bonne satisfaction personnelle, qui me réconforte en vue du marathon qui approche.

 
Trail dimanche 19 septembre 2010   
CLAVIERES (15) La Forestière de la Margeride 9° édition Acces Site Web
Trail 22 km
09h30 22,6 km 920 m Inscrits : 38
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 COLOMBET Jonathan 01:43:58 13,04 SEM 1981 Non Licencié
2 BARBET Laurent 01:46:26 12,74 V1M 1967 RC Arpajon
3 SIRVEN Benoit 01:54:26 11,85 SEM Sport Nature Haute Lozere
NC NETO Victor 01:30:34
19 km
12,64 SEM 1971 AS IBM Lyon
Course Nature 10 km
10h00 10 km 290 m Inscrits : 44
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 CHAUSSE Richard 00:41:23 14,50 SEM 1974 Velay Athletisme
2 DAURIAC Philippe 00:43:14 13,88 SEM 1974 Ecir Orientation
3 GOMET Florian 00:43:24 13,82 SEM 1984 Non Licencié

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

Le profil  réel
Le profil theorique
Le profil de mon parcours
Le profil de mon parcours
 
A mi-parcours de la préparation marathon, avant de me consacrer davantage à la route, et pour compléter la phase de renforcement musculaire, je choisis de faire un dernier trail avec un bon pourcentage de dénivelé.

Je cours pour la première fois dans le Cantal, aussi avant le départ, aucun visage ne m’est familier. Je n’ai donc pas d’idée sur qui va mener la course. D’ailleurs ça part plutôt très doucement, même si c’est d’entrée de jeu une petite côte. On est à trois dans un groupe de tête, où je reconnais enfin quelqu’un, Jonathan Colombet, vainqueur à Cusset, il y a deux semaines. On discute un peu, et déjà je sens la différence de niveau : il me parle comme s’il on faisait un jogging à 10 km/h, sans le moindre essoufflement, alors que c’est un peu plus difficile pour moi. On reste ensemble sur presque 2,5 kilomètres où arrive la première côte sérieuse. Les deux font le trou. Quant à moi, je monte à une allure plus tranquille. On est sur un parcours forestier, avec beaucoup de sentier en sous-bois.

2 kilomètres plus loin (km 4,5), mon successeur m’appelle au loin, pour m’informer de mon erreur de parcours. Je rebrousse chemin, mais du coup, je pointe maintenant à la quatrième place. En ce début de parcours, plusieurs fois, j’ai quelques doutes sur une éventuelle erreur de parcours. J’hésite une fois à rebrousser chemin, avant de voir un bénévole me confirmer que je suis bien sur le bon chemin. Ca va faire quasiment que grimper, et les grimpettes ne font pas semblant, jusqu’au 12ème kilomètre environ. J’aperçois régulièrement – dans les lignes droites, par exemple où dans les estives plus dégagées - mon prédécesseur qui est environ à 300 mètres. Il se retourne de temps à autre. Je sens qu’il tient à conserver cette troisième place et se bat bien pour cela. Je me donne pour objectif, de garder ma 4ème place, voir éventuellement de reprendre la 3ème place. Ca me booste et fait mieux passer les efforts.

Vers le 14ème kilomètre, je me rapproche de plus en plus de mon prédécesseur et finis par le dépasser. Le profil est redevenu plus descendant, mais d’après ce que j’ai vu avant de partir, il y a encore quelques bosses. Je lance quelques accélérations, pour essayer de creuser l’écart. Les sensations sont plutôt bonnes, et le fait de rattraper les derniers du 10 km sur cette portion est toujours bon pour le moral. Mais je sens qu’il s’accroche, qu’il a un gros mental et qu’il ne lâchera pas comme cela. Il est vraiment pas loin derrière et reprend brillamment sa troisième place après 2 kilomètres. Je reste à proximité, ça continue à être très roulant. Cela fait un sacré contraste avec la première partie, plutôt corsée.

On aperçoit le village. Je suis un peu surpris que ce soit déjà l’arrivée. Mon GPS me donne 18 km parcourus à ce moment la, or, les organisateurs nous avaient annoncés une distance totale de 22,7 km environ. Je me demande comment les mesures ont été faites, et sur le coup je m’en veux de ne pas avoir poussé davantage pour reconquérir cette troisième position, faute de ne pas savoir que le parcours était plus court qu’annoncé. Je continue à me demander où sont les quelques cotes qui étaient dessinées sur le profil, car depuis le 12ème kilomètre, je n’en ai pas beaucoup vu. Mon prédécesseur passe la ligne d’arrivée ; je suis dans son sillage à une vingtaine de secondes, satisfait de ma course. Mon GPS m’annonce 19 km. Et la, soudain, coup de massue, on nous dit que nous avons fait une erreur de parcours et sommes donc non classés. Cela me rassure quant à mes interrogations sur la distance, la difficulté de fin de course et la disparition du troisième ravitaillement, mais en même temps, je ne vois vraiment pas à quel endroit j’ai pu me tromper. Je sais que jusqu’au sommet, au 12ème, à quasiment 1400 mètres d’altitude, j’étais bien sur la bonne voie (vu que la course du 10 km n’y passait pas), et après j’ai toujours vu de la rubalise… Ce n’est pas bien grave, ça arrive régulièrement aux meilleurs coureurs même sur des courses prestigieuses (Meudec, Lorblanchet, Hafnaoui par exemple). Ce n’est que la première fois au bout de la 48ème course. Du coup, je passe quelques coups de fils, et décide de rentrer sur Clermont-Ferrand. Après quelques kilomètres, sur le trajet du retour, je me dis que comme c’est arrivé aussi à mon prédécesseur – qui lui aussi ne comprenait pas où il avait commis son erreur -, pourquoi cela n’arriverait pas aussi à nos poursuivants. Je veux en savoir plus. Aussi après 15 km, je rebrousse chemin. Les premiers sont arrivés et avant eux, nous sommes 7 à avoir commis la même erreur ! Je n’ose pas imaginer combien d’autres il y en a eu, et qui du coup se sont retrouvés classés malgré une distance raccourcie. Dommage pour l’intérêt de l’épreuve. Quant à moi, je serai plus vigilant les prochaines fois.

 
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LE MONT-DORE Les Trails du Sancy / Mont-Dore 5° édition Acces Site Web
Ultra Trail du Sancy / Mont-Dore
05h30 80 km 4000 m Arrivants : 136
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 LORBLANCHET Thomas 08:06:38 9,86 SEM 1980 XTTRaid 63
2 CHAIGNEAU Sébastien 08:28:12 9,45 SEM Mezzavi-CS
3 COUCHAUD Sylvain 08:28:45 9,43 SEM 1985 Altecsport
12 DEROCHES Denis 09:48:54 8,15 SEM 1979 Non Licencié
Trail du Sancy
09h30 34 km 2400 m Arrivants : 346
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 BOURSEAUX Yannick 03:11:00 10,68 SEM 1975 Poitiers EC
2 BEAUME Benjamin 03:23:46 10,01 SEM 1982 Team Running Shop Mizuno
3 GAYRAL Philippe 03:27:03 9,85 V2M 1960 Beaumont Athletic Club
195 PEYSSON Christophe 05:01:25 6,77 V1M 1969 Pass Running
Le Chemin des Crêtes
10h30 17 km 1090 m Arrivants : 336
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 BIZET Ivan 01:39:00 10,30 SEM 1980 EAMYA
2 GATIGNOL Vincent 01:41:00 10,10 V1M 1965 Non Licencié
3 LANDRY Jan-Baptiste 01:41:49 10,02 SEM 1984 COBN
172 TYRODE Pierre 02:32:44 6,68 SEM Non Licencié

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Denis
 
 

Les plus :
- le beau temps quasiment toute la course, le paysage et l'organisation
- mes chrono et classement au vu de la starting list
- ma forme dans l'ensemble en côtes même sans bâtons

Les moins :
- pluie et boue à partir du somment du téléphérique de Super Besse (km 68 environ)
- l'épisode des chasseurs (cf résumé)

Levé 2h30, puis 1h20 de route pas vraiment toute droite de Cunlhat dans le Livradois jusqu'au Mont Dore.
Cette année frontale obligatoire car le départ à 5h30 assure une bonne heure et demie de nuit. Comme l'an dernier on part presque directement en côte bien raide où la marche s'impose pour presque tout le monde par moments. Je me place dans les 20/30 premiers pour éviter les embouteillages sur les premiers sentiers.
Après environ 5km de montée, nous atteignons la « montagne de Bozat » où un bénévole m'annonce 20ème, puis entamons la descente en plein pré, où il faut vraiment faire attention aux chevilles. S'ensuit un passage très roulant de 3km environ qui m'avait beaucoup plu en 2009 et sur laquelle cette année je me sens véritablement des ailes... En quelques km je double 14 coureurs pour me placer 6ème aux dires des contrôleurs.
Mais la meilleure... c'est que les deux dernières personnes que j'ai doublée sont... n'ayons pas peur du ridicule... Sébastien Chaigneau (2ème UTMB 2009) et Sylvain Couchaud (2ème ultra 6000d 2010). Je réalise le ridicule de la situation mais n'avais évidemment pas prémédité les choses. Je ne suis pas du tout dans le rouge et eux sont surement en footing des plus cool, sachant gérer leur effort, pas comme un inconscient comme moi...
A ma surprise, dans les côtes qui suivent ainsi que dans la très technique redescente jusqu'au km 13 où débute la montée sur la banne d'Ordange, les deux compères (qui feront d'ailleurs course commune jusqu'au bout) ne me rattrapent pas.
Je me dis de ne pas me prendre la tête sur mon imposture totale et profite du moment, qui durera quand même presque 40 minutes.
Enfin ils me dépassent à l'entame de l'ascension de la banne et S. Chaigneau a un petit mot sympa.

Le jour s'est levé, la vue est magnifique, et le moral est bon, les jambes aussi, mais j'avoue quand même trouver longue l'arrivée au premier ravito au km 25/26.

Dans une descente menant au lac ( dont j'ai oublié le nom )au km 28 environ, je rattrape un gars « sapé Salomon » de la tête aux pieds, qui marche, visiblement en plein désarroi. Je reconnais Arnaud Perrignon, souvent placé voire vainqueur des courses du Challenge Salomon, qui me dit s'être perdu plus haut et s'apprêtant à abandonner. Je l'encourage et tente de le remotivé puis continue ma route. Me voilà ensuite au km 30 après « le » lac (lequel ?) et là, les choses se gâtent... J'arrive au niveau d'un gars qui a visiblement quelque chose à me dire. Je le prends pour un contrôleur qui doit badger mon dossard mais déchante vite. Enervé et grossier, voire outrancier, c'est en fait un chasseur soit disant en battue, qui vient de réaliser que la course passe sur « ses » terres. Il me baragouine en gueulant qu'il a appelé le maire de la commune, qu'il n'y a aucune autorisation pour le passage des coureurs, il me somme de lui dire qui organise, ce que j'ai à peine le temps de faire tellement il déblatère. Il est en tout cas bien décidé à arrêter les coureurs, que je lui précise être au nombre de plus de 200, il me rétorque qu'il n'en a « rien à foutre » et que personne ne passerait plus, dont moi évidemment. Il me dit de ne pas bouger - rien que ça - , et me bloque le passage. Je réalise dans quel traquenard je suis tombé et prends la poudre d'escampette en le contournant et en piquant une petite accélération. Seulement, le chasseur ne chasse pas seul... il me re-gueule dessus, se met à me courir après quelques mètres, et crie à ses collègues de me stopper « arrêter le gars en rouge avec le dossard !! le laisser pas passer !! » Il me menace, me crie que je vais voir ce que je vais voir, et j'arrive au niveau d'un deuxième, plus calme. Je fais mine de m'arrêter puis m'échappe à nouveau... mais il en reste deux !! En arrivant à leur hauteur , je bluffe et me mets à leur crier je ne sais plus quoi genre « votre patron vous appelle, il se passe un truc là bas » pour couvrir les ordres de leur chef, et file aussi vite que faire se peut.

S'ensuit une longue période de doute où je me dis que la course va être stoppée après moi, je pense alors à un future abandon. Je croise quelques km plus loin un suiveur de coureur, lui explique et lui dis d'appeler au plus vite l'organisation.
Après plusieurs km j'ai enfin le joie de voir des coureurs derrière moi, synonyme de course non stoppée, j'apprendrai en leur parlant qu'ils ont aussi réussi à passer, les chasseurs s'étant visiblement calmés.

Bref, je suis à peine à mi parcours et commence à avoir les jambes dures. Le parcours se corse énormément à partir du km 45, avec quasiment aucun moment de récupération, tant les ascensions et les descentes sont rudes. Je me mets même à préférer les montées, car mes pieds pétris d'ampoules ou plutôt d'échauffements sont vraiment douloureux dans les descentes techniques. Au niveau du scratch, je ne me souviens plus précisément où, mais plusieurs coureurs m'ont doublé et on m'annonce entre la 9e et la 12eme place à plusieurs endroits. Sorti du dernier ravito, la montée est abominable, pire que celle glacier de la 6000d, car parcourue après 67 km de course ici : pleine pente en plein soleil sous le téléphérique de Super Besse plus le long de pistes, noires à mon avis et de mémoire des lieux l'hiver.

Je rattrape assez facilement cependant, et depuis un moment, les retardataires du 34 km, encore plus lents que moi. Je monte tout en marchant jusqu'au replat menant au dernier coup de cul jusqu'au sommet du Sancy, replat ou la pluie, assez forte, tombe pendant une quinzaine de minutes.

J'arrive au sommet du Sancy, dernière ascension, avec émotion et envie de pleurer tellement la route a été longue. Je crie « ca y est, on l'a fait ! » ou quelque chose comme ca, puis attaque la descente ou plutôt la dégringolade, boueuse et des plus glissante après la fin des escaliers toujours plus délabrés chaque année.
J'ai le moral à bloc et ne fait que doubler, surtout des 34 km, mais aussi un coureur du 80 km auquel je sape sans le vouloir le moral lui annonçant, à sa demande, que je pense être 11ème alors que lui s'est entendu dire être 8eme...

La fin plus plate est interminable, puis enfin le son du speaker s'entend et je rejoins l'arrivée du parc du casino.

J'ai trouvé cette course superbe, variée, très technique, au parcours exigeant, surtout à partir du km 45. C'est à coup sur la plus dure que j'ai jamais faite.
Je ne regrette pas de ne pas avoir pris mes bâtons, préférant avoir les mains libres, même s'ils m'auraient bien aidé dans les quatre dernières ascensions.

 
Trail dimanche 5 septembre 2010   
CUSSET (03) Trail de la Vallée du Sichon 5° édition Acces Site Web
Course 25 km
09h00 25 km 928 m Arrivants : 40
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 COLOMBET Jonathan 01:51:47 13,42 SEM 1981 Non Licencié
2 CHANTELAUZE Stéphane 01:56:36 12,86 V1M 1971 Courir En Livradois Forez
3 VIALLET Franck 01:56:48 12,84 SEM 1976 Non Licencié
7 NETO Victor 02:03:55 12,10 V1M 1971 AS IBM Lyon
Course 15 km
09h00 15 km 519 m Arrivants : 67
Nom Prenom Temps Vit. Cat. Naiss Club
1 FAVEYRIAL Christophe 01:09:45 12,09 V1M 1971 Courir En Livradois-Forez
2 BEURRIER Pascal 01:11:38 12,56 V1M 1969 UUCV
3 LAASRI Jean-Claude 01:12:14 12,46 V1M 1961 EACC Dompierre
22 REURE Jean-Marc 01:25:41 10,50 V1M 1965 AS IBM Lyon

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Victor
 
 

 
 
1er V1M hors podium

Après plus de 2 mois sans compétition [depuis le 27 juin - Marathon du Bont-Blanc] et en pleine préparation marathon, c'est avec une forte envie, et volonté de réussir que je me suis rendu à Cusset. La séance avait pour objectif de confirmer ma forme ressentie à l'entraînement et de retrouver l'intensité de la compétition.

La course partait à 9h, avec un départ commun entre le 15 et le 25 km. On avait ainsi l'impression d'être plus nombreux. Sur la ligne de départ, pour le 25 km, des sérieux prétendants comme Jonathan Colombet [Second du trail de Saint-Amant en mai dernier], Stéphane Chantelauze, qui ne cesse de cumuler des podiums, ou encore Franck Viallet que je ne connaissais pas, et que Joel Cherion, nous présente comme un coureur performant.

Le premier kilomètre est tout en côte, il faut donc y aller mollo... Je m'attends donc au départ à voir partir vite les engagés du 15 km et avec le frein ceux du 25. Et pourtant, ce sont plutôt les coureurs du 25 km qui mènent la cadence, avec Stéphane Chantelauze et Jonathan Colombet, accompagné de Philippe Faveyrial futur vainqueur du 15 km. Pour ma part, je garde longtemps le groupe en vue en restant dans les 6-7ème place, toute distance confondue, et 3ème du 25 km. Je n'ai pas l'impression de trop forcer, mais plutôt d'être sur le bon rythme permettant de tenir la distance. Malgré les côtes, le parcours du début de course reste relativement roulant, généralement sur de larges chemins voir des voies goudronnées. Au 5ème kilomètre, Franck Viallet, me dépasse en côte. Je le reprends ensuite en descente, avant qu'il me lâche définitivement au 6ème kilomètre, prenant au passage la troisième place. Au 1er ravitaillement, au km 7, à la séparation des 2 distances, je pointe donc à la quatrième place. Je garde la pleine forme et le plaisir. Ca passe tout seul. 13,3 km sont parcourus en une heure. Je me suis fait dépasser entre temps par Alexandre Malleret mais les sensations sont la et je suis donc pleinement satisfait puisque cela répond à mes attentes.

La deuxième partie de la course va devenir beaucoup plus difficile. Il y a davantage de passages techniques et de successions de bosses, parfois pas longues mais très raides, souvent poursuivies par de la descente caillouteuse. Je commence à ressentir progressivement la fatigue, et du coup sans m'en rendre compte, à ralentir la cadence. Xavier Brunet me dépassera bientôt, puis quasi successivement vers le 20ème kilomètre, à proximité du passage à gué (avec de l'eau parfois pas très loin du genou), c'est au tour de Arnaud Judet. Je m'efforce de tenir, pressé que cela se termine.

D'une manière générale, cette épreuve bénéficiait d'un cadre agréable, avec une première partie plutôt course nature qui m'a bien réussi, et une seconde davantage trail technique, où j'ai beaucoup plus souffert. Ma performance m'a permis de voir que je ne suis pas encore au niveau où j'aurais souhaité être, et plus particulièrement que soit j'ai mal géré la course, partant trop vite et dépensant trop d'énergie sur la première partie - bien que j'ai eu l'impression d'être sur le bon rythme -, soit qu'il me manque du foncier pour tenir le rythme sur une séance de 2 heures.